Les nouvelles technologies de l’information, connues fréquemment sous l’abréviation NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication), ont réellement changé notre vie sur les plans professionnel, économique, social, culturel, etc.
Essayons, tout d’abord, de revenir sur les principales définitions du terme "télétravail".
Si ce nouveau phénomène ne cesse de s’affirmer et continue à se développer dans les sociétés d’aujourd’hui, c’est parce qu’il offre des avantages, aussi bien à l’employeur qu’à l’employé.
En ce qui concerne l’employé, ces avantages s’articulent principalement autour des points suivants : Diminution du stress et augmentation de la productivité; Meilleure intégration de la vie familiale et de la vie professionnelle: les télétravailleurs peuvent gérer emploi et vie familiale; Moins d’absences liées à des urgences quelconques; Gain du temps perdu en déplacement, surtout lorsqu’il est question de transport en commun. Par conséquent, ce temps libre pourrait être consacré aux loisirs, etc.; Nette baisse des frais liés au transport, à l’habillement, aux repas pris à l’extérieur, donc amélioration du pouvoir d’achat et de la qualité de vie.
Quant à l’employeur, les avantages ressentis au télétravail s’affichent nettement comme suit: Augmentation de la productivité; Possibilité de recrutement de hauts cadres; Gain d’espace et donc nette réduction des coûts qui y sont liés; Réduction des coûts liés aux retards et aux absences des employés.
Le télétravail représente, pour la collectivité aussi, une opportunité pour la diminution du taux du chômage dans les zones les moins industrialisées. Par conséquent, une meilleure répartition de la population permettra une meilleure occupation du territoire, une réduction des embouteillages et des accidents de la route à même de contribuer, indirectement, à lutte contre la pollution et à la préservation de l’équilibre écologique.
Cependant, si le télétravail a des répercussions bénéfiques sur la qualité de vie de l’être humain et sur l’équilibre environnemental de la planète, certains inconvénients pourraient s’afficher comme, à titre d’exemple, le risque d’isolement, la difficulté pour les employés qui ne savent pas s’organiser et gérer leurs temps sur la toile. Le télétravail constituerait probablement un risque sur la carrière, en particulier lenteur de promotion, se faire oublier administrativement ou négligé,etc.
De même pour l’employeur, les inconvénients se manifestent, notamment, par la crainte de perdre le contrôle des ses employés, surtout quand il est question d’un travail urgent, d’une téléconférence ponctuelle, etc. Le télétravail impose aux employeurs de remettre en cause périodiquement, l’ensemble des méthodes de travail et du dialogue avec le personnel et leur requiert d’être à la page des avancées technologiques dans ce domaine.
Pour conclure, le télétravail représente, certes, des acquis majeurs aux yeux de certains. Ce récent phénomène s’adresse plutôt à des candidats qui préfèrent être autonomes et peu supervisés, qui savent faire preuve d’autodiscipline et de bonne gestion. Ils jouissent aussi d’un sens développé de responsabilité et du devoir.
Il est, donc, encore temps pour que les mentalités de certains employeurs évoluent et s’orientent davantage, en particulier dans des nations moins développées, à ce nouveau mode de travail, à la lumière des certaines expériences vécues dans nombreux pays avancés.
Enfin, la sensibilisation des employeurs au télétravail, au niveau de chaque pays, devrait passer, parallèlement, par l’institution d’un cadre juridique approprié qui s’ouvrera à l’étranger, de par l’aspect mondialisé de ce nouveau mode de travail.