Personne ne peut nier le fait que les divers écosystèmes de notre planète se dégradent insidieusement  et rapidement. Les populations du monde entier en sont de plus en plus conscientes et mobilisent des efforts pour changer concrètement ce phénomène alarmant. Il est en effet nécessaire de mieux gérer les différents secteurs d’activités humaines et les harmoniser avec notre environnement pour le sauvegarder et continuer de l’apprécier à sa juste valeur.

 

La maison écologique est un exemple intéressant d’une action concrète pour vivre en équilibre avec notre environnement naturel.

Cet habitat humain respecte les  différents écosystèmes par une meilleure gestion  des activités de la vie quotidienne. Elle met l’accent sur la conservation de l’énergie et de l’eau, et met tout en œuvre pour mieux gérer ses déchets.

L’économie d’énergie débute dans notre logis et l’écoconstruction le démontre  bien, que ce soit par le chauffage par panneaux solaires, par géothermie  ou par enveloppe thermique. Le toit végétal ou des fenêtres à haut rendement énergétique sont aussi des solutions intéressantes. L’économie de l’eau est aussi une préoccupation de la maison écologique. Les toilettes et appareils de plomberie à débit réduit ou même le traitement des eaux usées sont des exemples intéressants. Le système d’épuration par roseaux est une biotechnologie québécoise très efficace utilisée à plusieurs endroits, comme au Zoo de St-Félicien et permet de réduire considérablement la pollution de l’environnement. Bravo aux initiatives québécoises de ce genre et agissons activement pour les propager! Par contre, n’oublions pas que seulement à Montréal, la consommation d’eau dépasse 454 litres par personne par jour! Une prise de conscience de ce phénomène doit absolument nous amener vers une gestion plus responsable de cette ressource indispensable et ceci doit commencer chez nous, dans notre maison. Diminuer le gaspillage de l’eau et de l’énergie doit débuter par des gestes quotidiens, à petite échelle, pour avoir un impact toujours grandissant. Il en est de même pour nos déchets. Il est facile de mieux les gérer dans le cadre d’un habitat écologique, par le biais d’une construction requérant moins d’énergie, (en utilisant la paille ou le chanvre ou des bois à repousse rapide comme le mélèze)  en compostant et en recyclant de vieux matériaux.  

Nous sommes conscients que le développement des habitats écologiques exige qu’on y prête attention et que l’on poursuive nos efforts dans le but de faire prospérer ce bel idéal. Le souci de protection de nos écosystèmes doit devenir une priorité dans nos esprits et se propager à toute notre population. Ainsi, le gouvernement provincial et fédéral doit davantage promulguer divers plans d’action et d’intervention d’économie énergétique. Concevoir des projets de subventions pour la construction écologique, tant sur un plan individuel que sur un plan industriel doit être encouragé par nos dirigeants.

 Nous en tirerons tous des bénéfices, tant au niveau économique, qu’au niveau de notre santé et les générations futures connaîtrons le lien privilégié avec une nature toujours saine.