Je pars de Beaucaire. La femme du pasteur m’a offert une brosse à dents… Ils m’ont également offert le petit déjeuner. J’avais faim, car la veille au soir, je n’avais pas trop mangé… J’avais bien du pain avec du fromage, mais ce dernier avec la chaleur avait tout coulé et c’était difficile de le racler avec mon couteau sans embarquer trop d’alluminium avec…

Et bien en ce premier lundi du 2ième mois, à Saint Rémy, mon gîte est annulé, ainsi que l’apéro de la “haute” Lions Club qui était prévu. Ils sont en vacances… J’ai vu la maison de Nostradamus et son buste, mais pas sa tombe. Les données n’étaient pas correctes. Il doit être entre là et Aix en Provence.

Je poursuis ma route direction Salas. Ma dent cassée me gêne, elle a l’air de s’être fendue jusqu’à bien haut. Je dois trouver un dentiste. Je n’ai pas envie d’attendre de souffrir le martyr… Je sais ce que c’est les maux de dents…

Sur le trajet, je me suis assise sur la tombe d’un soldat mort à 35 ans devant sa femme et ses enfants, j’ai arrangé les fleurs mortes sur lui.

Un peu plus loin, je craque par la fatigue et la faim et m’asseois un peu. Je veux me faire un sandwich mais j’avais oublié le fromage tout fondu…

Un peu plus tard, une croix devant un arbre, il était écrit Serge. Je lève les yeux et vois un bout de cable électrique planté dans l’arbre. Je n’ai jamais réussi à l’enlever ; pourtant j’ai essayé…

Me voilà à Molièges, il est 13h. J’en ai encore pour une quinzaine de kilomètres, à peu près 3h de marche, peut-être 4 avec la chaleur.

J’ai trouvé une capeline blanche sur la route. Enfin quand je dis blanche, c’est plutôt blanc cassé-beige… J’ai pensé qu’elle m’était destinée. Je l’ai mise sur la tête et passé mon foulard par-dessus. Je me suis prise un instant pour une dame d’époque, et même pour Marie Poppins en imaginant que mon bâton était un parapluie… Ah mais au fait, je ne vous ai pas dis le hasard ?! La veille, j’étais avec un ami au téléphone et je lui disais que j’aurai aimé avoir un chapeau blanc…

J’ai compris une chose sur le chemin que je mène en ce moment… Nos pensées sont nos prières et la parole de Dieu (de celui que nous avons envie de nommer), en est la matérialisation. Demandes et tu reçevras, pries et il te parlera. Quand on pense sans arrière pensée néfaste, avec la pureté du coeur, de l’âme, alors la pensée (la prière) se fait créatrice du créateur (soi-même ? Dieu ?) et il répond par la matérialisation de notre pensée/prière. Oui oui je vous assure. Exemple, je pense et je le dis (la pensée est créatrice, la parole est productive) : "J’ai besoin d’un chapeau, de préférence blanc, telle une capeline" et pif paf pouf, l’énergie pourvoit à mon besoin sincère en m’envoyant le lendemain une capeline blanche trouvée entre 2 arbres en pleine nationale à des kilomètres d’un village ! Et bien là, quand j’ai vu cette coïncidence mystérieuse, je peux vous dire que cela m’a détoxifié car j’ai bu La parole (la matérialisation) du créateur (la pensée/prière). Comme quoi, on peut rationaliser l’irrationnel !

Sénas, enfin ! Je n’en voyais pas le bout… Je suis logée chez les membres de la famille d’une autre famille. Ils sont rentrés la veille d’Australie. Là-haut, c’est l’hiver. Je me demandais pourquoi passer des vacances là où c’est l’hiver, mais en fait, ils participaient à une congrégation car ils sont membres du Lions Club. Alors qu’est-ce que le Lions Club ? Je n’en avais jamais entendu parler !

