L’alimentation évolue très vite au gré des générations et la tendance actuelle pour se démarquer des repas classiques est d’opter assez souvent pour une alimentation basée sur des produits crus aussi bien au niveau des végétaux que des poissons et des viandes.
Qui n’a pas craqué devant un carpaccio de coquilles Saint Jacques, de thon ou de saumon ou bien devant un superbe steak tartare. Le manger cru envahit de plus en plus nos assiettes et régale de nombreux gourmets.
Les autorités sanitaires mettent cependant en garde les adeptes du cru, sur les risques que cela peu provoquer pour leur santé.
De nouvelles bactéries et des virus se développent en relation avec l’engouement de cette nouvelle consommation de produits crus.
La bactérie « escherichia coli » très souvent à l’origine d’intoxications massives n’est pas seulement due au fait de consommer cru de la viande de cheval ou de bœuf, elle existe aussi au niveau de la consommation des poissons et des légumes crus. Tout comme la listéria, les salmonelles et l’anisakis que l’on retrouve souvent dans les poissons et les crustacés.
Toutes ces bactéries peuvent causer des troubles digestifs plus ou moins graves selon les individus et s’accompagner de vomissement, de diarrhées, de maux de ventre et même parfois de fièvre.
Ainsi des graines germées de moutarde et de roquette contenant ce type de bactérie ont causé la mort de plusieurs personnes en Europe au Printemps 2011.
Les autorités sanitaires en ont aussi décelé sur des pommes de terre en Angleterre.
Il est vrai que la plupart des aliments crus permettent de faire le plein de vitamines, par rapport aux aliments cuits qui eux perdent une partie de leurs nutriments.
Mais l’avantage d’une cuisson c’est de pouvoir détruire les bactéries existantes et de protéger du risque d’intoxication alimentaire.
Compte tenu des risques encourus, il est donc essentiel d’être très vigilant et d’éviter de consommer trop d’aliments crus si vous avez les intestins fragiles.
Le ministre de l’Agriculture a mis récemment en place un observatoire de l’alimentation qui permettra de centraliser toutes les données de contamination et d’identification de nouvelles bactéries, de façon à donner aux consommateurs un maximum d’informations fiables en matière d’hygiène sanitaire.