L’Equipe de France et le malaise d’un groupe quidoute.


  Depuis la finale de la coupe du monde 2006,les départs de Zidane, Thuram,  Barthezet Makélélé, l’Equipe de France ne retrouve ni la stabilité ni sont statutspassé. Tout cela ajouté à l’étalage et au « bourrage de crâne » desmédias dés la plus jeunes âges des soit disent capacités de l’Equipe de France.

Leproblème ne viendrait-il pas des joueurs ?

 

  Tout d’abord, y a plusieurs explications auphénomène  de recul de cette équipe. Legroupe peut très bien s’entendre mais il faut un leader ou plutôt des leaders. Auparavant, Zidane était le leader technique sur le terrain et Thuram dans lesvestiaires. Aujourd’hui, plus personne !! Encore que Ribery peut remplacer Zidane dans un rôle moindre bien entendu, Zidane reste Zidane et la forme actuelle de Ribery ne peut le contredire. 

Maisil manque ce leader de groupe moral dirons-nous. Celui qui pousse à bloc sescoéquipiers. On le retrouve dans toutes les grandes équipes, Cannavaro enItalie, Terry ou Gerrard en Angleterre, Drogba en Côte d’Ivoire, Zanneti enArgentine… On retrouve ce même schéma dans les clubs. A ce jour, on parle deThierry Henry, bien entendu il c’est énervé contre Domenech (encore une autreproblème !), mais ce gars là doute déjà à Barcelone, quand Riberyreviendra, les conflits reviendrons… ; et le pire c’est qu’il crie contre le sélectionneur car ce dernier ne parle pas de jeu mais le pauvre Henry à part souffler quelques phrases inutiles ne parle pas une seule fois de jeu. C’est quand même incroyable !

 

Je ne m’attarde pas sur le problème Domenech qui est comme tout le monde le sait très préoccupant et dont on connaît déjà la fin de l’Histoire.

 

 

  Ensuite, on me dit chaque jour, je lis les journaux, en regardant dans les télés que « nous avons les meilleurs joueurs du monde ».  Mais quand on y regarde de plus près, c’est loin d’être la réalité, certes nous avons de bonsjoueurs mais il faut vraiment croire que nous avons toutes les vedettes ?Je ne crois pas.

Prenonsl’équipe qui a joué contre l’Irlande au match retour, match capital tout demême.

Commençons par le gardien, Lloris qui n’est pas à critiquer, futur grand gardien dedemain. Un peu juste peut-être contre le grandes équipes

Prenons maintenant la défense Sagna, Gllas, Escudé, Evra. Sur ces 4, un eul esttitulaire indiscutable en club : Evra. Et oui Gallas est barré carCampbell et Vermaelen, Sagna lutte quand même souvent et Escudé n’a pas jouéplus que Squillaci et Dragutinovic à Seville.

Lemilieu avec : les deux Diarra et Gourcuff. A.Diarra et Gourcuff font une bonne saison mais sont-ils auniveau international ? J’en doute. L.Diarra est sur le banc au Real.

Enattaque on a un titulaire ou du moins un grand joueur comme Anelka qui est forten Angleterre, un autre qui est sur le banc de Barcelone est qui n’est pas trèsfort en ce moment (loin d’être le meilleur à son poste) et enfin Gignac qui unfantôme cette année en club.

Lesautres sont Govou, Malouda et Squillaci qui sont bon mais eux aussi en dessousde bien d’autre.

 

Lesjoueurs sont la base de l’équipe et même si Mr.Domenech n’est pas un grandtacticien, il n’a pas à sa disposition « les plus grands joueurs demonde ».

Enattendant peut-être le renouveau de Benzema au Real Madrid et la montée enpuissance de Ribery.

 

 

  Enfin, depuis 1998, les médias nouspromettent des résultats, des victoires…. On parle d’un joueur qui revient àson plus haut niveau quand il joue 10 minutes, quand il marque un penalty ouqui effleure la balle lors d’une action amenant un but.

Tousles dimanche matin, sur une chaîne qui est la première, une émission relate desexploits des joueurs français à l’étranger ou en France. Son présentateur quiest qualifié par certains hommes de radios, de « footix » (entendrepar cela qu’un individu reste à l’époque de la victoire française en coupe dumonde et croît aux rêves des paroles de footballeur français.) est fier de nousprésenter ce qu’a manger Ribery, le 25 mars 2009 après un entraînement.

Tous les enfants qui regardent, ou qui ont regardé (comme moi !) ne se rendent pas compte qu’à l’étranger, au lieu de parler de la vie des joueurs qui n’enbouge pas une de la journée, et bien on discute de jeu, on essaye  de faire participer des jeunes aux débats, de regarder aussi les autres clubs même ceux qui frôle la relégation.

Les médias français sont aujourd’hui complètement à la rue, en Espagne, en Italie ou en Angleterre on discute, on débat de l’arbitrage par exemple, on faitavancer les choses.

 

Dans ce pays évolué qui est totalement médiatisé le football français s’enfonce un peu plus…irrémédiablement.