Les Agences de notation,

qu’est-ce que c’est ?

 

Depuis que l’endettement de la Grèce est connu et qu’elle risque de faire faillite si les fonds Européens ne sont pas débloqués à temps en entrainant dans la spirale de l’endettement celle du Portugal, de l’Espagne, de l’Irlande, voire de l’Italie, et même de la France pendant qu’on y est par suite de déficits importants, dus à la crise financière pour laquelle ces pays n’auraient pas été à la hauteur de leurs responsabilités, entravant leur crédibilité sur les marchés internationaux, conduisant à des difficultés de prêts pour payer ne serait-ce que les salaires de leurs Agents, ce serait la faillite purement et simplement financière d’un état, si aucune aide n’est apportée alors qu’ils existent et vivent !

La crise Grecque viendrait de ses mensonges d’État sur la réalité de son économie espérant que la situation s’améliorera. A l’automne 2009, le gouvernement socialiste de Georges Papandréou décide de faire la vérité sur le déficit budgétaire du pays – 12,7 % du produit intérieur brut, PIB, et non – 6%, les marchés perdent confiance. Les taux de la dette Grecque grimpent, le pays emprunte à des coûts de plus en plus prohibitifs, les marchés s’auto-intoxiquent. Il devient donc difficile de prêter à la Grèce n’étant pas certain de récupérer son argent, et ce sont les Grecques qui finalement payeront les erreurs de leur gouvernement par des plans d’austérité draconiens.

En d’autres termes, avoir un territoire des habitants et des biens immobiliers, une armée et je ne sais quoi d’autre ne compte pas pour les banques, seul compte le compte en banque du pays, c’est la même chose pour nous, il est bien connu que l’on ne prête qu’aux riches, c’est à dire la potentialité à recevoir de l’argent puisque vous êtes solvable.

En somme, nous ne sommes rien, si nous n’avons pas un bon compte en banque, le capitalisme dans toute sa splendeur, l’humain n’existe plus.

Habituellement quand on dépense trop on n’a plus d’argent, c’est vrai aussi pour une Nation qui à besoin de faire face à ses charges et si la balance entre les dépenses n’est pas compensée par celle des recettes c’est la faillite. Seulement ce raisonnement ne prend en compte les charges fixes qui ne rapportent pas, étant seulement des charges impossibles à y échapper. Tout ne peut donc être rentable ce que les banquiers ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre, pour eux, s’ils prêtent de l’argent, il faut pouvoir le rembourser normal non ? Ce gouvernement Papandréou n’a surement pas atteint un tel déficit sans raison et les spéculateurs doivent y avoir une part de responsabilité. Le problème est que la Grèce n’a pas de potentialités vivant du tourisme et de son agriculture mais devant importer son énergie en soutenant un important secteur publique représentant 40 % de son PIB, beaucoup trop de fonctionnaires.

Ces banquiers ne perdent jamais d’argent et ils n’ont aucune responsabilité si un pays est au bord de la faillite par ce qu’il n’a pas pu maîtriser ses dépenses, ou qu’il a menti ce qui revient au même, par contre, ils peuvent spéculer et entrainer un pays à la faillite. Il conviendrait donc d’affamer le peuple, et peu importe que les dépenses aient été mal maîtrisées, c’est la spirale infernale car plus le peuple est affamé moins seront les rentrées d’argent jusqu’à un moment ou tout devient plat comme un électro-encéphalogramme.

Il y a trois Agences de notation dans le monde «Fitch, Moody’s et Standard & Poor’s» et elles ont la tache d’estimer le risque de crédit des entreprises, banques et États. Elles notent la fiabilité des obligations, dettes ou produits structurés, les fameux CDO (collateralized debt obligation, obligation adossée à des actifs) mis en cause lors de la crise des subprimes, et cela pour les entreprises ou les États. Le plus étonnant, c’est que leur source de financement provient des institutions privées désireuses d’être notées, c’est gratuit pour les États….

Que sont ces fameuses notes , elles sont propres à chaque Agence, pour Standard & Poor’s,

* D’abord le fameux AAA : c’est la crème de la crème, les investissements considérés comme les plus sûrs (risque quasi nul de faillite à 3 ans). L’Allemagne fait partie de ce club très fermé ainsi que la France.

* AA+, AA, AA- : du plus sûr au moins sûr, les investissements de «bonne qualité». L’Espagne est passée hier à de AA+ à AA, même note que l’Irlande. Sa note reste solide mais la tendance est négative

* A+, A, A- : qualité moyenne. Le Portugal a été abaissé cette semaine à A-. L’Italie est A+

* BBB+, BBB, BBB- : qualité moyenne inférieure

* BB+, BB, BB- : investissement considéré comme spéculatif, et donc risqué. On parle aussi de junk bonds, obligations pourries. Le risque de faillite estimé est de 23% à 3 ans. La Grèce est en BB+ en court-terme et BB en long-terme

* B+, B, B- : hautement spéculatif

* CCC+, CCC, CCC- : Mauvaise condition, au bord de la faillite

* D : défaut de paiement.

C’est comme à l’école A, B, C, D du bon au mauvais.

Le Portugal A- serait plus affecté que l’Italie A+ et l’Irlande comme l’Espagne seraient encore moins affectés AA, or on parle peu de l’Italie qui n’est pas bien, mais qui a des potentialités, et de plus un des pays fondateurs du Marché commun, ancêtre de l’Union Européenne. D’après DSK, il ne faut pas trop croire à ce que disent les Agences de notation qui sont payées par ceux qu’elles notent. Le soupçon est toujours présent quant à la sur notation de certains organismes qui pourraient se montrer généreux. Surtout, on leur reproche de ne pas avoir vu venir toutes les différentes crises récentes, crise des subprimes où les agences donnaient de très bonnes notes à certains actifs quelques semaines seulement avant qu’on les qualifie de toxiques, éclatement de la bulle Internet, effondrement bancaire Islandais. C’est comme partout, rien n’est précis tout est relatif et vaseux.

