Nait-on hommes et femmes ou est-ce la société qui nous construit notre identité au fil des ans ? En s’opposant à l’enseignement de la "théorie du genre" (qui explique que le sexe est une construction sociale) au collège Christine Boutin pose la bonne question : sur quels arguments se base cette théorie ?
Il serait absurde de rejeter en bloc le concept de construction sociale de l’identité sexuelle prônée par la "théorie du genre". La reproduction par la société de schémas spécifiques pour les garçons et les filles existe, mais ne saurait être l’alpha et l’oméga de la définition des différences hommes-femmes. Faire croire le contraire à des collégiens est fallacieux.
D’une part cela donne la fausse impression que cette construction sociale conditionnerait l’ensembledes caractéristiques masculines et féminines… Il existe pourtant également une biologie des genres qui va dans le sens opposé et qui démontre les différences structurelles de genre : les collégiens ne devraient-ils pas également l’étudier ?
La "théorie du genre", qui se base sur une idéologie féministe des années 1970 dans laquelle nombre de femmes ne se retrouvent plus aujourd’hui car elle prônait l’avènement d’une société unisexe, n’est évidemment pas adaptée à la réalité.
La dénonciation de cet enseignement (qui n’est bâti sur aucune théorie fiable mais sur de l’idéologie) ne signifie pas, comme on a pu le lire dans les médias, un "retour à l’ordre moral" ou une "homophobie masquée", mais simplement une considération de bon sens. La "théorie du genre" n’est pas une théorie scientifique solide et reconnue et n’a donc rien à faire dans une salle de classe.
Malheureusement, comme la France est reine pour mettre des étiquettes aux gens, ce combat est totalement caricaturé parce qu’il est porté par Christine Boutin, que les journalistes ont définitivement rangé dans la catégorie des méchants "cathos".
Pourtant, et même si l’on n’est pas d’accord avec tout ce qu’elle dit, il faut lui reconnaitre la force de ses convictions et de ses engagements. Ce n’est pas si fréquent que cela dans le monde politique actuel. Ses engagements sociaux, notamment pour les prisons et une mondialisation régulée
, méritent mieux que la caricature permanente dont elle est victime.
« LE-SEXE-EST-DECONSTRUCTION-DE-LA-SOCIETE-car le sexe dans sa globalité est vecteur de violences sur,toutes les formes,l’enfantement,est une violence,que vie la femme;s’accoupler ce fait souvent dans la violence,au detriment de la femme,l’homme est mal,dominant qui ne sais pas,qu’ils à été fabriquer pour sa propre-autodestructions…freud. lui meme était un prototype…etc