Le Lions Club rassemblent des hommes et des femmes qui ont l’esprit humanitaire, qui se sont engagés à aider leur prochain dans le monde entier. Ils mènent des actions d’intérêt général et collectent des fonds pour des programmes de grandes envergures. Ce sont eux dans les années 1900 (Tout à commencé en 1917.) qui ont mis en place la canne blanche pour que l’on reconnaisse. Aujourd’hui, ils sont en train de mettre en place la canne électronique avec gps intégré ! L’aveugle n’a qu’à entrer sa destination en braille et la canne lui dira où il faut aller, le trottoir à descendre, le lampadaire à éviter etc ! Ah la technologie ! C’est également le Lions club qui s’occupe du centre de promesses de don pour le téléthon. Ils sont 1,300 millions de personnes ! Comme quoi il y a beaucoup plus que ce que je n’aurai cru de personnes oeuvrant au Bien. C’est une méga ONG en fait, reconnu par les plus grandes instances comme l’ONU, l’Unicef, l’Unesco, l’OMS et le Conseil de l’Europe. Ils arrivent à récolter plus de 660 millions d’€uros pour « agir ensemble au service des autres », tel est leur devise !

Apparemment, ils ont déjà beaucoup investi en Afrique, notamment au Madagascar. Ils vont tenter de parler de mon projet, mais rien n’est sûr. Ils ont décidé d’aider un peu plus la France, ce qui est tout à leur honneur bien sûr !

Mardi : J’ai pu obtenir un rendez-vous chez le dentiste. Dur dur car le premier dentiste appelé, celui de la famille, a refusé tout simplement… le suivant a accepté, il m’a restauré provisoirement ma dent. Elle devrait tenir les 2 mois qui me restent. Il me faudra envisager sérieusement des implants. Je sais, mais la sécurité sociale ne rembourse pas les implants. Et un appareil ou une couronne ne tiendra pas sur mes gencives trop abîmées par les opérations. Bref, ça m’a coûté 2,5 jours de budget pour ce qui n’est pas remboursé à la pharmacie…, comme quoi, même avec une cmu, ce n’est pas toujours évident…

Je suis allée visiter l’Eglise de Sénas qui vient juste d’être restaurée en tant que patrimoine. J’ai appris que le bénitier en marbre qui est en train de se construire (le truc rond où on trempe les doigts pour se bénir d’un signe de croix) coûte 40000€ : le prix d’une maternité… Glouk, j’avale ma boule dans ma gorge… Tu ne jugeras point, je ne dois pas juger, je ne veux pas juger… c’est dur…

… Réflexion… tic-tac…tic-tac… Introspection… Tic-tac…tic-tac… Hum-hum… Ah ! Oui ! Ok !

Je peux comprendre que l’on puisse vouloir ce qu’il y a de meilleur pour son église, pour son temple. Moi, mon église, c’est moi-même. Mon temple c’est mon corps et il n’y a que le meilleur qui y entrera… 😉 🙂

Ooh, ayez, je me culpabilise d’avoir jugé trop vite… Alors je tiens à préciser que ce n’est pas la personne qui a voulu le meilleur pour son église que je juge, mais le prix du bénitier. Car je sais que le coeur de cet homme est grand et que toutes ses intentions sont plus qu’honorables. Et je lui renouvelle mes remerciements à lui et à sa famille pour m’avoir accueilli si chaleureusement, pour avoir fait don d’eux-même en m’offrant l’hospitalité. Et je remercie tous ceux qui se sont donnés en m’accueillant car ils m’ont ouvert leur porte et en m’ouvrant leur porte ils ont ouvert leur cœur. Merci !

Mercredi : je suis arrivée à Lambesc. Dure journée sous cette chaleur écrasante. J’ai grimpé une côte mes ailleux, je ne vous dis pas… Mon arrivée dans le village fut assez mémorable… Tout d’abord, 2 jeunes hommes cravatés au grand sourire m’accostèrent en me demandant si j’avais parlé à leurs confrères… Je lis leur badge : l’Église de Jésus-Christ des Saints de (je ne me souviens plus du reste…). C’étaient des missionnaires venus tout droit des États-Unis pour prêcher la fin de l’apostasie révélée par José Smith. Ces 2 jeunes ont travaillé des années pour se payer cette mission… chapeau ! Ils lisent la bible des Mormons. Apparemment ce sont les témoignages d’autres personnes que les apôtres de Jésus.