En fait, elles donnent une tendance qui est liée aux mauvaises nouvelles pour rattraper ce qu’elles auraient dû voir. Or, tout prêteur peut se faire une assez bonne idée de la situation de la Grèce à partir des mauvaises nouvelles que donne le Premier ministre, déficit à 14% du PIB, probable révision à la hausse de ce déficit et à la baisse de la croissance du PIB, et malgré cela, chaque fois qu’une dégradation de notation intervient, aussi redondante soit-elle avec l’information existante, elle provoque de nouvelles paniques. Les dégradations de notations renforcent ainsi l’aspect grégaire des marchés, élaborés en groupe par le fait que les investisseurs institutionnels lisent les mêmes journaux, sortent des mêmes écoles écoutent les mêmes économistes, c’est donc un microcosme vivant en autarcie. Mais, elles jouent leur rôle dans le cadre des emprunts d’État, la note importe peu ce sont les tendances qu’elles montrent associées aux situations économiques connues des pays.  

Elles entretiennent aussi une spirale mortelle puisque chaque dégradation fait monter les taux d’emprunt, ayant renforcé la mauvaise situation de la Grèce, justifiant une nouvelle dégradation. En fait, il suffit d’infliger à un pays, qui est dans le besoin, une mauvaise note pour faire monter les taux et lui piquer encore plus d’argent, c’est cruel mais non dénué de réalité.

Notre verrou Européen, l’Euro, nous oblige à soutenir sa valeur par rapport à celle des autres monnaies, et s’il s’affaiblit, nous perdons notre richesse d’échange commercial à moins de vivre en vase clos. Nous devons acheter nos matières premières et si notre monnaie est affaiblie, elles nous coûtent plus cher si notre balance commerciale est déficitaire. C’est donc un problème d’équilibre entre les importations et exportations, et dans ce chapitre l’Allemagne est positive alors que nous Français sommes dans le rouge depuis longtemps.

Nous avons intégrés à l’Union des pays qui sont très différents les uns des autres économiquement. La Grèce à peu de moyens, et soutenant une armée à Chypre qui lui coûte. Tout comme le Portugal pays pauvres eu égard à l’Allemagne, ce qui arrive était donc prévisible dès la moindre difficulté financière. Or, la Grèce n’a pas les moyens de retourner sa situation, sa population ne l’accepte pas subissant déjà un régime d’austérité, pourra-t-elle aller plus loin ? C’est la crainte de l’Allemagne qui sent bien que non, d’ailleurs elle était contre l’ouverture de l’Europe à tous ces pays privilégiant un groupe central des pays fondateurs ayant une potentialité économique voisine. On ne peut le lui reprocher.

«La Grèce ne sera pas en mesure de mener la politique de rigueur qui est nécessaire et à la fin en viendra «à demander une annulation de la dette à l’Allemagne» a prévenu mercredi un influent économiste Allemand, Hans-Werner Sinn, président de l’institut de recherche économique Ifo, l’un de ceux qui conseillent le gouvernement Allemand. Appelant Berlin à ne pas se laisser harceler par des pays de l’étranger qui font partie eux-mêmes de la catégorie des pécheurs. Que les Italiens, les Espagnols, nous pressent pour que nous payions sans condition maintenant, c’est compréhensible, car c’est un précédent qui sera d’importance pour eux a fait valoir M. Sinn. Cependant le ministre des finances Allemand dans un entretien au Handelsblatt mercredi, Berlin prévoit d’apporter à la Grèce 8,4 milliards d’€ de prêts garantis par l’État, à travers la banque publique Allemande KfW, courant sur une période de douze mois».  

Quelles solutions, et bien il convient d’aider la Grèce si l’on veut sauver l’Euro sans cela elle doit sortir de l’Union ce qui n’est pas honnête et pas prévu après l’avoir acceptée connaissant sa potentialité économique. L’autre possibilité est une dévaluation de l’Euro ce qui grèverait les autres pays sur leurs importations mais augmenterait leurs exportations, un Euro fort n’est pas forcement une bonne solution si un seul pays peut le soutenir, il faut être réaliste.

Nous allons vers un éclatement de l’Union Européenne, je ne vois pas d’autre issue à terme ce qui à mains égards serait un bien pour nous.

Revue de presse sur la crise Grecque

Télézapping : Grèce, la petite note qui baisse, qui baisse
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41 réflexions sur « Les Agences de notation, »

  1. [b]Anido,

    bonjour…

    Je ne suis pas au fait des questions bancaires, monétaires, financières, boursières et économique… Aussi, tout ceci me parait bien barbare !
    [u]Cependant, ton excellent article, que je viens de lire jusqu’au bout m’interpelle sur trois points[/u] :
    [i]- est-il vrai que certaines banques ont le pouvoir de faire chuter des pays ?
    – l’€, n’a-t-il pas amoindri la souveraineté des pays qui ont adopté la monnaie unique ?
    – ne conviendrait-il pas de revenir à la monnaie nationale, sachant que toute Nation a le droit de battre monnaie ?[/i]

    Avec toute mon amitié,

    Dominique[/b]

  2. [b]Nicolas Quint[/b] bonjour,

    Je ne vous connais pas et je ne veux vous connaitre me traiter de plagiat est indécent. Je regarde les publications des personnes que je connais et qui regardent les miennes, je ne savais même pas qu’un article sur les Agences de location était publié sur ce site. Je n’ai pas besoin de vous pour écrire, j’ai publié depuis 2006 quelque chose comme 500 articles je n’ai jamais copié sur quiconque.

