Pendant les guerres d’Indochine, d’Algérie et bien d’autres encore, les africains ont été aux côtés des français dans les différentes guerres pour défendre leur colonisateur. Ces africains venus d’horizons divers laissant leur famille et leurs parents allaient à la guerre dans un voyage inconnu. De nombreux africains ont donc laissé leur vie dans ces guerres sous les balles des adversaires. La France a donc décidé d’accorder des pensions à ces braves soldats africains mais sous quel critère. Tous les pays africains n’ont pas bénéficier de la pension au même titre. Au moment où le franc français était utilisé un soldat tunisien recevait 500 FF pendant qu’à Dakar un autre percevait 1 500 FF. Pour ce qui est de la France le soldat lui recevait la somme de 2 800 FF pour 15 ans sous les drapeaux. Voilà ce qu'il en était de la rémunération des soldats. Ces inégalités étaient basées sur les conditions de vie et sociales de chaque soldat. Les africains qui étaient les plus marginalisés dans cette situation se sont levés pour montrer haut et fort leur mécontentement quant à cette discrimination. La guerre n’avait pas de couleur ni de sang. Les africains qui ont donné leur poitrine n’attendaient pas moins que l’égalité des pensions entre les anciens soldats. Sur le champ de bataille aucune place n’avait plus de valeur que l’autre pour le prix à payer. Aucun rang de soldats n’était au devant parce qu’ils devrait être payer plus cher. Tous les soldats se sont défendus ensemble pour donner à la France un honneur. A la dernière fête du 14 Juillet avant le départ de Président Jacques Chirac, une revalorisation des pensions a été accordée aux anciens combattants africains. Un évènement que les modestes familles de ces soldats ont magnifiés.. Une fête de reconnaissance qui aurait pu être populaire si bons nombres de ces soldats africains vivaient encore. Très peu pourront goûter le plaisir de leur effort avant la fin de leurs jours. La France aura attendu trop longtemps pour reconnaître enfin que les africains ont été victime d’une discrimination sociale.