Nous sommes arrivés ici bien avant les premiers européens,

Nous avons été pourchassés, nous avons été exterminés,

L’ on nous a colonisé, mais nous sommes toujours là …

Nous avons été parqués dans des réserves,

Ils nous ont vendu l’ alcool et le whisky,

Pour nous endormir afin de nous priver de nos terres,

Ils nous ont transmis leurs religions et leurs maladies,

Ils avaient pour seul médicament, la guerre,

Afin de nous chasser de notre vaste pays,

Nos femmes ont été mutilées et violées, nos ancêtres reposent ici bas.

De la cordillère des andes juqu’ en Alaska, Oh peuple amérindien,

Que le grand esprit te préserve !

 

Ils ont fait de nous de monstrueux sauvages,

Quels sont les peuples qui ont pourtant été réduits en esclavage ?

Quand nous chassons, nous le faisons pour manger,

Quand nous pêchons, nous le faisons par nécessité,

Nous n’ éliminons jamais un animal pour le plaisir de tuer,

Les visages pâles ont tout annihilé sur leur passage,

Nos terres, nos rivières, nos lacs et cascades, sont empoisonnées,

les nappes phréatiques sont polluées,

C’ est cela la civilisation moderne ?

A moins que nous soyons revenus à l’ère des cavernes !

Qui sont véritablement les vrais sauvages ?

 

De gigantesques métropoles ont été édifiées,

Ceux qui nous ont parlé avec la langue fourchue,

Ont travesti la vérité dans leurs propres contrées,

De drogues, de l’ alcool et de la prostitution ils en sont mordus,

En nous diabolisant, ils se sont crucifiés avec leurs propres chaînes,

Sur eux, une grande misère morale se déchaîne …

Crise économique, effondrement des valeurs,

Juste retour des choses : équilibrer la sueur et le labeur…

Il est loin le temps pourtant de la machine à vapeur,

Tout cela pour signifier, que le Progrès sans Amour,

Cela n’ a pas de sens, car marcher à contre sens,

C’ est se diriger vers la fin de ses beaux jours ! …

 

Il est possible que tous les peuples de la terre,

Puissent vivre en frères et dans la concorde,

Place à la miséricorde,

Rassemblons notre énergie, afin de recouvrer nos chers repères,

Le futur de l’ humanité réside dans sa jeunesse,

Réinventons l’ usage de la tendresse,

Pratiquer la langue fourchue, c’ est comme le cobra qui frappe,

Ce poison violent qui se dilue et se répand, plus vite que le vent,

Gare aux taux de suicides et de psychoses qui dérapent,

C’ est cela les aléas du développement ! …

Dans les « westerns », on nous a attribué les rôles de méchants,

Mais en réalité, dans la vraie vie, qui sont les mécréants ?

 

 

 

Les visages pâles ont abusé de nous, mais ils se sont surtout trompés sur leur propre compte !

 

Que reste-t-il de cette terre, que Dame nature nous a confiée ?

 

Que les forces du Grand Esprit nous protègent,

et que les vibrations radieuses de son soleil, guident tous les enfants de notre Mère, la terre, vers l’ AMOUR UNIVERSEL ! …