    Je ne changerais rien à cet article, que cela vous déplaise ou pas.

    Par contre, il se peut que nous ayons consulté les mêmes sources, et comme les miennes sont multiples je ne les aient pas toutes citées.

    Elles sont :

    Le Monde.fr ici [url]http://abonnes.lemonde.fr/europe/article/2010/04/29/questions-sur-la-crise-grecque-pourquoi-jusqu-ou_1344386_3214.html[/url]

    Wikipédia ici [url]http://fr.wikipedia.org/wiki/Agence_de_notation_financière[/url]

    Crise financière ici [url]http://www.france-info.com/economie-finance-patrimoine-2010-04-28-crise-financiere-le-role-des-agences-de-notation-435274-22-24.html[/url]

    Les Agences de notation indiquées dans le texte ici [url]http://resultat-exploitations.blogs.liberation.fr/finances/2010/04/rating.html[/url]

    et puis ailleurs quelques bricoles

    Je vous prie de vous excuser.

    Et les vôtres quelles sont elles ?

    je ne vous salue pas,

    Anido

  3. [b]Anido[/b],

    effectivement, [b]Nicolas Quint[/b] ne sait pas du tout ce que signifient les sources… [i]De là à t’accuser de plagiat, il y a un pas qu’il n’aurait pas dû franchir, d’autant que son accusation n’est pas fondée…[/i]
    J’ai été tenté d’intervenir à son commentaire… [i]Mais, n’ayant aucune connaissance du sujet développé dans ton article, j’ai préféré te laisser le soin de répondre à ce Monsieur…, ce que tu as fait avec brio ![/i]

    J’espère que [b]Nicolas [/b][b]Quint [/b]viendra te présenter ses excuses, ici, sous ton article…

    Pour en revenir à ton article, et, surtout pour compléter les questions que je te posais, [i][i]- penses-tu que cette crise grecque puisse mettre l’€ en péril ?
    – penses-tu qu’on aurait dû éviter d’accepter de nouveaux pays à l’Union Européenne ?
    – penses-tu que la Présidence de l’Union Européenne, que la Commission Européenne… sont inefficaces face à cette crise grecque ?[/i][/i]

    Avec toute mon amitié,

    [b]Dominique[/b]

  4. [b]Dominique[/b] bonjour,

    Je n’ai pu te répondre de suite, mais je le fais maintenant.

    De mémoire, je n’ai jamais constaté, vu ou entendu que des banques auraient pu mettre en faillite une Nation.

    Par contre si elle n’a plus d’argent pour faire face à ses charges et qu’on ne veut pas lui en donner par ce qu’elle serait insolvable, il lui resterait à vendre des biens je suppose, c’est une expérience qui est sans antécédents.

    Je ne peux répondre autre chose tant le problème est délicat.

    Quand à l’Euro, tous ne peuvent soutenir sa cote elle est trop forte par rapport au dollar, il ne permet pas la souplesse d’une dévaluation pour certains pays ce qui leurs permettraient de s’adapter à leurs possibilités du moment quitte ensuite à réévaluer pour réintégrer la zone Euro.

    C’est une grave lacune, les textes n’ont pas prévus cette souplesse.

    Comme je l’ai écrit, la faute vient aussi d’avoir accepté des pays sans potentiel suffisant pour faire face à des situations de crise comme celle que nous avons.

    La Grèce à trop de fonctionnaires qui lui bouffent en salaire ses possibilités, ils représentent 40 % du PIB c’est énorme.

    Or ces fonctionnaires trop puissants n’acceptent rien, ils vont faire porter l’augmentation des impôts sur l’ensemble du pays alors que ce sont eux les nantis.

    La Grèce n’a pas de grandes industries, elle achète presque tout, c’est un beau pays mais pauvre économiquement.

    Tout cela fait que l’Allemagne est réticente avec raison.

    Bien, à toi,

    Anido

  5. [b]Je vois… Mais, Anido, penses-tu que la France devrait se trouvée confrontée à ce même problème vécu par la Grèce ?
    Bien à toi,
    Dominique[/b]

  6. [b]Dominique[/b],

    Je n’attends rien de cette personne qui s’est comporté sans réfléchir m’accusant de plagiat alors que je ne le connais pas, et que je n’ai même pas vu son article, c’est un imbécile d’agir ainsi.

    Mettre l’Euro en péril cela dépend ce que tu entends par péril ?

    Par contre, il peut mettre en évidence une dévaluation sans être une en fait pour permettre à la Grèce de faire face à son déficit. Une dévaluation de 10¨% et les déficits sont résorbés.
    10 % porterait le dollar à 1,2 € au lieu de 1,35, c’est encore acceptable et ferait du bien à notre économie.

    Nous avons trop accepté de Nations et cela se retourne contre nous.

    La Commission Européenne aura bien des difficultés à trancher les intérêts ne sont pas tous les mêmes, elle est inefficace pour résoudre.

    Bien à toi,

    Anido

  7. [b]Effectivement, Anido, j’ai bien lu cet article de Nicolas Quint ! Et, de ta part, je n’ai constaté aucun plagiat, d’autant que cet « illustre » personnage a très certainement dû se servir des mêmes sources que les tiennes… [i]Bref, il y en a toujours qui veulent se mettre en valeur, quitte à balancer des accusations mensongères, alors qu’ils ignorent totalement le sens de ce mot « PLAGIAT »…
    [/i]
    Je pense, pour revenir au sujet de ton article, que l’Union Européenne aurait dû rester telle qu’elle était avec les états créateurs et les nouveaux comme l’Espagne, le Portugal… Cette Union n’aurait jamais dû accepter de nouveaux états-membres…
    De plus, à mon humble avis, l’€ constitue, pour les pays les plus riches de l’UE, un véritable danger, danger justement constitué par l’apparition de ces pays, qui ne respectent pas les normes édictées…

    Alors, ne devrions-nous pas revenir aux monnaies nationales ?

