En Belgique, contrairement à la France, le vote blanc « profite aux partis les plus forts ». En effet, ils ne sont pas comptabilisés lors du scrutin : ce qui réduit la totalité des votes à un nombre moins élevé. 

 

Exemple : 2500 électeurs se présentent au bureau de vote. Sur ces 2500 électeurs, 500 d’entre eux votent blanc (pour diverses raisons : indécisions, désintérêt, manque d’informations, hostilité vis-à-vis de la politique, etc.) Admettons qu’un parti obtienne 1000 voix sur les 2500 : c’est-à-dire 40% des voix. En ne comptant pas les votes blancs comme s’affaire la Belgique, ce parti obtient 2500 voix sur 2000 : donc 50% des voix. Conclusion : l’abstinence de certains citoyens offre leurs voix au parti le plus fort, dans cet exemple-ci, 10% de plus. 

 

Dans mon cas, je n’ai pas suivi l’actualité sur les élections européennes à venir. Trop de brouhahas autour du sujet et donc : incompréhension totale. Ainsi, je peux dire que je n’ai pas de voix à offrir. Mais je ne veux pas non plus offrir ma voix au plus fort. Pourquoi serait-ce le cas, en quoi les autres citoyens auraient-ils une meilleur opinion, bien qu’ayant suivi de près l’actualité ? Oui, parce qu’il n’est pas à rappeler qu’en Belgique, le vote est obligatoire, sous peine d’amende. 

 

Bien sûr, nos ancêtres se sont battus pour ce droit, et je ne peux que me reprocher mon manque d’informations : mais je trouve difficile de s’actualiser sur le sujet à l’heure actuelle, au risque d’arriver comme un cheveu dans la soupe. Et quel potage ! (bien que là ne soit pas le sujet de cet article)

 

 

Grosso-modo : je vote blanc et mon vote n’est pas considéré comme tel puisqu’il n’est pas compté comme un vote mais plutôt déduit de la totalité du nombre de votes ; je pourrais contester contre la politique et ne pas me rendre à ce vote mais j’y suis obligé par la loi ; JE SERAI DANS L’OBLIGATION DE RENDRE UN VOTE BLANC FAVORABLE AU PLUS FORT PARCE QUE JE NE SUIS PAS SUFFISAMMENT RENSEIGNE SUR LES EUROPEENNES 2009 ! Et dire que je ne suis pas le seul.  

 

 

Le 7 juin 2009, je me sentirai au pied du mur …