On vit dans une société ou tout va vite. Nous sommes de plus en plus individualistes. On ferme les yeux sur la mort imminente de notre planète, la pénurie de pétrole, la misère dans le monde. On préfère se dire que les gaz de schistes sont une bonne solution et qu’ils seraient profitables à l’économie, plutôt que de regarder l’impact de cette exploitation sur les nappes phréatiques de la planète.

On préfère se dire qu’il y a encore du pétrole pour encore un bon moment alors que les pics pétroliers sont atteints depuis quelques années.

On préfère se dire que les gens victimes de sinistres et qui deviennent réfugiés écologiques n’avaient qu’à vivre ailleurs s’ils ne voulaient pas vivre ces atrocités. On préfère se dire que notre mode de vie est un idéal à suivre alors que notre empreinte écologique est telle que nous nécessiterions 9 planètes comme la nôtre si tous les habitants de la planète vivaient comme un Américain.

C’est alors que certains sont nostalgiques du bon vieux temps. Celui où l’essence était à 50 sous le gallon, celui où notre planète resplendissait de richesses. Eh bien, ce sont ces mêmes nostalgiques qui se promènent chaque dimanche en camionnette pour aller passer le temps, et prendre un café au centre d’achat. Le temps où l’on vivait en exploitant notre planète est révolu. Il faudra faire place au temps où nous allons vivre en respect avec notre planète. Des initiatives comme la permaculture, la voiture électrique et la collaboration des sociétés ne sont plus seulement des options à entrevoir un jour, mais bien des priorités. Nous avons encore le choix, soit nous regardons notre planète s’éteindre sous la gestion de riches dirigeants, soit nous faisons notre travail de citoyen à travers la politique et les médias d’information. Si au moins vous ne le faites pas pour vous, faites-le pour vos enfants. Que leur répondrez-vous quand ils vous demanderont pourquoi nous vivons sur une poubelle alors que nous avions le choix de tout changer? Sur ce, je vous invite à aller visionner le documentaire une vérité qui dérange. La seule chose que nous ne pouvons acheter c’est le temps. Alors, on ne peut malheureusement pas revenir en arrière. Par contre, on peut encore changer l’avenir.