Je reprends mon chemin. Encore une côte à monter… Je vois au loin un monsieur âgé sur sa bicyclette, les cheveux longs, une grande barbe grise. Il descend de son vélo, lève la tête puis regarde le mur et fais le signe de croix en se signant. Je me demande ce qu’il a bien pu voir… Je m’approche et il parle ce qui semble être un mélange de français et de polonais. Je comprends qu’il a faim et soif alors je lui dis oui et m’apprête à sortir du raisin sec et de l’eau de mon sac, quand soudain il grimpe sur son vélo et je le vois déguerpir à toute vitesse. Mon Dieu il a pédalé à la vitesse de la lumière comme s’il avait le diable aux trousses ! En un éclair il était revenu et me tendait du pain et une bouteille d’eau. C’était pour moi ! Je lui dis « Non non, je vais chez des gens ce soir, j’aurai à mangé, ne te démunis pas, gardes pour toi ! » Mais il insiste et me dis que la route sera longue pour aller à Rome et voilà même qu’il me sors un paquet de flan aux œufs. Je lui dis non non « allergie je ne peux pas, gardes pour toi ». Il finit par comprendre que je ne peux pas manger d’œufs et le voilà qu’il sort son porte-monnaie et me donnent 3€ en pièces. Je n’en veux pas, je vois bien qu’il en a besoin, je ne peux pas lui prendre ses pièces, même au nom d’une bonne cause ! Mais il me les met « de force » dans la main. Alors je lui dis merci, que ce sera pour la construction de la maternité. Il n’a pas compris mais m’a demandé de faire une prière pour lui quand je serais à Rome… Il s’en est allé. Je continue à grimper. Voilà qu’il réapparait 5 mn plus tard avec un bac de sorbet au cassis qu’il venait d’acheter pour moi. Quel cœur… Et il est reparti tout heureux. 2 mn plus tard, j’arrivais à destination et commençais à manger ma glace…

Les gens chez qui j’étais étaient à la cuisine depuis l’après-midi. Ils ont passé l’après-midi à cuisiner pour mon arrivée ainsi que la famille et amis qui étaient invités pour « l’occasion ». Nous étions une quinzaine de personnes. Vers 22h, je commençais à avoir vraiment faim car étant végétarienne et ne supportant absolument pas les œufs, toutes les quiches et gâteaux ne pouvaient être goûtés par mon palais. Et bien vous savez ce qu’ils ont fait ? Ils ont été chez leur voisin vietnamien pour qu’il me fasse un bon petit plat !

Ensuite, 3 des leurs ont eu le droit à un massage crânien qui apparemment fut un régal pour eux… Ce fut une soirée très intéressante où j’y ai rencontré une personne faisant partie d’une association qui m’a donnée quelques tuyaux . Et j’ai pu récolté grâce à cette famille 160€, ce qui n’est pas négligeable.

Jeudi : Salon de Provence. Je demande mon chemin à un café. Le serveuse porte son attention à l’inscription sur le dos de mon tee-shirt « Je marche pour une maternité à Moundou, Tchad ». Nous discutons un peu, il m’offre une part de pizza et un jus de fruit ainsi que quelques pièces de monnaie pour participer lui aussi à la construction. Puis il s’adresse à une cliente en disant que Elle, va m’aider.

Il lui dit quelques mots que je n’entends pas, je la vois tout enjouée me demander de me joindre à elle ce que je fais. Elle me demande ce dont j’ai besoin et comme je suis de nature impulsive où de temps en temps j’aime choquer les gens, je ne sais pas pourquoi je lui ai sorti ça (une vérité tout de même), mais je lui réponds : « J’ai besoin d’une culotte ! » – « Pardon ? » me dit-elle –  « J’ai besoin d’une culotte genre shorty qui me descend bien sous les fesses parce que j’ai pris 3 kg de muscles et mes fesses ont bien remontée alors ma culotte avec ! » Je lui parle de mon chemin de vie et cette femme se mit à pleurer. Je lui dis que je ne veux pas faire pleurer les gens (ce n’est pas la première qui pleure devant moi), et elle me répond que je ne m’en rends pas compte mais que j’arrose les gens autour de moi avec ma lumière qui transperce de par mes yeux et de partout. Puis elle me dit que la vérité est en moi et que je ne dois pas l’oublier, que je suis une lumière dans l’obscurité (elle me l’a même écrit sur une carte postale).

