La race humaine compte environ 7 milliards de gens qui vivent sur une planète d’environ 510 millions de km2. Nous possédons la technologie, nous possédons un gouvernement et nous vivons dans une société qui nous apprend à vivre selon sa conception de l’existence. Nous pouvons donc affirmer que nous sommes une race très différente des autres. Pouvons nous affirmer cependant que nous sommes supérieur dans ce monde? Notre mode de vie et l’inégalité de celui-ci répartit sur l’ensemble du globe me permet de douter. Pourquoi y a-t-il des gens qui souffrent constamment alors que d’autres sont aptes à corriger leur moindre ride et ridule. Pourquoi y a-t-il des gens en mesure de s’acheter 5 condos, 3 avions, 2 iles et un paquebot alors que d’autres doivent mendier pour gagner quelques dollars. Mais surtout, pourquoi est ce que mon réfrigérateur est plein alors qu’une portion semblable de son contenu doit être consommé chaque jour dans le tiers monde. C’est un fait, beaucoup de gens souffre de la famine sur Terre et cela est tout simplement inconcevable. Pourtant il suffit d’y réfléchir un instant pour comprendre que cela ne devrait pas être ainsi. De ce fait, j’ai découvert récemment qu’un mode de vie végétarien pourrait participer à améliorer la condition de notre planète, améliorer la santé des gens qui la peuple et plus particulièrement, il pourrait enrayer la faim dans le monde.
C’est d’actualité, notre planète ne va pas bien. Chaque jour une nouvelle vient s’ajouter à la grande liste de celles qui nous indiquent que notre environnement se dégrade à une vitesse alarmante.  Les pays en voie de développement ont peu à peu appris grâce aux nouveaux moyens de communications que les occidentaux ont un mode de vie très différent du leur mais aussi très enviable. Ces gens commencent à prendre conscience des moyens qu’ils ont et ils veulent vivre autrement. Logique dirions-nous, seulement il n’en est point. Ce changement s’accompagnerait d’un développement de l’élevage industriel qui serait l’une des plus grande cause de dégradation des terres,  de déforestation, de réchauffement climatique et de la perte de la biodiversité. De plus, il serait responsable de 19% des émissions de gaz à effet de serre. Dans son livre The Food Revolution – How your diet can help save your life and the world, John Robbins explique que l’agriculture utilise plus de 70% des ressources en eau douce et qu’en moyenne, une alimentation carnée nécessite plus de 15 000 litres d’eau par jours. Par comparaison, une alimentation végétarienne n’en nécessite que 5000! Cela signifie qu’en se privant de 450 grammes de bœuf, on économise plus d’eau qu’en se privant de douche pendant six mois! Plus encore, le lisier, les flatulences et les éructions du bétail sont, au plan mondial, responsables de 22% des émissions de méthane, un autre gaz à effet de serre. Nous sommes directement responsable de cette pollution engendrée par l’élevage car il s’agit d’une activité humaine et non d’une réalité naturelle. Si les gens pouvaient adapter peu à peu une nouvelle alimentation, un nouveau mode de vie végétarien, notre atmosphère s’en porterait mille fois mieux et nous constaterions de bon changement dans le dossier du réchauffement planétaire. 
Le végétarisme possède plusieurs atouts et les bénéfices qu’il pourrait apporter à la santé de l’individu en est un autre. Il a été prouvé scientifiquement que le végétarisme réduit grandement le risque de maladie cardiovasculaire, de cancers et d’accident vasculaires cérébraux. L’association américaine de diététique indique que « les végétariens sont moins sujets aux problèmes cardiovasculaires, ont des taux plus bas en cholestérol, ont moins de problèmes d’hypertension, de diabète et de cancers de la prostate et du colon » Plus encore, certains aliments méconnus de tous ou d’autres transformés au point de perdre tout leur pouvoir nutritif sont qualifiés de « superfoods » et possèdent des propriétés alimentaires maintes fois supérieur à la viande. Le site internet www.foodmatters.tv fait la description de ces produits et certains d’entre eux sont très étonnants. C’est le cas de la spiruline, une algue microscopique qui contient 3 fois plus de protéines que le poisson et la viande maigre, 20 fois plus de fer que dans le germe de blé et finalement, 4 fois plus riche en vitamine B12 que le foie. N’oublions pas de mentionner que la culture de cette algue est respectueuse pour l’environnement en consommant 4 fois moins d’eau que le soja tout en possédant un rendement de protéine à l’hectare 30 fois supérieur à celui de la viande. Il est donc possible d’être végé et d’éviter les carences car de multiples produits issus du monde végétal sont capables de combler nos moindres besoins en nutriment. Brièvement, devenir végétarien nous assure une vie saine dans un corps sain.
En dernier lieu, un mode de vie végétarien ne serait pas seulement bénéfique pour vous ou pour la planète, il le serait aussi pour une grande population pour laquelle chaque jour est synonyme de survie. Il s’agit du tiers-monde. Des millions de personnes meurent quotidiennement par manque de nourriture ou par malnutrition. Certaines communautés haïtiennes tentent de subsister en se concoctant un type de galette bien particulier; la galette de boue. De la terre avec un peu sel mélangé avec de l’eau, le tout séché au soleil et vous êtes en route pour un mal de ventre mémorable. Selon Laurence Livernais, une diététicienne diplômée d’état, Élever des animaux pour la viande est une perte de ressources. Presque 40% de la provision de grain mondial sert à alimenter le bétail au lieu de nourrir des gens. Cela signifie que nous serions en mesure de nourrir un nombre d’humains végétariens de dix à vingt fois plus nombreux que les bêtes. En moyenne, pour produire 100 gr de bœuf il faut 500 gr de céréale. Cependant, 500 gr de céréale équivalent à 50 gr de protéine contrairement à 16 gr de protéine pour 100 gr de bœuf. Il  a y donc une perte notable. Parmi toutes les terres cultivées dans le monde, 3460 millions d’hectares servent à nourrir le bétail, il s’agit du double des terres cultivées pour nourrir les humains.  Enfin, il est clair que de consommer de la viande fait de nous, les consommateurs, des gens égoïstes. Il existe cependant une solution pour guérir, ou du moins, améliorer ces multiples maux planétaires, c’est le végétarisme.
   
En conclusion, j’espère que les arguments présentés dans ce texte vous ont mit la puce à l’oreille sur votre consommation alimentaire. Tous les jours, nous sommes plusieurs centaines de milliers à se rendent au marché pour faire notre épicerie. Du bœuf haché, des tournedos, du jambon et un rôti pour dimanche sont couramment à l’affichent sur nos factures bien salées. Nous achetons, nous mangeons et puis nous digérons toute cette nourriture, généralement sans se poser de question. Nous sommes à la merci d’une consommation qui nous a été imposé et maintenant nous préférons nous voiler devant les multiples solutions qui pourraient améliorer notre sort par peur de devoir changer notre mode de vie, notre confort. Après tout, c’est de combler notre appétit qui compte…

« Rien ne peut être plus bénéfique à la santé humaine ni accroître les chances de survie de la vie sur terre qu'une évolution vers le régime végétarien »

Albert Einstein

 BIBLIOGRAPHIE
http://www.mangez-vegetarien.com/environnement.html
http://kidplanete.fr/elevage%202.htm
http://www.dynamosolidaire.fr/reportage60.html
http://www.filsantejeunes.com/Du-vegetarisme-a-l-othorexie
http://www.foodmatters.tv