« L’égalité est un leurre. Vouloir l’atteindre est une gageure. Ce qu’il faudrait c’est limiter les effets de l’inégalité. » Voici une dissertation scolaire qui répond à la notation d’un devoir de Brevet Technicien Supérieur. Elle suit des règles (structure, forme, fond) imposées.
EGALITE ?
Des organisations diverses luttent chaque jour pour l’égalité de chacun, que ce soit pour l’égalité des sexes, de la religion, de la couleur de peau, de l’origine sociale, des orientations sexuelles. Chaque jour quelqu’un se bat pour la cause qu’il défend. Dans la société actuelle, l’égalité n’est qu’illusoire, vouloir l’atteindre semble irréalisable. C’est pourquoi, la seule chose à faire est de limiter ses effets. En quoi le terme d’égalité perd son sens ? Peut-on réellement limiter les effets de l’inégalité ? L’égalité est de plus en plus abstraite du point du vue social, c’est pourquoi de nombreux organismes sont mis en place afin de la préserver.
L’égalité est un leurre. En effet, dès la première seconde de notre vie, nous sommes différents. Nous naissons tous dans des milieux de vie différents, l’accès à la santé, à la scolarisation, à la culture et surtout à la protection n’est pas donné à tout le monde. Le milieu social a un impact important car il caractérise l’égalité des chances d’un enfant. Par exemple, un enfant issu d’une famille de classe ouvrière a moins de capital culturel et donc moins de chance de réussir comme l’explique la théorie du sociologue Bourdieu même si celle-ci reste contestable. Ses caractéristiques se déploient lors de la scolarisation, ainsi un enfant venant de famille aisée connait plus de facilité qu’un enfant venant d’un milieu populaire. Face à ses inégalités qui ne cessent de s’accroître, la vision d’un monde homogène est de plus en plus floue.
De plus l’égalité n’existe pas au sens social. Et pour cause l’origine sociale des parents joue sur la classe socioprofessionnelle des enfants. Les tableaux de mobilité sociale prouvent qu’il existe une certaine rigidité sociale. En effet, les enfants d’ouvriers ont plus de chance d’être ouvrier à leur tour que cadre, et cela est encore plus vrai avec les enfants d’agriculteurs. Au contraire, les enfants de cadres, plus encadrés, plus riches culturellement ont plus de chance d’être à leur tour cadre plutôt que de redescendre dans l’échelle sociale. Donc l’égalité des chances n’est pas, n’est qu’un patchwork d’illusions.
Enfin, mentalement, nous sommes tous différents. Il est difficile de trouver une copie conforme de soi-même à part le fait d’avoir un jumeau. La biologie n’a pas donné la même chance à tout le monde d’être idéalement intelligent, ainsi nous pouvons trouver des écrivains et des lecteurs, des peintres et des observateurs, des acteurs et des téléspectateurs, nous n’avons pas tous le même don. Par exemple, nous héritons des caractéristiques physiques de nos parents, mais physiologiquement tout n’est que pur hasard ? Chaque personne à des risques d’avoir un cancer, d’avoir une maladie incurable, ou encore d’être malade génétiquement comme la trisomie 21. Il s’agit d’inégalité qu’on ne peut expliquer, des inégalités inscrites dans nos gènes, dans nos chromosomes, dans chacune de nos cellules.
L’égalité est difficile à obtenir, il faut se contenter de préserver ses valeurs, de limiter l’inégalité par des règles, des organismes.
En effet, il faut limiter les effets de ces inégalités. La loi peut le permettre puisque celle-ci fait en sorte que chaque individu est jugé de façon égale peu importe le niveau de vie, sa classe sociale. Par exemple, une personne ayant commis un délit, pauvre ou riche, blanche ou noire, a le droit d’être défendue par un avocat, et si elle n’en a pas les moyens elle se verra proposée un avocat commis d’office. De plus, deux personnes ayant commis le même crime ou délit doivent être jugées de la même manière et de façon à respecter la loi, c’est-à-dire aux codes pénaux et aux valeurs de la démocratie française qui promettent l’égalité. La loi est donc un moyen d’instaurer un minimum d’égalité entre les individus.