    Avec toute mon amitié,

    Dominique [/b]

  8. [b]Dominique[/b],

    Je pense en effet vu la tournure des évènements qu’il serait sage de permettre à certains pays de sortir de la zone Euro.

    L’Allemagne était contre l’élargissement comme je l’ai écrit, elle avait raison, c’est nous je crois qui avons poussée.

    Respecter les normes édictées c’est aisé à dire mais pas aisé à faire.

    Dans mon article puisque tu l’as lu en entier, je mets en évidence les charges incompressibles qu’il convient d’assurer. Dans une situation de misère elles deviennent incontournables, mais elles ne rapportent rien, ce n’est que de la dépense.

    Ce n’est pas une mauvaise gestion, c’est une gestion humaine qui économiquement ne fait pas renter d’argent dans les caisses.

    Revenir aux monnaies nationales ce n’est pas prévu dans les textes, est-ce que ce serait un bien ? Pour certains probablement afin d’avoir plus de souplesse comme je l’ai écrit.

    L’Euro constitue un verrou qui en fait n’a rien apporté, mais nous à couté.

    L’Union ne tiendra pas, trop diverse dans ses composantes, elle ne peut agir avec unité les intérêts des Nations sont incompatibles entres eux.

    Bien à toi,

    Anido

  9. [b]Dominique[/b],

    La France à des ressources, nous somme 64 millions et la Grèce de l’ordre de 10 millions.

    Nous sommes un pays industrialisé, la Grèce presque pas, c’est énorme comme différence.

    Nous avons les moyens de faire face en modifiant notre politique par une meilleure politique de répartition de la richesse sans augmenter les déficits.

    Une meilleure répartition de la richesse permet de la consommation qui donne de la croissance, le gouvernement à tout faux ce n’est pas en serrant la vis des Français que notre déficit se réduira, bien au contraire il faudra dépenser sans recette pour soutenir les Français hors de l’eau.

    Les cadeaux faits n’ont rien rapportés, l’argent est parti ailleurs, je l’ai écrit de nombreuses fois.

    Bien à toi,

    Anido

  10. Meme pas vu mon article ? Alors que vous mettez un lien dessus en milieu du votre ?
    Tout le passage sur les notes est IDENTIQUE.
    Ensuite, comparez. Chez vous :
    « En fait, elles donnent une tendance qui est liée aux mauvaises nouvelles pour rattraper ce qu’elles auraient dû voir. Or, tout prêteur peut se faire une assez bonne idée de la situation de la Grèce à partir des mauvaises nouvelles que donne le Premier ministre, déficit à 14% du PIB, probable révision à la hausse de ce déficit et à la baisse de la croissance du PIB, et malgré cela, chaque fois qu’une dégradation de notation intervient, aussi redondante soit-elle avec l’information existante, elle provoque de nouvelles paniques. »
    Chez moi :
    « Plus grave, et on le voit dans la crise européenne actuelle, le fait que les agences sur-réagissent aux mauvaises nouvelles pour rattraper ce qu’elles auraient dû voir avant plombe un marché qui a déjà eu vent des mauvaises nouvelles. Ainsi, l’effet paradoxal est que tout prêteur peut se faire une assez bonne idée de la situation de la Grèce à partir même des mauvaises nouvelles que donne le Premier ministre (déficit à 14% du PIB, probable révision à la hausse de ce déficit et à la baisse de la croissance du PIB) et malgré cela, chaque fois qu’une dégradation de notation intervient, aussi redondante soit-elle avec l’information existante, elle provoque de nouvelles paniques. »

    AUSSI REDONDANTE SOIT-ELLE … un vrai hasard de le retrouver dans 2 articles le même jour …

  11. @Dominique Dutilloy : sourcer, c’est récupérer des information en citant l’auteur. Plagier, c’est récupérer des tournures de phrase entières.
    Lisez les duux (ce que vous n’avez pas fait) et vous verrez dans quelle catégorie nous sommes.
    Mais bon, je ne vais pas insister pour une page qui a fait 114 hits quand la mienne est proche de 10.000 …

  12. [quote][b][i]« … sourcer, c’est récupérer des information en citant l’auteur. Plagier, c’est récupérer des tournures de phrase entières.
    Lisez les deux (ce que vous n’avez pas fait) et vous verrez dans quelle catégorie nous sommes.
    Mais bon, je ne vais pas insister pour une page qui a fait 114 hits quand la mienne est proche de 10.000 … »[/i][/b][/quote]
    [b]Monsieur Nicolas Quint[/b], j’ose espérer que vous n’allez pas me faire une leçon sur les sources… Je suis un journaliste professionnel, et, je sais lire, [u][i]ce que j’ai fait attentivement en ce qui concerne l’article de [b]Anidom Nidolga[/b] et le vôtre[/i][/u], ce qui m’a permis de constater que vous ne pouvez guère accuser l’auteur de ce papier d’avoir commis un plagiat…, le nombre de hits ne rentrant pas, pour moi, en ligne de compte !

