Officiellement, la raison avancée pour refuser ce sauvetage est que le risque systémique est faible. Officieusement, on peut se demander si le trésor ne commence pas à manquer de moyen. En effet, le trésor a de plus en plus de mal à lever des fonds par les treasury bond et son bilan est souillé par des actifs à haut risque comme les actifs toxiques des banques ou encore les actifs de Général Motor. Dans ce contexte le trésor ne pouvait pas se permettre de prendre sous sa tutelle des actifs d'une entreprise qui ont toutes les chances de voire leur valeur réduite à 0.
Néanmoins cette faillite sera lourde de conséquence pour l'emploi et donc pour la consommation car ce sont près de 1000 PME qui sont, à présent, menacées de faillite. De plus, il est très probable que CIT se soit adonnée au sport favoris de Wall street : la titrisation de créances douteuses. Ainsi, le risque systémique est bel et bien présent.
Ce n’est que le début du retour de bâton… On ne débloque pas des milliards sans une contre partie ! Les banquiers, qui plus est, continuent de nous rirent au nez. La relance ne dépendra que des petits, mais auront-ils les reins assez solides ?