De plus, le gouvernement a un rôle prépondérant dans la réduction des inégalités. Il tente depuis le début du XXI e siècle de limiter les inégalités en mettant en place une certaine moyennisation de la société française. De ce fait, des mesures sont mises en place afin de limiter les inégalités financières, comme différentes taxes ou impôts mais aussi et surtout à travers les cotisations sociales. Les caisses d’allocations sociales protègent de la retraite, de la maladie, du chômage, la famille, et de l’exclusion sociale. Des prestations sociales sont versées aux personnes qui en ont le plus besoin, sauf les allocations familiales qui font toujours parlées d’elles. L’argent redistribué permet de moyenniser la société, c’est-à-dire tirer la société vers le milieu pour réduire l’écart d’inégalité.
Enfin pour limiter les inégalités, des mouvements sociaux ont fait leur apparition. Ceux-ci défendent des intérêts communs afin de venir en aide aux personnes auxquelles ils défendent leur cause. Cela peut aller des syndicats qui défendent les intérêts des travailleurs ainsi que les groupes de pressions que sont les lobbys aux associations qui défendent des idées qui préservent l’identité culturelle ou les valeurs humaines. Par exemple, les inégalités ont fait naître des organismes comme « Touche pas à mon pote » qui lutte contre le racisme, le mouvement de « gaypride » contre l’homophobie, et d’autres mouvement qui luttent dans l’intérêt des sans-papiers, sans abris. Donc ces mouvements préservent l’égalité, celle d’être un homme peu importe les religions, couleurs, orientations sexuelles, origines.
L’égalité est de plus en plus contestable, elle n’existe pas en elle-même à la naissance, mais des actions sont mises en place afin de l’améliorer, de l’intégrer car finalement c’est une valeur de notre république. L’égalité est un terme vicieux, illusoire mais plein d’espoir à la fois.
{youtube}CQ4GbcuBvUQ{/youtube}
Il y a tant d’autres choses à dire … A vous maintenant !
C’est dans la nature humaine de vouloir obtenir un peu de pouvoir pour écraser les autres. Prenez par exemple les syndics: ce sont des personnes comme les autres, pourtant, dès qu’elle sont cette fonction, elles en profitent pour en abuser.
Je connais peu de personnes qui ne pensent pas à obtenir le moindre privilège d’une situation qui pourrait leur être profitable.
METALLICA ♥♥
Très bel article et bonne synthèse je peux en témoigner, bravo 😉 ♥
[quote] Enfin, mentalement, nous sommes tous différents. Il est difficile de trouver [b]une copie conforme de soi-même[/b] à part le fait d’avoir un jumeau. [b]La biologie [/b]n’a pas donné la même chance à tout le monde d’être idéalement intelligent, ainsi nous pouvons trouver des écrivains et des lecteurs, des peintres et des observateurs, des acteurs et des téléspectateurs, nous n’avons [b]pas tous le même don.[/b] Par exemple, nous héritons d[b]es caractéristiques physiques de nos parents,[/b] mais physiologiquement tout n’est que pur hasard ?[/quote]
[b]Exact!Bonne réflexion Mandy!vouloir l’égalité en tout et râler toute sa vie sur ses handicaps ou sa naissance(son milieu,ses parents)n’arrange pas les choses,au contraire cela EMPOISONNE la vie!
Conclusion:[i]Accepter ou s’accepter!![/i](ce qui n’est pas tjs évident!)[/b]
Enguy,
C’est vrai, d’ailleurs c’est bien connu l’homme est un loup pour l’homme ! Dans un monde où chacun veut le pouvoir, écraser les autres, l’individualisme règne. L’individualisme, la règle d’or de notre société …
LBJ, merci ^^
Que dire d’autre ? Arrête de chanter ! 😛
Mozarine,
Je suis bien d’accord avec vous !
On passe son temps à se plaindre, à pleurer sur son sort alors qu’il y aura toujours pire, toujours mieux certes, mais pire on l’oublie souvent !
Il faut que les français arrêtent un peu de se plaindre et commencent à regarder autour d’eux, peut-être qu’après ils s’accepteront, mais là le chemin est encore long.
L’individualisme est la loi d’airain de notre société et non pas la règle d’or. Avant on savait s’en passer et c’était bien différent.
[quote]…
Mozarine,
Je suis bien d’accord avec vous !
On passe son temps à se plaindre, à pleurer sur son sort alors qu’il y aura toujours pire,….
