La catégorie la plus touchée par le chômage en France est la jeunesse.
La plupart des jeunes possèdent des diplômes mais se trouvent face au mur de "l’expérience" lorsqu’ils recherchent leur premier emploi. En effet lorsqu’on regarde les offres d’emploi sur les différents sites Internet, on se rend compte rapidement que les offres destinées aux personnes sans expérience du fait de leur jeune âge sont simplement une extrême minorité.
Au coeur de la crise, rare sont les entreprise qui affichent une santé financière suffisante pour se permettre d’étoffer leurs équipe. Les offres d’emplois sont donc peu nombreuses. De plus, ces offres destinées majoritairement à des personnes qualifiées avec expérience ne correspondent pas aux jeunes diplômés.
Il n’est pas rare de voir des jeunes Bac +4/5 accepter des emplois pour lesquels ils sont sur-qualifié car la situation devient trop difficile économiquement pour eux. Et ce phénomène est encore plus cruel pour les profils ayant moins de qualifications car leurs emplois sont trustés par des diplômés supérieurs.
Alors la question est très simple: Pourquoi la France ne fait pas confiance à sa jeunesse ?
Notre voisin allemand qui mène une politique d’intégration très poussé des jeunes au sein du marché du travail affiche des chiffres économiques impressionnants. De plus beaucoup d’expert allemands pensent que la reprise très rapide de la croissance après crise doit son élan à l’intégration des jeunes diplômés qui ne sont plus un poids pour le pays mais un nouveau souffle.
La France ne devrait-elle pas suivre pareil exemple pour stopper l’hémorragie ?
Car ne l’oublions pas, une jeunesse qui ne travail pas est un frein actuel mais surtout futur pour un pays. Et au-delà de ça, tout le monde se penche sur le bonheur et le confort des classes vieillissante, mais qui s’intéresse au sort de la jeunesse ?