Il y a vraiment des similtudes entre les chefs d’établissements nourrissant les corps, et les auteurs nourrissant les esprits !
Nous trouvons des équivalences, le même mépris pour les petits, les mêmes douleurs des grands, des vies presque similaires …
1-
Nous trouvons tout en bas de l’échelle: "Le petit Routier sympa", celui dans lequel beaucoup ne s’arrêteront pas, même sans avoir jamais mangé à une des tables, il le décrirons comme sale et mal fréquenté !
" Non, pas là, c’est un routier, on y mange mal et les toilettes sont dégueulasses !"
On peut le comparer à des biographies ou romans autobiographiques de people sans aucune éude littéraire. Ce qui n’enlève rien à certains textes plein d’émotions, même s’ils ne sont pas très bien écrits, je ne parle que des livres écrits par leur auteur
2-
Il y a les aubergistes, ceux qui font une cuisine familiale, le cadre est chaleureux, la carte n’est pas très fournie mais la nourriture y est bonne, le service rapide, les desserts maison, le sourire de la serveuse habillée "normalement" en prime. Les toilettes sont propres, le personnel peu nombreux et polyvalent!
La serveuse passe à la plonge ou derrière le bar, le cuisinier fait les chambres…
On peut le comparer au roman, une nouvelle ou un témoignage d’une mère au foyer, d’un jardinier passionné, d’un conteur pour enfants, d’un poête du coeur, avec peu d’études littéraires .
3-
La brasserie, le Buffet, le restaurant des grandes chaînes et son chef… c’est comme l’aubergiste de campagne mais…en ville ! Du moins à l’extérieur, car à l’intérieur, le personnel est citadin et moins rigoureux. Chacun fait son boulot sans filer de coup de main au collègue ! Chacun ses tables! Le chef et la brigade en cuisine sont débordés, ça gueule, ça hurle…les toilettes sont rarement propres, il y a trop de monde à gérer, et comme ce n’est pas très cher, beaucoup de clients sont illétrés et ne savent pas lire qu’il faut rendre les WC propres !
On peut le comparer à un blogueur, un écriveur sur des sites où il ne fait qu’écrire sous l’impulsion du moment, sans prendre le temps de la réflexion ! Brouillon !
4-
Le Restaurant sans étoile ou 1 ou 2 petites… les chefs sont à peu près au même niveau d’estime pour leurs clients!
Le client est roi, le personnel est disponible, on mange bien, on sort de l’établissement ravis. Les toilettes sont propres, on voit que le sol est nettoyé duex fois par jour, en salle comme en cuisine!
Les frigos sont à bonne température, les desserts sont faits maison souvent par le chef lui-même, il y a un aide toutche à tout qui s’occupe des salades, des épluchages, de la plonge, du confort des cuisiniers !
On peut le comparer à un ecrivain à succès, celui dont on attend le prochain livre avec impatience! Des livres dont le prix est à portée de tous, mais dont les textes
sont pensés, écrits avec soin, l’auteur a fait des études littéraires, il est récompensé pour son travail de fourmi !
5-
Le haut de gamme, celui qui n’a qu’une obsession atteindre la prochaine étoile! A la recherche du bon goût, de l’équilibre des sensations en bouche, l’artiste en cuisine en oublie bien souvent qu’un tableau c’est beau, mais ça ne remplit pas l’estomac !
Le gros problème de ces restaurants …c’est très cher, et il n’y a rien à manger !
Par contre l’assiette mérite une photo!
Ici, le client n’est pas le roi, le roi est en cuisine, souvent, il se prend pour le nombril du monde, le client devrait être fier d’avoir l’opportunité de manger à l’une de ses tables !
Heureusement, ils ne sont pas tous comme cela, mais beaucoup trop le sont!
Le personnel est malmené, habillé en pingouin en salle, les toilettes ne sont pas toujours nickel, ceux qui payent le plus ne sont pas non plus les gens les plus propres!
Un restaurant dans lequel on a tous rêvé d’aller au moins une fois pour se faire son propre avis!(Moi, c’est fait !)
Souvent ces chefs se torturent mentalement, ils vivent mal leur notoriété, le succès leur monte à la tête, leur vie en subit les conséquences, leur vie sociale aussi, les impôts, les sollisitations diverses, ce sont des stars à la recherche de l’ultime étoile!
On peut le comparer à l’auteur ayant gagné un grand prix, Goncourt, Pullizer …Un écrivain dont l’oeuvre est telle que quand tu as fini le livre tu as l’impression que la préface a duré une éternité..
On a rien compris, c’était quel degré, où est l’intrigue, on a relu un chapitre plusieurs fois en tentent de rester réveillé, sans succès!
On reste sur sa fin ! c’est un beau pavé bien relié, il fera très bien dans la bibliothèque !
L’auteur est un intellectuel, il dévore la documentation jour et nuit, il se relève la nuit pour écrire, il est insomniaque, il souffre de ce manque de sommeil, d’amour, de vie sociale…il est bon être vu avec lui, mais cet homme est irascible, ou trop excentrique! Il vit difficilement son statut de vedette !
6, Hors catégorie-
Le chef qui fait les plats a emporter, sympas, chauds, prêts à manger, il n’y a qu’à ouvrir la boîte et se jeter sur cette nourriture parfaite pour ce moment là !
On peut comparer à l’écrivain public, celui qui écrira votre lettre, celle dont vous avez besoin mais que vous n’arrivez pas à écrire ou que vous n’avez pas envie d’écrire, prête à l’emploi, juste à mettre sous enveloppe et à envoyer !
Vous voyez, qu’il y a de terribles similitudes entre les chefs restaurateurs et les auteurs !
Exellent ! Exellent ! 😉
Bof! Bof! J’aime trop les livres, les écrivains et la littérature pour apprécier votre comparaison…plus rapide de dire que dans toutes les professions il y a des talents et des nuls. Sauf que pour moi,la littérature c’est un ART, pas du commerce!!!!
C’est justement ! Dans la litterature, comme dans la cuisine, la peinture et la musique il y a des comparaisons que l’on peut se permettre de faire quand on les essent!
Je suis serveuse de métier, j’ai aussi travaillé en cuisine, j’ai fait partie du club de poésie de mon collège jusqu’en 3ème, année où j’ai quitté l’école, j’ai écrit des contes pour enfants…et je pense que les 2 nourritures se confonden souvent au niveau du bien-être ressenti par chacun, ou du mal-être !
Quand on aime les grands auterus, la grande littérature, on est rarement attiré par des 1ers livres d’inconnus!
De mon côté, je privilégie les nouveaux, les inconnus, car ils ont besoin de manger (on en revient encore à la nourriture) même si la littérature n’est pas sensée nourrir son homme !
La cuisine est un art à part entière si on invente des plats, si on perfectioneceu existant, si on met son coeur, son âme, si on cherche la perfection, le bon équilire entre la texture, a couleur et le goût!
La cuisine est harmonie !
Tant que les livres sont vendus, c’est du commerce !
Un article complet et si bien ecrit,rien a ajouter ,tout est dit!!
Fox