Voici une maladie qu’il y a encore 5 ans en arrière m’était étrangère  mais qui depuis m’a beaucoup intrigué et sur laquelle j’ai fait des recherches car durant cette période on me l’a diagnostiquée. 

 

 Ce que l’on apprend au début c’est que cela peut être héréditaire , mais en tout cas c’est génétique donc l’on nait avec et cela se déclare ou non, plus ou moins  tard. 

Chaque mois la femme a sur l’un de ses ovaires un follicule qui se développe grâce au corps jaune et qui à maturation libère un ovule, seulement quand on est porteur de la maladie cela indique un dysfonctionnement hormonal qui agit différemment selon les malades, mais dans ce cas précis ce problème hormonal bloque la sécrétion du corps jaune ce qui ne permet pas la maturation du follicule et celui-ci reste sur l’ovaire et bien sûr empêche l’ovulation, entrainant une aménorrhée. 

Sachant que même si il n’y a pas de règles un nouveau follicule se développe sur les ovaires au bout d’un certain temps celles-ci se retrouvent complètement étouffées sous les follicules et seul un traitement médicamenteux permet de mettre les ovaires au repos afin de les éliminer.

Bien sur il y a plusieurs degrés dans la maladie qui entrainent soit de l’hirsutisme, une prise de poids conséquente, ou créent beaucoup de problèmes pour la conception d’un enfant qui même si cela ne l’empêche pas , handicape sérieusement, sans parler que parfois la maladie joue sur le taux de l’insuline donc risque de diabète ….. .Sachant que l’on peut avoir un symptôme ou plusieurs à la fois ce qui malheureusement est mon cas. 

En cherchant sur le net cette maladie que je ne connaissait pas , je me suis aperçue que bon nombre de femmes en souffrent  et le découvrent en essayant de concevoir leur premier enfant , bien sur ce n’est pas une généralité et parfois se sont des adolescentes ou des jeunes mamans qui à la suite d’un bilan sont diagnostiquées opk mais dans tout les cas cela est une surprise et je comprends pourquoi .

 Avant de se découvrir soi même malade on n’en entend jamais parler , et pourtant les docteurs disent  que c’est fréquent .  Pour certaines personnes la maladie peut se déclencher à la suite d’une prise de poids conséquente qui , si l’on perd 15 % du poids permet de « rétablir » une meilleure sante , mais les ovaires polykystiques sont malheureusement à vie et entrainent pour certaines dont je fais partie un traitement  jusqu’à la ménopause.

Alors si cela est si fréquent pourquoi les gynécologues ou les médecins n’en parlent pas aux jeunes filles qui ont leurs premières règles ? Car apprendre que l’on est malade et de surcroit que l’on est née avec est un choc auquel  rien ne prépare surtout suivant les conditions dans lesquels cela est découvert  , et la souffrance psychologique qui en découle n’est à souhaiter à personne .