Le terrain vaut une fortune, mais l’aborigène refuse de le vendre

Le terrain de Jeffrey Lee représente une petite fortune. Pour la société française Areva tout d’abord, puisqu’elle regorge d’uranium. Le terrain ne vaudrait pas moins de six milliards de francs suisses (selon un journal suisse). Mais pas seulement, car il s’agit aussi de la terre de ses ancêtres aborigènes, et à ce titre, elle n’a pas de prix pour son propriétaire…

 

Le terrain de Jeffrey Lee est situé en Australie, et il s’agit de la terre de ses ancêtres , le clan Djok. Il déclare lui-même que sur ce terrain se trouvent des sites sacrés, et que sa responsabilité est de s’en occuper, et il se trouve qu’il est seul propriétaire de ce terrain.

 

Terrain qui vaut une petite fortune, puisque se trouve dans son sous-sol pas moins de 14000 tonnes d’uranium, que la société Areva serait très heureuse de pouvoir exploiter, et qui bien sûr s’est rendu auprès du propriétaire, qui refuse de vendre, malgré le tarif proposé…

 

Il faut dire que Jeffrey Lee est très satisfait de sa vie, et déclare qu’il a un travail et peut manger, et aussi aller à la pêche, ce qui est tout ce qui compte pour lui. Il s’inquiète aujourd’hui des 14000 tonnes d’uranium qui dorment sous le terrain et qui pourrait dans un futur proche être une menace pour le terrain en question.

 

Un espoir pour Jeffrey Lee : le gouvernement Australien pourrait faire entrer son terrain dans le parc national voisin de kakadu, ce qui assurerait que les lois traditionnelles et naturelles de ses ancêtres soient respectées. Il se trouve par ailleurs qu’il en est lui-même l’un des gardes forestiers.

 

En refusant une si belle somme d’argent, Jeffrey Lee ne semble pas douter un instant de ce qu’il fait. Manger, et pouvoir pêcher est suffisant pour lui et c’est bien une sorte de sagesse : l’argent n’achète pas le bonheur…