Le sucre, pour le plaisir; La nature a pensé à tout !

La famille des sucres est très répandue dans les aliments végétaux et laitiers. Ce sont tous des glucides.  Ces glucides ont tous un lien avec le glucose, seule forme de sucre capable de donner l’énergie.

Par exemple, dans les féculents, le sucre présent (l’amidon) est une chaîne de molécules de glucose.

Dans le sucre de table et les produits sucrés, c' est une association de glucose et de fructose pour former du saccharose.

Dans les produits laitiers, le lactose est un sucre composé de glucose et de galactose.

Le sucre des fruits est constitué de fructose, transformé en glucose après la digestion pour rejoindre le circuit énergétique.

On entend souvent parler de sucres lents et sucres rapides. Ces définitions sont aujourd’hui remplacées par la notion d’index glycémique. Les produits sucrés font partie des aliments à index glycémique élevé. Ce sont ces derniers qui font l’objet de la suite de l’article.

En morceaux ou en poudre, blanc ou roux, extrait de la canne ou de la betterave à sucre, le sucre est du saccharose, glucides simples formés de 2 oses seulement.

Le goût pour le sucré est inné mais c’est aussi le plus archaïque, le premier qui apparaît et le dernier qui subsiste. Dès sa naissance, le nourrisson sourit au contact du sucré et grimace au salé, à l’amer et à l’acide. La consommation de sucre ou de produits sucrés va avec l’état psycho-affectif. Sa douceur apaise les petites angoisses, donne la sensation de remplir certains vides affectifs, donne l’énergie et le punch pour repartir, en gros le sucre a cette vocation unique dans le domaine alimentaire de ragaillardir tout le petit monde des humains !

Donc, même si dans le domaine purement nutritionnel, le sucre est le seul aliment non indispensable à l’organisme (les calories apportées par le sucre sont appelées des calories vides), son aspect social et convivial lui offre une place réelle au sein d’une alimentation équilibrée. D’autant que le goût sucré maintient l’appétit et les fonctions gustatives.

Le tout est de trouver l’équilibre entre plaisir et santé. La consommation de sucre (et/ou de gras) doit être réduite si la silhouette se modifie et/ou si une gêne apparaît. En effet, à la suite d’une ingestion excessive de sucre, le pancréas fabrique de l’insuline pour faire redescendre le taux de sucre dans le sang. Cette chute brutale provoque une hypoglycémie. En état de manque, l’organisme est à la recherche de nouveaux produits sucrés. On perd alors l’appétit pour les autres produits. C’est ainsi qu’on entend dire que le sucre appelle le sucre. A force, des sensations imperceptibles de fatigue, de nervosité, d’irritabilité, d’anxiété (voir le film/reportage super size me, c’est flagrant) apparaissent et ne sont calmées que… par le sucre… C’est un cercle vicieux dangereux.

Ceci est d’autant plus réel qu’une forte consommation de sucre conduit également à une élévation de la teneur en graisses dans l’organisme (taux de triglycérides élevé dans le sang et stockage des graisses sur…. nos bourrelés !)..

Mais alors comment trouver l’équilibre ?

Tout d’abord, ne pas consommer de sucre ou produits sucrés seuls, isolés des repas ou collation. La position idéale est en fin de repas car le sucre sera mélangé à la totalité du repas. L’action du sucre est donc diluée. L’index glycémique est fortement diminué. Des recettes sucrées et équilibrées y sont notées en bas de page.

Il est également préférable d’avoir une activité physique régulière. En effet, une

personne active consomme une partie du sucre pour fournir son énergie. La sédentarité est encore une fois à bannir. Attention, ce n’est pas utile de faire un sport féroce. Mais marcher, monter les escaliers, faire le ménage ou la cuisine (oui oui !! ) sont autant d’efforts qui nécessitent du carburant.

La consommation de produits sucrés n’est donc absolument pas une erreur nutritionnelle ! Il faut juste arriver à placer ces apports dans une alimentation et une hygiène de vie équilibrée.

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