    [b]/… 1[/b]

  13. @Dutilloy : évidemment comme vous participez au site, difficile d’être objectif …
    Ce site est tout à fait intéressant mais c’est dommage d’employer des méthodes comme celles-là
    Si vous voulez sourcer, allez sur l’INSEE, l’OCDE, le FMI, etc etc
    Paluchez vous les doc en anglais de 30 pages etc etc
    c’est cela être un journaliste (je pense, je ne me targue pas de l’être …)

  14. [b]Suite de ma réponse à Monsieur Nicolas Quint[/b]
    Monsieur Nicolas Quint, cette phrase de [b]Anidom [/b][b]Nidolga [/b]: [i][b]« Que sont ces fameuses notes … »[/b][/i], en bleu, comme vous le constaterez à la relecture de son article, puisqu’il vous suffisait de cliquer sur [i][b][b]« Que sont ces fameuses notes »[/b][/b][/i], pour aboutir sur votre propre article : [b][i][i]« Les agences de notation, comment ça marche ? » [/i][/i][ [url]http://resultat-exploitations.blogs.liberation.fr/finances/2010/04/rating.html[/url] ][/b], publié le 29 avril 2010…

    [b][b] /… 2[/b][/b]

  15. calculez en la probabilité sachant qu’il existe 24 lettres et une dizaine de signes orthographiques ! ah le dieu hasard , c’est comme pour la création du monde !
    « L’escalier de la science est l’échelle de Jacob, il ne s’achève qu’aux pieds de Dieu. »

    Albert Einstein

  16. [b][b]Suite et fin de ma réponse à Monsieur Nicolas Quint[/b][/b]

    Pire encore de votre part, [b]Monsieur Nicolas Quint[/b], ce paragraphe rédigé par [b][b]Anidom Nidolga[/b][/b] :
    [quote][quote][i][b]« En fait, elles donnent une tendance qui est liée aux mauvaises nouvelles pour rattraper ce qu’elles auraient dû voir. Or, tout prêteur peut se faire une assez bonne idée de la situation de la Grèce à partir des mauvaises nouvelles que donne le Premier ministre, déficit à 14% du PIB, probable révision à la hausse de ce déficit et à la baisse de la croissance du PIB, et malgré cela, chaque fois qu’une dégradation de notation intervient, aussi redondante soit-elle avec l’information existante, elle provoque de nouvelles paniques. Les dégradations de notations renforcent ainsi l’aspect grégaire des marchés, élaborés en groupe par le fait que les investisseurs institutionnels lisent les mêmes journaux, sortent des mêmes écoles écoutent les mêmes économistes, c’est donc un microcosme vivant en autarcie. Mais, elles jouent leur rôle dans le cadre des emprunts d’État, la note importe peu ce sont les tendances qu’elles montrent associées aux situations économiques connues des pays. »[/b][/i][/quote][/quote]
    [b],[/b]
    me semble bien différente de ce paragraphe, qu’il aurait, selon vous, rédigé :
    [quote][quote][quote][b][i] »En fait, elles donnent une tendance qui est liée aux mauvaises nouvelles pour rattraper ce qu’elles auraient dû voir. Or, tout prêteur peut se faire une assez bonne idée de la situation de la Grèce à partir des mauvaises nouvelles que donne le Premier ministre, déficit à 14% du PIB, probable révision à la hausse de ce déficit et à la baisse de la croissance du PIB, et malgré cela, chaque fois qu’une dégradation de notation intervient, aussi redondante soit-elle avec l’information existante, elle provoque de nouvelles paniques. »[/i][/b][/quote][/quote][/quote]
    Alors, de vous à moi, [b]Monsieur Nicolas Quint[/b], où y a-t-il plagiat ?
    Pour le reste, je laisse le soin, à [b]Anidom Nidolga[/b], de vous répondre !

    [b]/… 3[/b]

  17. [b]Anido[/b],

    je te remercie d’avoir répondu à toutes mes questions…

    Cependant,
    [i]- que se passerait-il si, sous la pression allemande, la Grèce n’obtenait aucun prêt ?
    – est-il possible de faire sortir, de la zone €uro, tout pays qui se retrouverait totalement déficitaire ?
    – est-il possible que cette crise majeure face éclater l’Union Européenne ?[/i]

    Avec toute mon amitié,

    [b]Dominique[/b]

  18. excusez moi , erreur orthographique :
    P= 1/34^n
    n étant le nombre de caractères du message !
    la probabililité dans les cas présent de créer 2 fois le meme message par des voies indépendantes est extrèmement faible .

  19. [b]Monsieur Nicolas Quint, je ne lis pas très bien l’anglais économique ; de plus, je ne suis pas du tout spécialisé dans les affaires économiques, financières, boursières, bancaires ; par ailleurs, n’étant pas, et, n’ayant jamais été Secrétaire de Rédaction, je ne suis pas spécialisé dans la comptabilité du nombre de signes contenus dans un article… Puis, je vous prierais de lire les parties 1, 2 et 3 de ma réponse…
    Je suis sur le site, mais j’ai fait virer des rédacteurs, qui commettaient des plagiats ! Alors, ne venez pas me faire la morale en parlant de la Foire du Trône dont je n’ai rien à cirer dans le cas présent…

    Pour le reste, je laisse le soin, à Monsieur Anidom Nidolga, de vous répondre comme il se doit !

    Je ne vous salue pas !

    Dominique Dutilloy[/b]

  20. [b]Nicolas Quint[/b],

    Effectivement je pensais que vous aviez posté sur ce site, et bien je me suis trompé puisque vous êtes l’auteur de l’article [b]que j’ai cité en référence dans mon article.[/b]

    Effectivement j’y ai pris des informations concernant les notations et vous devriez en être fier, je ne fais pas cela à tous les articles que je lis.

