Le travail qui tue

 

 

 

Le travail qui tue dans l’ancien et le nouveau monde.

 

 

        Faut-il y trouver une vue de l’esprit surpris par la coïncidence, ou bien est-ce un fait culturel qui mérite d’être approfondi, je laisse à chacun le soin de s’interroger ?

        Le stress au travail est aussi mondialisé que l’économie. Toutefois les effets ne sont pas les mêmes de part et d’autre de l’Océan Atlantique.

        D’un côté, le nôtre, nous avons les suicides, avec en tête, France Telecom, mais ce n’est pas la seule boîte mortifère. L’employé accepte l’autorité supérieure, la priorité de la société sur le personnel. Il l’accepte jusqu’à la culpabilité, jusqu’au doute de sa valeur, du respect qu’on lui doit. Peut-être la mémoire de la victime expiatoire. Un excès d’imprégnation biblique.

        D’un autre côté, les Usa, le refus, la résistance, la haute estime – vraie ou fausse- dans laquelle on a été élevé. Ainsi du médecin psychiatre de Fort Hood, qui tue mais ne se suicide pas. Avec le motif du refus d’un retour en Irak. Peut-être découvrira-t-on d’autres motifs, terrorisme, engagement palestinien.

        A Orlando, un employé flingué « fired » ne fait pas grève en réclamant primes et indemnités, il ressasse son infortune et sort un flingue deux ans après.

        On pourrait en conclure que c’est encore un bienfait de la NRA, mais peut-être faut-il aller plus loin dans l’étude de ces conduites définitives mais marginales.

        Le tripalium est un instrument de torture romain à l’origine du mot travail. On en accepte le supplice, ici, on le combat là-bas jusqu’à l’horreur- un instrument ne déterminant pas mon être-?

 

Une réflexion sur « Le travail qui tue »

  1. voila une connection hardie et tres interressante sur le respect au travail; en se voulant omnipuissant, le « manager » a mis ses employés en danger de mort.

    Le probleme avec la Grande Muette, de part et d’autre de l’Atlantique , c’est qu’on doit obeir sans discuter à sa hierarchie …. Il aurait pu demissionner!! :'(

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