« Si la gauche arrive au pouvoir, la France va perdre son triple A ! » Voilà le genre de message qui pourrait bien faire du dégât dans les isoloirs. Eh oui, c’est bien connu, la gauche est dépensière, elle vide les caisses quand elle est au pouvoir. Des idées reçues qui ont la vie dure. N’empêche que ce genre de rumeur balancée dans les médias qui s’empresseraient de faire monter la sauce, je ne donne pas cher du candidat du PS.
C’est aussi le leitmotiv de monsieur Copé qui répète à qui veut l’entendre que les riches iront mettre leurs billes ailleurs. « Si les autorités françaises ne poursuivent pas la réforme du système de retraites, ne continuent pas de modifier le système de Sécurité sociale et ne consolident pas la situation budgétaire face à la hausse des dépenses de santé et de retraites, il est peu probable que Standard and Poor’s maintienne sa note AAA ». Voilà ce qu’on pouvait lire dans le Figaro en juin. C’est clairement un appel à l’austérité prôné par la premier ministre, le tour de vis est indispensable. Benoit Hamon a beau clamer que ce ne sont pas les agences de notation qui vont imposer la politique du parti socialiste, une communication bien menée pourrait créer un effet de panique. « Si le PS arrive au pouvoir, la France va subir le sort de la Grèce. » Ça pourrait faire très mal ! Il est donc indispensable que les candidats du PS soient très clairs sur la question. Parmi eux, Arnaud Montebourg et sa croisade « antimondialisation » risque de refroidir les dites agences, heureusement qu’il est le seul à y croire. Les mesures sociales indispensables et promises par le PS sont-elles compatibles avec la réduction des déficits ? c’est bien l’équation qu’il va falloir résoudre.
On voit que Nicolas Sarkozy a encore des atouts dans sa manche pour décrédibiliser son adversaire en mai 2012
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« LES RICHES IRONT METTRE LEURS BILLES AILLEURS »…
Sauf si la France décide de voter une LOI SUR L’INDIGNITÉ NATIONALE, fort opportune par les temps qui courent!
Une Loi comportant trois niveaux, en attente de régularisation des émigrés fiscaux : suspension des droits civiques, interdiction de gérer ses biens et saisie éventuelle des biens si non régularisation dans un délai raisonnable. Elle concernera les particuliers nationaux et étrangers exerçant en France, les entreprises françaises, filiales incluses, et les activités françaises des entreprises étrangères. Tous devront déclarer leurs revenus en France. En aucun cas, des sociétés, célébrités ou sportifs émigrés fiscaux ne pourrons représenter officiellement la France à l’international.