    Et vous, d’où tenez-vous ces informations, [b]vous êtes ingénieur informaticien aussi économiste et banquier ?[/b], [u]Donnez vos sources ![/u]

    Vous avez commenté des informations que vous avez obtenues je ne sais comment [b]j’attends de vous des explications[/b], or, qu’ai-je fais, j’ai fait la même chose que vous mais en plus [u][b]j’ai donné dans mon article la source alors que vous vous ne citez rien dans le vôtre ![/b][/u]

    De plus j’ai beaucoup apporté d’une façon différente de la vôtre pas avec le même esprit.

    Sans les notations, j’ai copié

    [b] »Plus grave, et on le voit dans la crise européenne actuelle, le fait que les agences sur-réagissent aux mauvaises nouvelles pour rattraper ce qu’elles auraient dû voir avant plombe un marché qui a déjà eu vent des mauvaises nouvelles. Ainsi, l’effet paradoxal est que tout prêteur peut se faire une assez bonne idée de la situation de la Grèce à partir même des mauvaises nouvelles que donne le Premier ministre (déficit à 14% du PIB, probable révision à la hausse de ce déficit et à la baisse de la croissance du PIB) et malgré cela, chaque fois qu’une dégradation de notation intervient, aussi redondante soit-elle avec l’information existante, elle provoque de nouvelles paniques. » [/b]

    C’est vrai cela fait 10 à 11 lignes sur 130 a peu près sans compter les notations.

    Vous n’êtes pas honnête quand vous m’accusez de plagiat. Savez-vous ce qu’est un plagiat, vous ne savez pas.

    [u][b]Un plagiat est la base de toutes littératures, excepté la première dont l’auteur est inconnu.
    [/b][/u]
    Voyez-vous, je vous apprends la base de l’écriture journalistique.

    Anido

  21. [b]Dominique[/b],

    Inutile d’insister que [b]Nicolas Quint[/b] nous donne ses sources !

    J’ai dans mon article donné la source de mes informations, je n’ai donc pas plagié et lui dans le sein il ne donne aucune source, aurait’il deviné les caractéristiques des notations ?

    Aurait’il plagier en s’appropriant [u][b]indûment[/b][/u] des passages d’un article qu’il ne définit pas ?

    En outre je lui ai donné la définition du plagiat.

    Bien à toi,

    Anido

  22. [b]Entendu Anido, mais si il m’attaque, je serai obligé de lui répondre comme il se doit…

    Avec toute mon amitié,

    Dominique[/b]

  23. [b]Dominique[/b] ,

    Que fera la Grèce si elle n’obtenait aucun prêt, elle serait contrainte de vivre avec ce qu’elle a en réduisant au maximum ses dépenses c’est dire mettre son peuple dans une misère noire.

    En fait cette situation n’a pas d’antécédent, il est donc impossible de prévoir un tel scénario.

    Elle vient d’annoncer réduction de 30% du salaire, du 13ème mois de salaire et de 60 % du 14ème mois aux fonctionnaires, une augmentation de 2 points de la TVA à 21 % et gel des pensions de retraite des fonctionnaires et du privé. Une réduction de 7% des revenus et des primes des entreprises publiques et organismes financés par l’État, et porte l’âge moyen du départ en retraite de 53 à 67 ans.

    Ce programme doit permettre une économie de 4,8 milliards d’euros.

    De plus les taxes sur l’alcool bondiraient de +20% et celles sur le tabac de +63% à 65%. Idem pour les carburants (+8 centimes par litre d’essence et +3 centimes par litre de diesel). le gouvernement va également instaurer de nouvelles taxes sur des produits de luxe (voitures de luxe, yachts, hélicoptères privés, etc.). Enfin, la réforme fiscale adoptée le 14 avril dernier par le Parlement Grec prévoit une plus forte imposition des hauts revenus, de la fortune foncière de l’Église de Grèce et un renforcement de la lutte contre la fraude fiscale.

    Un véritable plan d’austérité.

    Bien à toi,

    Anido

  24. [b]Mais, Anido, tout ce que tu m’annonces pour la Grèce, cela risque de causer une véritable révolution, car, j’imagine mal les citoyens grecs admettre qu’un tel plan de rigueur soit nécessaire… [i]En fait, il n’est pas normal que des populations paient des erreurs manifestes commises par leurs gouvernants ![/i]
    Bien à toi,
    Dominique[/b]

  25. Aucune source ? il y a 11 liens hypertextes dans mon post …
    mais ce sont des sources, hein, j’ai pas repiqué des phrases, juste des chiffres ou citations
    je n’ai pas dit que l’article que vous avez écrit était IDENTIQUE mais les tournures de phrases utilisées sont suffisamment identiques pour voir d’où vient l' »inspiration »
    Vous pouvez chercher sur Google en prenant des passages de mon post pour voir si mes phrases sont reprises ou inspirées d’ailleurs, si vous avez du temps à perdre
    Je ne suis pas journaliste, oui, ex-informaticien et bossant dans la finance mais j’ouvre mon Word et je tape mes phrases comme un grand

  26. « Un plagiat est la base de toutes littératures, excepté la première dont l’auteur est inconnu. » eeuhhh, votre article c’est pas forcément de la littérature (le mien non plus).
    Le plagiat DES IDEES bien sur, s’inspirer, reprendre, amender, passer, c’est la vie même des idées
    Mais on ne plagie pas LE TEXTE même …

  27. Au fait, ça n’est pas « A mains égard » mais « A maints égards »
    Juste en passant
    Un journaliste ne doit pas vérifier l’orthographe ?