Il faut que les français arrêtent un peu de se plaindre et commencent à regarder autour d’eux, peut-être qu’après ils s’accepteront, mais là le chemin est encore long. [/quote]
Va dire çà à la grand-mère qui vit avec une retraite de 500 €/mois ou au paysan ruiné par Bruxelles qui cherche la corde pour se pendre.
Dès lors déjà on l’on a un PC c’est que déjà on a les moyens de se payer un abonnement et un ordinateur. Là déjà on est un privilégié. Si je rajouter le tél portable, là on grimpe dans l’échelle sociale. ;D
Ici sur C4N nous sommes tous des privilégiés. J’en connais des centaines à cet instant précis qui se cherchent un abri au sec où passer la nuit.
[quote]Ici sur C4N nous sommes tous des privilégiés. J’en connais des centaines à cet instant précis qui se cherchent un abri au sec où passer la nuit[/quote]
Conclusions:arrêtons de nous plaindre pour tout et pour rien!(c’est ce que dit Mandy)
[b]OUPS, suis en retard dans mes lectures :
Encore une fois :
« Je reviendrai », je dois d’abord passer chez Jacques (Monnet), mais j’ai VOTÉ, AIMÉ, TWEETÉ.
Super comme d’habitude; mais je reviendrai
Bises
SOPHY[/b]
Je crois qu’il n’y a pas grand chose à rajouter à vos commentaires 😀
Merci Sophy, à bientôt 🙂
[b]Si Mandy on peut ajouter quelque chose, vous avez ému par ce texte de nombreux amis facebookiens, croyez moi, on a parlé de vos talents sur Facebook !
Une Note, en correctrice de cette dissertation ?
20/20, a afficher dans la classe.
[/b]
AHHHH ???? Je ne savais pas Sophy !
Où ça ? ;D
Merci 🙂
[b]Pas facile de vous les retrouver, en discussion instantanées, et sur la page de Gautron Françoise, [/b]
Formulé autrement, votre propos serait « L’ascenseur social, moteur de toute société, est presque totalement bloqué »
« Ascenseur social » est évidement à entendre au vrai sens du terme : n’oublions pas qu’un ascenseur sert aussi à descendre…
Cette inégalité a des conséquences catastrophiques : on n’est plus choisi pour ses compétences, mais sur des critères de naissance. La conséquence et logique : si l’on ne choisit plus les décideurs sur leurs compétences, aucune chance pour qu’ils le soient.
La question qui se pose maintenant est « comment garantit-on l’égalité » ?
Ou plutôt comment la rétablit-on.
Je laisse libre cours à votre imagination.
1789 ne l’a pas permis…
Bonsoir Mandy,
Je serai plutôt pour l’inégalité en ce sens où les gens ne se ressemblant pas, devraient trouver leur bonheur les uns chez les autres et s’enrichir (dans tous les sens du terme)au contact des uns et des autres.
Mais ces inégalités ont pris une autre tournure puisqu’elles divisent les gens, les uns voulant et prenant le pouvoir sur les autres.
En fin de compte il n’y a d’égalité qu’entre les riches et une seconde qu’entre les crève la faim.
Et on peut ainsi en trouver d’autres à l’intérieur de chacun d’eux. enfant/adulte, femme/homme, CDD/CDI, CE/Pas CE etc…
Bisous
Ludo
Tous d’abord bravo article très bien ^^
pensez vous qu’une société sans inegaliter favorise l’à débiliter ?
Gandhi… n’aurait pas exister n’aurait pas inspiré des millions de personnes si l’inegaliter n’éxister pas…
voyons ça sur un nouvel angle un mec qui née riche à plus de chance de finir idiot parce qu’il ne connait pas autre chose une personnes qui est pauvres et qui devient riche là personnes en ressors revaloriser.
J’aimerais le dire plus clairement mais je manque de vocabulaire et je penses qu’il me manque une donnée ^^ »
L’inegalite aujourd’hui est plus qu’une simple question d’organe genetique. Moi la ou je vi peut etre que s’il n’y avait pas d’inegalite y aurait personne a qui parle aucune loi a discuter. Alors l’inegalite bien qu’elle est vue comme etant une mauvaise chose me fait refflechir et me fait voire la vie sous plusieures forme.