L’histoire appartient au passé, heureusement pas toujours dépassé. Alors, de temps en temps, regardons un peu dans le rétroviseur : du côté de Sochaux, dans le Doubs.
Un siècle déjà que le plus grand site industriel de France a posé ses lignes de montage entre le Fort Lachaux (c’est un fort construit au dessus de la ville de Montbéliard sur une colline culminant à 410 mètres d’altitude)et l’Allan à Sochaux.
Tout a commencé en 1912 avec un grand projet industriel. La famille Peugeot inaugure alors des nouveaux bâtiments pour construire principalement des camionnettes. Au début, c’est seulement trois bâtiments et quelques 400 ouvriers.
Mais l’expansion va prendre rapidement de l’essor et de l’envergure pendant la Première Guerre Mondiale. Sochaux devient ainsi un centre névralgique…
Robert Peugeot achète 200 hectares de terrains supplémentaires juste à côté de l’usine pour s’étendre encore plus. Nous sommes alors en février 1917.
Une usine d’emboutissage va sortir de terre et la production ne cessera d’augmenter d’une manière exponentionnelle.
En 1921, la première voiture fabriquée à Sochaux sera la Type 156. Elle sera d’ailleurs choisie par la Présidence de la République et fera par conséquent son entrée à l’Elysée. Malheureusement, cette voiture ne rencontrera pas un grand public.
Arrive en 1926 l’usine de carrosserie. Et, malgré la crise qui sévira trois ans plus tard, en 1929, Peugeot s’en sortira plutôt bien avec le succès de la 201.
La production annuelle frise déjà les 48 000 véhicules et ceci à la veille de la Seconde Guerre Mondiale. Période qui sera marqué par la décision des britanniques, le 16 juillet 1943, de bombardé l’usine. Sauf que les soldats rateront leur cible et détruiront, à la place, la Brasserie et une partie de la ville de Sochaux. Malgré les énormes dégâts, l’usine renaîtra de ses cendres.
La preuve, la 202 sera produite à 14 000 exemplaires dès 1946. La cadence ne cessera de s’accélérer avec plus de 40 000 salariés en 1978.
Une fois devenue la plus grande usine d’Europe, une grave crise économique arrive. 1980, donc, et les grosses difficultés de l’entreprise. Dés lors, c’est la course à l’automatisation et, par conséquent, la réduction des effectifs. Une véritable cure de jouvence commence alors avec les répercussions sur l’emploi dans la région.
L’entreprise Peugeot appartient aujourd’hui au groupe PSA Peugeot Citroën qui comprends aussi Citroën. La marque ayant été racheté à Michelin en 1976.
Aujourd’hui, en 2012, fort de sa double certification ISO, le lion continue de sortir ses griffes en fabriquant maintenant la toute nouvelle DS 5.
;D pour moi qui n’ai jamais roulé en Peugeot, c’est un comble !
mais, bien cet article qui nous rappelle que sans le Lion, on serait bien mal lotti…
à conseiller, la visite du Musée l’AVENTURE PEUGEOT à SOCHAUX, pour découvrir (pour ceux qui l’ignoreraient) que l’on peut passer du moulin à café à la dernière voiture bardée d’électronique grâce à une population prête à tous les changements …
et sans chauvinisme aucun, je dirais: VIVE NOUS !!! ;D ;D
[b]En face du favoritisme accordé à la RNUR pour les (dé)raisons* que tout le monde connait, Peugeot reste un très grand champion, qui n’a pas de merci à formuler à l’État. Et qui plus est avec une gamme au top niveau! (sauf en électrique, mais dans le secret de ses BE, qui sait il y a probablement quelque chose)
*pouvoir des syndicats, chantage, corruption et grève.[/b]
1980 : en ce temps-là on ne délocalisait pas, on chercher et on trouvait des solutions !
Peugeot une grande marque