Ca commence à devenir une habitude, et c'est bien la seule chose qui baisse en ce moment dans notre pays. Alors que le chômage augmente, que les précarités augmentent, que les français ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts, le gouvernement va une nouvelle fois faire un petit "cadeau" (empoisonné) à plus de 47 millions de nos concitoyens.

Ainsi, à partir du 1er mai, le taux de rémunération du livret A, va passer de 2,5% à seulement 1% !!! Sous couvert d'une inflation qui tendrait à baisser au point d'être quasiment nulle, Christine Lagarde, notre chère Ministre de l'Economie, nous fait savoir que le placement préféré des français va devenir encore moins attractif.

Car en tout début d'année, ce taux était à 4%, permettant alors de rémunérer convenablement les dizaines de milliards d'€uros placés par 47 millions de français sur ce Livret A. Mais déjà au premier février, le taux avait été réduit à 2,5% (là encore du fait d'une inflation plus faible), avant donc de l'être à 1,75% au 1er mai.

Mais pour justifier son geste le gouvernement a également annoncé qu'il faisait une faveur aux français, car selon lui, ce taux aurait même pu être rapporté à 1% seulement. Mais, petits épargnants, rassurez-vous, le gouvernement parle déjà d'une nouvelle baisse du taux de rémunération du Livret A pour le 1er aout prochain. Aucun doute que si cela se vérifie, le nouveau taux sera alors très proche de 1%.

 

Car depuis cette année, le gouvernement a obtenu de pouvoir réviser le taux du Livret A tout les trimestres, contre seulement  deux fois par an auparavant. Ainsi, l'inflation tendant à se réduire (selon les chiffres officiels), le taux du Livret A va suivre cette même courbe, à la baisse.

Pourtant, selon nos chers dirigeants, le Livret A reste tout de même "rémunérateur" par rapport au taux d'inflation. Alors oui, il est possible que l'inflation ait tendance à ralentir; Mais ce ralentissement est-il si grand pour que le livret A reste rémunérateur à un taux de seulement 1%?? Rien n'est moins sur.

D'autant plus que comme pour ce qui touche à l'argent, tout ce qui est en mesure de faire économiser de l'argent à nos grandes entreprises est mis en place aussi rapidement que possible. Alors que quand il s'agit d'en faire gagner aux français, là les choses sont beaucoup plus compliquées et aussi beaucoup plus lentes. Pour s'en convaincre, il suffit de comparer les hausses rapides et répétées du prix du gaz lorsque le pétrole augmentait, alors que la baisse du prix de ce même gaz a été ridiculement faible et lente, alors que le prix du pétrole a été divisé par trois.

 

Ce gouvernement se voulait le gouvernement du pouvoir d'achat. et il l'est. Mais plus en faveur de ceux qui n'ont en pas besoin, et non pas pour ceux qui ont en réellement besoin. Alors, la crise économique n'est pas le fait de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement. Si la gauche avait ét au pouvoir, la crise aurait aussi eu lieu.

Mais la façon dont elle est gérée laisse de plus en plus perplexe quant aux réelles intentions (par rapport aux annonces faites) de ce gouvernement de droite. Car ce n'est pas n abaissant encore et toujours le taux du livret A (et donc faisant faire des économies aux établissements bancaires) que le pouvoir d'achat des français risque d'augmenter.

Il faudrait peut-être coordonner un peu plus les paroles et les actes. A moins que nos dirigeants ne cherchent seulement à nous prendre pour des chèvres (désolé pour cet animal qui n'a rien demandé à personne).