Si l’on tient compte de différentes études et sondages réalisés par différents organismes privés et publics, la France est assez mal classée en termes de qualité de vie en classe. Il s’avère que de nombreux écoliers et lycéens sont stressés à l’école et appréhendent l’échec scolaire.

Plus de 35 % des enfants avouent avoir mal au ventre avant d’aller en cours et plus de 39 % dorment très mal la nuit, à l’idée d’avoir à aller à l’école ou au collège le lendemain. Cela devient pour eux une  véritable phobie.

 

A quoi est dû ce mal être et comment aider nos enfants à surmonter leurs angoisses ?

 

Il y a bien sûr la vie collective entre eux  pendant toutes les journées de classe, qui n’est pas toujours très simple. Les effectifs de classe trop chargés et les personnalités très fortes de certains élèves peuvent souvent rendre mal à l’aise les plus vulnérables.

 

Plus de 50 % des élèves avouent avoir été victimes de moqueries, d’insultes, de violences, de rackets et même de vols au sein de leur établissement.

 

Près de 75 % des élèves disent ne pas toujours bien comprendre ce qu’on leur demande de faire en classe et n’osent pas solliciter leur professeur ou tout simplement participer par peur de se tromper.

Ce qui fait qu’ils sont assez nombreux à s’ennuyer et préfèrent s’amuser que de  s’intéresser au travail scolaire.

 

Des pédagogues pensent que ce manque d’intérêt de certains élèves, vient du fait du système d’évaluation basé sur  un système de notation qui n’est plus adapté et qui sélectionne par l’échec ; ils préconisent une évaluation par contrat de confiance basée sur des thèmes précis et délimités longuement ressassés.

 

Cette méthode très scolaire n’est pas pour autant la panacée et le remède miracle à l’échec scolaire, elle risque de formater les élèves et d’être un frein à leur ouverture d’esprit. On voit bien au travers de tout cela que c’est tout le système éducatif qui est mis en cause.

 

Quelle que soit la méthode employée pour essayer de réduire l’échec scolaire, ce qu’il faut avant tout  développer chez les jeunes générations, c’est la curiosité d’esprit, la motivation à apprendre et à découvrir et surtout le goût du travail qui leur fait trop souvent défaut.

 

La réalité de la vie n’est pas le monde virtuel dans lequel certains jeunes s’isolent malheureusement trop souvent, il faut leur apprendre aussi à construire leur vie, à respecter les autres et à se conformer à des règles de vie en société.

 

Ce doit être la préoccupation quotidienne des éducateurs et des parents.