Grâce à cette femme, j’ai compris que je suis ma propre église, mon propre temple et que si je veux prier (penser), je n’ai qu’à entrer en moi-même. Je lui ai racontée l’histoire de la capeline blanche pas vraiment blanche quand elle m’a dit avoir exactement ce qu’il me faut, quelque chose plus blanc que blanc… Elle m’a emmené au magasin et m’a dit de prendre tout ce que je voulais, que c’était Dieu qui payait… J’ai pris 2 culottes… une blanche et une noire… Puis nous avons mangé ensemble une bonne salade de chèvre chaud toasté et nous sommes ensuite allées chez elle. J’en suis ressortie avec un pantalon blanc et une magnifique capeline. J’étais tout de blanc vêtu. Elle m’a dit qu’aujourd’hui était le jour de mon baptême, que l’Esprit Sain (ou Saint ?) était sur moi. Elle m’a écris des mots magnifiques sur une carte postale avec des papillons. Elle m’a fait comprendre aussi que toute vérité n’était pas bonne à dire et que je devais me fier à mon ressenti. Puis au miracle, elle m’a mis en contact avec son fils spirituel qui vit… au Tchad ! Sa femme de 24 ans est décédée aux suites de l’accouchement difficile de leur deuxième enfant. Il vit à environ 350 km de Moundou, au Moyen-Chari appelé SARH et autrefois Fort Archambault mais actuellement, il travaille à la Capitale du Tchad appelée N’Djamena. Il m’a expliqué qu’il y a des problèmes sociaux dans beaucoup de provinces du Tchad, partout en fait dont le degré varie de l’une à l’autre.

Le Tchad est un pays en guerre où la paix commence à revenir depuis février 2008. Le gouvernement tchadien lutte contre la corruption des bandits au nom des Droits de l’Homme . Bref, j’ai un allié… Et ce sera les bras grands ouverts qu’il m’accueillera et me guidera dans certaines démarches, j’aurai donc un garde du corps sur place ! 🙂

Pour finir cette journée magique, cette femme m’a fait don de… NON ! Je ne dois pas donner le montant. Je peux vous dire où j’en suis chaque semaine mais je dois cesser de dire celui qui aura donner 1€ de celui qui en aura donné 500 ou 1000, ce n’est pas bien. Un don est un don. Je prends en exemple Mum, une de nos reporters favorites… Quand elle m’a annoncé le don de 100€, c’était le montant où plusieurs personnes s’étaient cotisées Ensemble pour m’aider afin que j’aide à mon tour. Mais à aucun moment elle n’a précisé si c’était une personne, 10 personnes ou 100 personnes qui s’étaient cotisées et elle a bien fait. Personne ne doit être lésée. Un don est un don, petit ou grand, il n’y a pas de différence. Je demande pardon à la dame que j’ai nommé à la radio en précisant son gros don de 1000€. Si elle avait voulu le dire, si elle avait voulu que son don soit mis en avant, elle l’aurait dit ouvertement elle-même devant tout le monde. Elle a su rester humble là où moi je n’ai pas su… Voilà.

Le soir, j’arrivais à Salon de Provence, enfin dans la province de Salon, sur la route d’Arles. J’étais des des agriculteurs bio dont le fils fut champion de France de karting… J’ai fait un petit plongeon dans la piscine, ce fut très agréable. Vers 21h nous sommes allés manger chez des voisins qui avaient invité du monde.

Parmi les invités, plusieurs faisaient partis de Longo Maï. C’est une coopérative agricole d’idéologie alternative, laïque, rurale, et anti-capitaliste. Elle a été fondé en 1973 à Limans (Alpes de Haute-Provence), dans l’espoir de changer de monde. C’est un peu révolutionnaire. Longo MaÏ est une salutation troubadour du Moyen-âge qui veut dire « Que ça dure longtemps ». Pour vivre, ils font des paniers de légumes bio qu’ils vendent à des familles qui s’engagent à en prendre un par semaine pendant 6 mois. Et puis ils ont créé une radiolibre appelé Zinzine et ils ont de la chance d’être soutenu par des amis de Bâles en Suisse.

C’est une communauté non-salarié qui ont abolit le système de salarisation entre eux. Ils ne prétendent pas être une solution mondiale mais se veulent solidaire sans pactole, tels sont leurs mots. L’esprit en lutte contre la société de consommation, ils ne sont toujours pas désespérés malgré le temps qui passent et les difficultés.

