L’éducation accessible à tous, est-ce enviable ?

La raison de ce texte est simple, établir certains avis concernant la hausse des frais de scolarité. Étant étudiante, je considère que c’est un des sujets qui nous est le plus important en ce moment et donc, nécessite que l’on en parle. Je ne suis pas de ceux et celles qui font des manifestations. Mon avis n’étant pas encore complètement fixe, je ne crois pas être ni pour, ni contre et c’est pourquoi l’avis de tout un chacun est important. 


Bien entendu, l’idée d’augmenter les frais de scolarité fait peur juste à en entendre parler. Il est certain que pour le porte-monnaie, il serait préférable de ne pas augmenter les frais mais plutôt de les réduire à la gratuité. Mais pourquoi exactement ? N’est-ce pas normal que l’éducation demeure plus chère au niveau universitaire ? Et si tout le monde pouvait se permettre d’aller à l’université, est-ce que ça changerait vraiment quelque chose ? Pensez-vous que ceux qui ne sont pas bons ou qui n’aiment pas l’école continuerait au niveau universitaire si l’éducation était gratuite ? Je ne crois pas que ça changerait grand-chose sauf bien sûr, endetter d’avantage les étudiants voulant continuer. L’augmentation des prêts et bourses ne sera pas suffisante pour subvenir aux besoins de ceux et celles voulant faire des études de niveaux supérieurs puisqu’elle n’est déjà pas suffisante actuellement pour certains.  Il est certain qu’en ce moment, la gratuité scolaire est une chose très peu probable dû à la dette du Québec (province la plus endettée du Canada) que nous avons accumulé. Mais pouvons-nous l’envisager pour les générations futures ? Après tout, certains pays ont réussi l’exploit et réussisse même à mettre de l’argent de côté pour les générations futures. Comment ? Une des possibilités serait de gérer mieux nos propres ressources naturelles. (Je ne ferai pas étalage de ce sujet. Seulement de dire que nos ressources ne nous enrichisses pas nous-même est déjà suffisant pour comprendre je pense…)  Pour ce qui est de ceux et celles qui pensent que la hausse des frais de scolarité est une bonne chose, je crois réussir à les comprendre. Il est certain que si l’on se fie aux États-Unis, oui, nous payons nos études à de faibles coûts. Mais est-il vraiment nécessaire de se comparer avec les autres ? Ne serait-il pas mieux de faire notre propre chemin sans se soucier des autres pays ? Cela ne veut pas dire que parce que certains payent des prix exorbitants pour étudier qu’il est nécessairement logique de faire de même ici. Après tout, peut-être que c’est eux qui chargent un prix trop élevé et non pas nous qui ne chargeons pas assez. Il y a aussi le fait que le coût de la vie augmente alors certains pensent que c’est tout normal que les frais de scolarité augmentent aussi. Seulement, il ne faut pas oublier que plusieurs parents (qui sont des travailleurs et travailleuses du Québec) n’ont pas le salaire qui suit la hausse du coût de la vie et ainsi, ne pourront pas fournir l’argent nécessaire pour des études universitaires si les frais augmentent.  En conclusion, je crois qu’il faudrait y penser encore et continuer d’écouter ce que les gens (les étudiants comme les autres) ont à dire avant de prendre une quelconque décision sur le sujet qu’est la hausse des frais de scolarité.

 

3 réflexions sur « L’éducation accessible à tous, est-ce enviable ? »

  1. Joblow02, bienvenue sur le site. Questions: que signifie la scolarité gratuite? Payée par les contribuables du Québec? Le système capitaliste à l’anglo-saxonne n’aime guère ce genre d’éducation et de promotion.

  2. Oui à l’éducation à tous et à moindre frais… mais pas obligé de faire des études universitaires si l’on n’en pas les capacités. Cela n’entraine que des frustrés. Il existe des études courtes qui débouchent sur des métiers forts honorables et rémunérateurs. Et puis la vie réserve parfois des surprises, comme certains qui se remettent aux études à un âge avancé. J’ai connu dans mon entourage un homme qui a 50 ans s’est remis aux études puis est devenu avocat alors qu’il était commercial (vendeur) dans l’alimentaire.

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