Une nuit d’insomnie, après avoir visionné une émission scientifique dans laquelle on interrogeait des neurochirurgiens sur les fonctions encore méconnues du cerveau, j’ai été interpellé par ce qui se disait.

Comme d’habitude je vais m’efforcer de conserver à mon article un côté "abordable pour tous", en évitant d’exposer de compliquées théories scientifiques.

Disons que notre cerveau "chef d’orchestre" de nos organes est aussi celui de tous qui est le plus privilégié. En effet, le sang qui circule partout dans notre organisme, n’arrive pas directement dans le cerveau.

Il est filtré par ce que l’on appelle "la barrière hémato-encéphalique, qui va trier les molécules susceptibles de passer.

Il serait en effet regrettable que des intrus tels que des virus, des toxines, ou encore des bactéries  se retrouvent au beau milieu des neurones et viennent en détruire la structure.

Par contre les cellules comme tout corps vivant produisent elles aussi des déchets, dont la plupart sont éliminés par le système lymphatique, composé pour schématiser de canaux où circule un liquide.

Elles rejoignent ensuite le foie, qui se charge de les découper en particules.

Ce que l’on étudie depuis peu, c’est le problème de l’élimination des déchets de notre cerveau, car il est à présent avéré que le système lymphatique n’arrive pas jusqu’à lui.

On pensait jusqu’à aujourd’hui, que les molécules les plus importantes, trop grandes pour franchir la barrière hémato-encephalique étaient recyclées directement par les cellules cérébrales.

Mais une théorie nouvelle, avancée par un chercheur (Maiken Nedergaard) de l’université de Rochester aux États-Unis,dans la revue Science Translational Medecine, viendrait contredire ce que l’on a toujours supposé.

 

Maiken Nedergaard et son équipe parleraient d’un réseau d’évacuation des déchets très complexe, qu’ils ont nommé "système glymphatique". Il permettrait selon eux de, je cite : "laver le cerveau".

Toujours en suivant cette théorie, si pour une raison ou une autre le fonctionnement de ce "système glymphatique" venait à ralentir, il provoquerait des maladies neurodégénératives par accumulation anormale de protéines, dont les deux plus graves ne seraient autre que :

– Parkinson

et

– Alzheimer

 

Maiken Nedergaard compte bien poursuivre ses recherches sur le sujet et invite même d’autres scientifiques, à s’y intéresser aussi.

Il reste persuadé, que le jour où l’on aura compris le mécanisme d’évacuation, on pourra efficacement en venir à traiter ces pathologies neurodégénératives.

 

Pour l’instant les études menées par ces scientifiques américains, n’ont porté que sur le cerveau de souris de laboratoire, en utilisant un procédé d’imagerie très sophistiqué (la microscopie biphotonique) qui aurait permis d’y voir plus clair dans le fonctionnement du système d’élimination des déchets du cerveau.