Contre toute attente, un sondage BVA nous apprend que 60 % des Français considèrent l’éducation comme la priorité N°1 devant l’emploi. Voilà qui est rassurant et qui montre que nos compatriotes comprennent que c’est dans l’éducation que se trouvent les solutions à nos problèmes.
Pour les Français, une bonne éducation pour un enfant est synonyme d’un avenir meilleur. On pourrait penser que ce devrait être un thème porteur pour la prochaine élection présidentielle. On se demande comment Nicolas Sarkozy pourra justifier dans sa campagne cette destruction en règle de notre système scolaire qu’il a conduit avec assiduité depuis 2007. Des fermetures de postes par milliers à la suppression de la formation des jeunes enseignants, la recherche d’économies a fait des dégâts que l’on mesurera dans quelques années. La catastrophe des mesures Darcos que Châtel retire une à une, on n’en parle pas assez. Un beau fiasco. Des parlementaires UMP ont même essayé de supprimer les concours, mesure qui aurait mis à mal le service public de l’éducation. Je ne vois pas en quoi le fait d’avoir un master sert à mieux enseigner. Et qu’on ne me dise pas que c’est pour revaloriser les enseignants ! Le problème, c’est que l’éducation ne donne des résultats qu’à long terme et pour un homme politique, ce n’est pas intéressant. On noie le poisson en parlant des rythmes scolaires en sachant qu’à la fin on ne changera pas grand-chose. Les professionnels du tourisme ne voudront jamais qu’on ampute les grandes vacances. Si seulement 24 % seulement des Français sont contents de l’école, ça prouve que l’attente est grande et que le gouvernement Fillon n’a pas œuvré dans le bon sens. La mesure qui reste la plus impopulaire, c’est évidemment la suppression des profs.
L’éducation comme cheval de bataille, ça nous changerait de l’insécurité.
De toute éternité l’adage « l’éducation fait la puissance des nations » reste le meilleur qui soit.
Le fait que l’actuel gouvernement « élimine » un certain nombre d’enseignant du terrain au lieu de faire la chasse à ceux qui porte la même étiquette et se vautrent dans des planques au ministère de l’éducation nationale ou en détachement, ou encore en mission, ou bien en voyage d’étude et que sais-je encore, sauf que… la puissance des syndicats qui protèges ces bouches inutiles et même nuisibles (puisque volant un salaire de « vrai » enseignant(e)) fait peur aux ministres (de quelque bords qu’ils soient).
exactement du même avis que zelectron et il y en a des postes fictif on les met a la recherche ,a la recherche de quoi ?
Vous faites allusion à Luc Ferry. Je crois que ce n’est pas le sujet.
Bonjour,
C’est une information surprenante. Reste à préciser comment la question était posée, mais ça reste surprenant, l’emploi demeurant un problème majeur aux conséquences immédiates (à la différence de l’éducation, qui elle, n’a de conséquences qu’à long voire très long terme).
A croire que les Francais sont moins bêtes que je ne le pensais.