    Oh j’ai retrouvé une autre partie qui me dit quelque chose :

    « D’après DSK, il ne faut pas trop croire à ce que disent les Agences de notation qui sont payées par ceux qu’elles notent. Le soupçon est toujours présent quant à la sur notation de certains organismes qui pourraient se montrer généreux. Surtout, on leur reproche de ne pas avoir vu venir toutes les différentes crises récentes, crise des subprimes où les agences donnaient de très bonnes notes à certains actifs quelques semaines seulement avant qu’on les qualifie de toxiques, éclatement de la bulle Internet, effondrement bancaire Islandais.  »

    Ca commence à faire beaucoup de lignes sur 130 …

  28. [b][b]Monsieur Nicolas Quint, votre mauvaise foi est évidente

    1°) [u]voici le paragraphe de Anidom Nidolga[/u] :[/b][/b]
    [quote][quote][b][b][i][i]« En fait, elles donnent une tendance qui est liée aux mauvaises nouvelles pour rattraper ce qu’elles auraient dû voir. Or, tout prêteur peut se faire une assez bonne idée de la situation de la Grèce à partir des mauvaises nouvelles que donne le Premier ministre, déficit à 14% du PIB, probable révision à la hausse de ce déficit et à la baisse de la croissance du PIB, et malgré cela, chaque fois qu’une dégradation de notation intervient, aussi redondante soit-elle avec l’information existante, elle provoque de nouvelles paniques. Les dégradations de notations renforcent ainsi l’aspect grégaire des marchés, élaborés en groupe par le fait que les investisseurs institutionnels lisent les mêmes journaux, sortent des mêmes écoles écoutent les mêmes économistes, c’est donc un microcosme vivant en autarcie. Mais, elles jouent leur rôle dans le cadre des emprunts d’État, la note importe peu ce sont les tendances qu’elles montrent associées aux situations économiques connues des pays. »[/i][/i][/b][/b][/quote][/quote]
    [b]2°) [u]Voici le paragraphe, que Anidom Nidolga aurait, selon vous, rédigé, mais qui est bien différent[/u] :[/b]
    [quote][quote][quote][i][b] »En fait, elles donnent une tendance qui est liée aux mauvaises nouvelles pour rattraper ce qu’elles auraient dû voir. Or, tout prêteur peut se faire une assez bonne idée de la situation de la Grèce à partir des mauvaises nouvelles que donne le Premier ministre, déficit à 14% du PIB, probable révision à la hausse de ce déficit et à la baisse de la croissance du PIB, et malgré cela, chaque fois qu’une dégradation de notation intervient, aussi redondante soit-elle avec l’information existante, elle provoque de nouvelles paniques. »[/b][/i][/quote][/quote][/quote]
    [b][b]Maintenant, je laisse le soin, à Anidom Nidolga, de vous répondre comme il se doit ![/b][/b]

  29. Ben non justement, il l’a pas rédigé … En gras, tout ce qui vient de « chez moi » au mot près :
    En fait, elles donnent une tendance qui est liée[b] aux mauvaises nouvelles pour rattraper ce qu’elles auraient dû voir[/b]. Or, [b]tout prêteur peut se faire une assez bonne idée de la situation de la Grèce à partir des mauvaises nouvelles que donne le Premier ministre, déficit à 14% du PIB, probable révision à la hausse de ce déficit et à la baisse de la croissance du PIB[/b], [b]et malgré cela, chaque fois qu’une dégradation de notation intervient, aussi redondante soit-elle avec l’information existante, elle provoque de nouvelles paniques[/b]

  30. Autre exemple, en gras ce qui vient de chez moi au mot près :

    « [b]Le soupçon est toujours présent quant à la sur notation de certains organismes qui pourraient se montrer généreux[/b]. [b]Surtout, on leur reproche de ne pas avoir vu venir toutes les différentes crises récentes, crise des subprimes où les agences donnaient de très bonnes notes à certains actifs quelques semaines seulement avant qu’on les qualifie de toxiques, éclatement de la bulle Internet, effondrement bancaire Islandais.[/b]  »

  31. Ca, ça vient de chez moi (merci pour le lien). Pour répondre à votre question, j’ai été sur le site de S&P et j’ai lu leur notice sur leur barême de notation :

    [b]* D’abord le fameux AAA : c’est la crème de la crème, les investissements considérés comme les plus sûrs (risque quasi nul de faillite à 3 ans). L’Allemagne fait partie de ce club très fermé ainsi que la France.

    * AA+, AA, AA- : du plus sûr au moins sûr, les investissements de «bonne qualité». L’Espagne est passée hier à de AA+ à AA, même note que l’Irlande. Sa note reste solide mais la tendance est négative

    * A+, A, A- : qualité moyenne. Le Portugal a été abaissé cette semaine à A-. L’Italie est A+

    * BBB+, BBB, BBB- : qualité moyenne inférieure

    * BB+, BB, BB- : investissement considéré comme spéculatif, et donc risqué. On parle aussi de junk bonds, obligations pourries. Le risque de faillite estimé est de 23% à 3 ans. La Grèce est en BB+ en court-terme et BB en long-terme

    * B+, B, B- : hautement spéculatif

    * CCC+, CCC, CCC- : Mauvaise condition, au bord de la faillite

    * D : défaut de paiement.[/b]

  32. « [b]Elles entretiennent aussi une spirale mortelle puisque chaque dégradation fait monter les taux d’emprunt[/b], ayant renforcé [b]la mauvaise situation de la Grèce, justifiant une nouvelle dégradation[/b]. En fait, il suffit d’infliger à un pays, qui est dans le besoin, une mauvaise note pour faire monter les taux et lui piquer encore plus d’argent, c’est cruel mais non dénué de réalité. »

  33. Aussi :

    [b]Les dégradations de notations renforcent ainsi l’aspect grégaire des marchés.[/b]

    Bon allez, j’arrête là …

  34. P= 1/34^n ou la marche implacable du hasard vers le néant !
    n dans le cas qui nous occupe est supérieur à 500
    34 puissance 500 c’est déjà qq chose !!!!
    et son inverse c’est moins que epsilon =
    probabilité pour que le texte n’ait pas été de la même source.