Vendredi : Dur dur la marche. Des kilomètres sans un bout d’ombre. Je suis arrivée à Arles. Un monsieur m’a accostée quand il a vu ma coquille et m’a dit qu’il rêvait de faire le chemin de Saint Jacques mais qu’il ne pouvait pas parce que son fils de 14 ans ne voulait pas le faire avec lui. Alors je lui ai dis qu’il y a 3 ans j’ai fait ce chemin qui avait changé toute ma vie et qu’aujourd’hui elle est fière de moi… Puis je lui ai dis que les parents étaient un exemple pour leurs enfants et qu’il fallait rêver sa vie et vivre ses rêves. Il a commencé à partir puis est revenu vers moi en me disant – « Touches ma main ma sœur ». Je lui ai serré la main un instant et il s’en est allé tout souriant…

Ensuite, j’ai commencé à visiter Arles et mes pas m’ont guidé vers le cimetière. Je suis passée devant les tombes en chantant un langage inconnu et j’ai ramassé les pots à terre, mis un cailloux blanc par-ci, par-là. En sortant j’ai toqué à la porte d’une pièce où était écris sur le mur « police des cimentières ». Je n’avais jamais vu ça… Ils surveillent les voleurs… On a parlé du prix de la mort qui est ignoble, des indigents, du jardins des souvenirs, des 9 collines etc.

… Je dois condenser. Si je vous raconte tous les détails, je ne vais pas m’en sortir. Je vais reprendre tous ces articles et les copier-coller et un jour, à mon retour peut-être, je raconterai entre les lignes tous les détails que je ne vous dis pas et peut-être ce sera l’occasion de faire mon premier bouquin, et peut-être je trouverais un éditeur qui le publiera bénévolement pour la bonne cause. Ca pourrait être un moyen de récolter des fonds aussi. Après la maternité, c’est un hôpital qu’on pourra construire !

Bon, la suite… Transfert vers l’ouest pour que je retourne à mon point de départ. Discussion enrichissante sur les réseaux Hartman, la géobiologie etc mais j’ai la sensation de me prendre quelques reproches sur mon végétarisme et autres petites choses. Le conducteur a eu le droit a son portrait psychologique, c’était gentil… Pause nuit à Béziers, brrr, petite maison sombre aux énergies, brrr parrrrticulièrrre… J’ai vraiment peu dormi … Un animal totem est venu sous mon lit me protéger cette nuit là…

Samedi matin, continuation du transfert direction Albi. Discussion très intéressante avec le chauffeur qui est un… franc-maçon ! Ce fut l’occasion pour moi de poser quelques questions indiscrètes sur l’initiation… Le Franc-Maçon travaille sur le rythme des bâtisseurs (transmis de maître à élève).

Recevoir la lumière à la Grande Loge de France, c’est emprunter un chemin de dépassement de soi-même pour s’orienter vers l’univers le plus intime… Leur but ? L’enrichissement de leur propre richesse avec possibilités de trouver eux-même et le fond d’eux-même. Ils écoutent l’écho de leur voix enfermée dans l’empreinte de la voix universelle des autres… fussent-ils de grands maîtres.

C’est leur initiation qui est particulière. Leur premier travail à faire est un testament philosophique qu’ils écrivent dans un cabinet de réflexion. Exemple : quelle est la mesure à prendre pour changer le monde ? Ensuite, un maître de cérémonie vient chercher le testament qu’il va lire devant tout le monde. Puis en fonction des réponses, il va venir chercher le futur initié dans toute sa fragilité, à nu, tel qu’il est venant du monde profane, les poches vidées, sans aucun métaux sur lui. A la fin, le testament sera brulé et les cendres seront mises dans une enveloppe qu’on lui donnera.

La troisième étape est le parcours initiatique qui sera fait les yeux bandés dans ce qui semblent être un labyrinthe. Là, les épreuves des 5 éléments sont imposées, comme de marcher sur des choses inconnues ou de boire ce qu’ils appellent la coupe d’amertume (un liquide à la forte odeur écœurante de ce qui pourrait sembler être de l’urine… ) L’initié doit traverser la scène de l’existence en s’interrogeant sur le sens et le but de la vie.

Le Grand Maître n’est pas considéré comme tout puissant, ni omniscient. Il est éligible chaque année et c’est renouvelable sur 3 ans.

