Un nom qui est certainement inconnu pour beaucoup de jeunes, et pourtant…
Ils sont rares les enfants, jeunes ou adultes qui n’ont pas, un jour chantonné une de ses balades.
Quelques titres vont vous mettre la puce à l’oreille :
« Petit garçon », « Il faut que je m’en aille», « jusqu’à la ceinture » « petites boites »…
Venu des antipodes, Graeme Allwright sera certainement le plus talentueux des artistes de la « contest song » française.
Ses engagements contre les essais nucléaires et contre l’extension de camp militaire au Larzac, lui vaudront une censure dans tous les médias.
C’est pourtant lui qui aura fait connaître aux français Léonard Cohen, Bob Dilan et les grands noms de la country music comme Woody Guthrie et Pete Seeger.
Je me souviens de ce jour de novembre 2006,
Je suis allé le chercher à paris, pour un concert dans les Ardennes.
Nous avions rendez-vous dans un bistro parisien.
Je l’ai vu arrivé, sa guitare dans le dos, pieds nus dans ses sandalettes, comme un vagabond, un clochard. J’ai eu l’impression, un instant, de me retrouver dans un livre de Jack Kerouac.
C’était tellement lui !
En une fraction de seconde, bon nombre de ses chansons me viennent.
Une allure fatiguée, une démarche hésitante, économe en mots, ce jour là, à cet instant, j’ai douté de sa capacité à assurer sur scène un concert digne du personnage.
Quelle erreur !
La scène le transcende, le corps se redresse, la voix est douce et nette, sans hésitation !
Le concert a duré plus de deux heures, avec une fraicheur et une jeunesse qui ferait pâlir bon nombre d’artistes.
Ce soir là, sur les planches de la salle Jean Vilar, à Revin, monsieur Graeme Allwright fête ses 80 ans !
Aujourd’hui 7 novembre 2011, il a 85 printemps, assurément il doit les fêter sur une autre scène de France ou d’ailleurs.
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Bel hommage! Ses chansons me trottent toujours dans la tête. Un artiste généreux!
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