  35. [b]Veritas, pourriez-vous traduire pour les lecteurs qui ne sont pas forcément matheux ?[/b]

  36. Nicolas Quint bonjour,

    Que l’article que j’ai écrit ait pour référence principale le votre je ne m’en suis pas caché puisque je l’ai signalé, c’est d’ailleurs le meilleur article que j’ai trouvé sur Google traitant de ce sujet, et comme je suis sérieux j’y ai pris ce que je trouvais d’essentiel pour l’information de mes lecteurs.

    En cela, je vous fait une publicité supplémentaire que vous n’auriez pas.

    C’est vrai certaines parties sont reprises qui sont écrites dans votre texte dont le lien est présenté, donc le lecteur peut aisément le lire et trouver qu’effectivement que dans mon texte y figure des éléments du vôtre, ce qui montre que ce que j’écris est sérieux et que ce que j’ai complété aussi, car ce n’est pas votre texte, c’est beaucoup du mien sur le plan politique et philosophique ce que vous ne faites pas, restant dans la technique économique de votre métier.

    Ce qu’il faut comprendre dans ce que j’ai écrit c’est la philosophie politique de cette finance, et il aurait été souhaitable que vous vous intéressiez à ce problème plutôt qu’à des questions de copies qui intéressent peu de monde.

    En tant que directeur financier, maintenant que je vous connais un peu mieux, pourquoi esquivez-vous ce problème qui est en somme la base de la pensée de mon article, vous auriez peur d’entrer dans le débat qu’il veut inspirer, non vous vous attachez à des copies de phrases est-ce possible que vous soyez si petit ?

    D’ailleurs me reprendre sur le t de « à maints égards » montre que vous avez l’esprit étroit c’est bien ce que je pense de beaucoup de directeurs financiers.

    Je ne connais pas votre pas âge mais, cher Monsieur, vous avez encore beaucoup à apprendre de la vie.

    Anido

  37. [b]Dominique[/b] bonjour,

    « il n’est pas normal que des populations paient des erreurs manifestes commises par leurs gouvernants ! »

    Tout à fait Dominique, mais les citoyens doivent être raisonnables aussi.

    Si les Grecs ont de tels avantages 13èmme et 14ème mois, une retraite d’âge moyen à 53 ans c’est qu’ils ont agit pour les avoir, et leur gouvernement de l’époque à certainement dû plier devant la menace de ses fonctionnaires.

    Qu’avons nous fait en donnant aux cheminots les avantages qu’ils ont, qu’avons nous fait en donnant aux fonctionnaires de la finance les avantages qu’ils ont et je pourrais énumérer ainsi beaucoup d’avantages par exemple la retraite de la fonction publique qui est en moyenne de 1689 € bruts par mois alors que celle du privé est de 1065 € bruts par mois !

    Il faut donc tout considérer, d’une part la faiblesse de leur gouvernement tardant à répondre par un plan d’austérité et d’autre part les avantages que les fonctionnaires ont eus par leur pression syndicale.
    En outre, les manifestations actuelles montrent bien qu’ils sont contre toute remise en cause de leurs avantages quitte à mettre leur pays dans une situation plus catastrophique.

    Dans ces pays de la Méditerranée les gouvernements favorisent largement les « [b]impiégati[/b] » pour reprendre un mot Italien définissant les privilégiés des banques et autres institutions ainsi que les fonctionnaires pour l’État.

    Bien à toi,

    Anido

  38. La crise Grecque à en soi du bon, elle permet à l’Union de mettre sa politique en phase avec la réalité.

    Il est bien connu que c’est en faisant des erreurs que l’on s’améliore.

    Elle nous montre que l’on ne peut accepter quiconque présentant une bonne volonté cela ne suffit pas, il faut aussi que nos gouvernances soient semblables ainsi que nos potentialités et nos mœurs, et en écrivant cela, je pense à la Turquie qui se presse à nos portes.

    Tous les pays ne sont pas en mesure d’assurer la stabilité de l’Euro, la preuve nous en est donnée, pour cela, il faudrait que la gouvernance des pays aient cet objectif.

    Le gouvernement Papandréou a succédé à un gouvernement qui lui a laissé une ardoise de 9 milliards d’Euro à rembourser le 19 mai sans cela c’est la faillite. Or le Gouvernement Papandéou, n’a pas le moindre euro, il doit donc emprunter.

    Les États membres ne devraient pas être totalement libres de faire ce qu’ils veulent et de mentir, ils mettent l’Union dans une situation de dépendance et là, l’Allemagne a parfaitement raison de ne pas vouloir payer, mais dans ce cas, il faut que la Grèce sorte de la zone Euro, ce que les textes ne prévoient pas.

    Ils devraient être revus, mais, plus que tout, l’Union devrait avoir un regard inquisiteur sur les pays afin que ceux-ci ne mentent pas.

    Dans ce cas, les pays accepteraient-ils d’être contrôles par des experts ?

    On voit que l’Union telle qu’elle est construite, n’est pas viable à terme sans un remodelage de sa gouvernance.

    Anido

  39. USA, AAA !!!!!!!!
    aux États-Unis, un rapport du bureau du budget
    du Congrès (CBO) publié mercredi met en garde contre une
    explosion de la dette publique nette, susceptible d’atteindre
    100% du produit intérieur brut en 2021 si rien n’est fait pour
    corriger la trajectoire actuelle.

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