Leur rôle est dans leur rigueur et leur manière d’être. Leur présence et leur conduite doivent encourager à chercher à l’intérieur du temple que chacun Est, pour porter au dehors, dans la société la splendeur et l’immensité de la beauté fraternelle et de la solidarité humaine. Ils doivent être au centre de la connaissance, au centre de l’équerre et du compas intimement entrelacés.

Merci à cette personne de m’avoir dévoilé tout cela. Normalement il n’est pas sensé parler du rite initiatique. Le sien était le rite écossais de la Grande Loge de France.

Et je viens d’apprendre en même temps que mon arrière-grand père en faisant partie. Il était directeur d’école, maire de son village, protestant et franc-maçon. Comment peux-t’-on être de religion protestante et franc-maçon en même temps ? Là je n’ai pas encore tout compris. Mais il est clair que ma génétique est particulière…

Samedi après-midi : Albi. Je me rends à la cathédrale. On m’avait conseillé d’aller y passer un moment pour sa géobiologie, son emplacement particulier qui fait qu’une énergie cosmo-tellurgique remplie la vase que nous sommes. J’ai commencé ma visite jusqu’à ce qu’on me réclame 3€, le budget d’une journée. J’étais dégoutée. J’ai demandé si c’était Dieu qui avait demandé à ce que l’on paye ?

Puis je suis allée achetée du pain et là, j’ai rencontré un monsieur qui a commencé à me raconter sa vie. Ohlala, je ne vous dis pas ! Cet homme est mort 17 fois ! 17 crises cardiaques + 1 coma de 3 mois. Il en est revenu en connaissant la vérité sur tout le monde. Sa famille l’a mis au tribunal parce qu’il n’est pas mort m’a-t-il dit… Il m’a donné des informations sur le Vatican. Il m’a dit des trucs terribles. Quand je lui ai demandé son nom, il me l’a dit et puis je l’ai oublié, alors je lui ai redemandé et il m’a dit quand connaissant son nom je me mettais en danger car le Vatican est après lui car ils ne peuvent démentir ce que lui sait… Je lui ai dis que je n’avais peur de rien… Mais j’ai du mettre mes mains sur mon ventre pour me protéger car d’un coup j’ai senti qu’il me bouffait mon énergie littéralement et il sentait tellement mauvais, tellement mauvais. Il sentait la mort comme un croc-mort. S’il venait à me lire, pardon de me permettre cette réflexion mais c’était vraiment difficile à supporter. Je me suis demandé un instant s’il existait vraiment, s’il n’était pas comme un esprit perdu. J’ai fini par lui poser la question et il m’a dit qu’il n’était pas un affabulateur. J’ai du me détacher d’un coup net et presque me sauver comme une voleuse car 20 mn à parler avec, j’ai senti qu’il aurait pu m’aspirer l’esprit le pauvre. Pourtant, il avait tellement de connaissance que j’aurai voulu prendre un cahier tout entier de notes… Je vous donnerais plus de détails dans mon bouquin car maintenant c’est clair, il va falloir que j’en écrive un (d’ailleurs je suis déjà en train de l’écrire de par ces articles, peut-être même est-il déjà fait si ce présent est déjà le futur…)

Dimanche : J’étais à Laguépie chez un ami que je n’avais pas vu depuis longtemps. Il m’a fait visiter sa ferme et ses ruches d’abeille. Il m’a expliqué la « fabrication » du miel… J’ai gouté à de la pure propolis. Ca se mâche comme un chewing-gum. C’est tout noir et puis ça devient vert au bout d’une heure et d’un coup, pff plus rien à part une odeur forte qui vient aseptiser la bouche à vitesse grand V ! Le chien de la famille venait toujours près de moi chercher ses massages. Même les chevaux étaient jaloux quand j’en caressais un et pas l’autre. La mama de la famille me racontait quel luxe se fut quand elle a connu la machine à laver. Elle me parlait du linge qu’elle faisait bouillir sous le feu à l’époque. Et hier soir je n’ai pas pu me coucher avant trop tard pour moi car j’ai eu le droit à de belles chansons chantées dont celle de Gilbert Bécaud, Nathalie.

 

Avant de finir, où en sont les comptes ?  Alors ça fait 1034€ pour cette semaine avec donc un cumul de 3537€. Manque encore : 15463€

Voilà voilà, à la semaine prochaine pour la suite de mes aventures !

Bisous tout le monde !