Le salon de l’agriculture 2010,

ou les vaches regardent passer les politiques.

 

Quelle mascarade ce salon, ou femmes et hommes politiques y vont par ce qu’il faut y être présent pour avoir les suffrages de ces agriculteurs à qui l’on n’a cessé d’accorder des subventions et de les absoudre des exactions qu’ils ont commises contre l’État comme s’il n’y avait qu’eux, le monde paysan, à préserver avant toute autre considération nationale, un rituel bien Français, la France profonde en quelque sorte.

Alors ces politiques assiégés, entourés, serrant des mains, goinfrés de mets, comme des oies, qu’ils doivent trouver bons, quitte à avoir une indigestion, se laissent bercés par cette foule qui ne pense qu’à elle comme si les autres n’existaient pas. Alors, ils se sentent obligés d’accorder des subventions sans cela gare à eux, ils vont tout casser. Que la fonction politique est difficile, il faut plaire, faire obédience, renier parfois ses convictions en fonction des circonstances d’égoïsme de certaines castes influentes électoralement.

La vedette du Salon n’est autre que Jacques Chirac super star incontestable. Vendredi 06 mars au bas de l’escalator qui relie les deux halls principaux du Salon de l’agriculture, une foule impatiente et compacte attend l’invité du jour. Ils sont un bon millier. Puis, soudain, tout se fige. Une horde de gardes du corps et de caméras apparaît, entourant le maître incontesté des lieux qui surgit sous une immense vague d’applaudissements, une haie d’honneur dans les allées ou il passe. A-t-on jamais vu pareil déferlement humain pour une personne mise en examen, mais non encore jugée pour fraude bien qu’elle soit notre ancien président. Il y retrouve la jeunesse lorsqu’il était à l’agriculture et au développement rural en 1987 comme ministre dans le gouvernement de Pierre Mesmer sous Georges Pompidou. Quelle ingratitude pour tous ces autres ministres de l’agriculture qui ont fait ce qu’ils ont pu pour le monde agricole, qui n’auront jamais un tel honneur, et qui n’ont jamais été mis en examen.

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Nicolas Sarkozy a été très critiqué de ne pas avoir été à l’ouverture parade, rituelle pour les présidents de droite, on se rappelle son altercation «casse toi pauvre con» avec un visiteur en 2008 au salon de l’agriculture, on comprend bien qu’il ne veut plus être pris au dépourvu d’un langage non adapté à sa fonction, c’est pour cela qu’il a avancé sa venue à la dernière minute avant l’ouverture des portes devant un public non pas composé de fans mais de policiers, que la fonction présidentielle est cruelle ! 

Accueilli par le président de la FNSEA Jean-Michel Lemétayer, qui déclarait encore il y a une semaine que «Nicolas Sarkozy a beaucoup de difficultés avec le monde paysan» qui n’en n’aurait pas. Il a parcouru pendant deux heures les allées du salon, prêtant une oreille attentive aux agriculteurs qui l’ont interpellé sans animosité pour lui faire part de leurs difficultés. «Est-ce que les jeunes agriculteurs doivent tous changer d’orientation ?», lui demande un jeune exploitant après la présentation de «Vaillant», un robuste taureau de 1.210 kilos de race gasconne.

«Avec une viande à trois euros le kilo, Nicolas, comment on peut faire ?», lui demande un éleveur, alors qu’une agricultrice de montagne déclare : «Si vous ne faites rien pour nous, malheureusement on est condamné à disparaître. On ne vit que de nos vaches ». C’est effectivement difficile.

Ouvrant ensuite une table ronde avec des représentants des principales organisations agricoles, Nicolas Sarkozy a indiqué qu’il était surtout venu annoncer des mesures et des pistes pour sortir l’agriculture de la grave crise qu’elle traverse, comme si c’était possible ?

«Bien sûr, aller saluer les stands, les éleveurs, les producteurs, ça fait partie de la tradition, du folklore, c’est sympathique, j’aime beaucoup ça, je l’ai fait moi aussi depuis des années. Mais enfin, ce n’est pas au nombre de mains serrées qu’on va résoudre les problèmes des agriculteurs». «On prend les cadeaux, on embrasse les petites filles, on se fait photographier devant les plus belles bêtes. Tant mieux ! On fait la publicité de la nouvelle pomme, on encourage les producteurs de fraises, on n’oublie pas les éleveurs de brebis, mais ce n’est pas ça qui va sauver l’agriculture Française», a-t-il ajouté. «Je ne suis pas là pour ça. Tous peuvent faire ça. Mais moi, je suis président de la République. De moi, on attend les décisions, les actes, et du combat».

Il a raison, mais quel baratin !

Mais comment faire, il a quand même donné son accord pour une augmentation de 800 millions d’euros des prêts bonifiés des banques en faveur des agriculteurs en difficulté. M. Sarkozy a indiqué que la prise en charge pour l’État des intérêts bancaires de cette enveloppe supplémentaire sera de 50 millions d’euros. Nicolas Sarkozy avait annoncé en octobre à Poligny, Jura, un plan «sans précédent» pour l’agriculture en crise, comportant 650 millions d’euros de «soutien exceptionnel de l’État» et un milliard d’euros de prêts bonifiés. «Je ferai pour l’agriculture Française — un secteur stratégique et majeur — ce que nous avons essayé de faire pour la crise financière», avait-il promis. En une année, les agriculteurs ont vu leurs revenus baisser d’un tiers, et jusqu’à 50 % pour les producteurs laitiers. Alors ou sont passés ces 650 millions et ce prêt bonifié à un milliard d’euros il faut le signifier ?

Il ferait mieux de déclarer que nous ne pouvons rien y changer que nous sommes dans une mondialisation et que comme l’industrie nous sommes soumis à une concurrence qui prend nos parts de marché, et qu’il faudra malheureusement encore de nombreux sacrifices tant que cette évolution ne sera pas apaisée. Seules les banques dans cette mondialisation font des supers bénéfices et leurs Traders sont couverts d’or, cela ne peut durer, on ne peut plus l’admettre. Bien entendu, nous avons besoin de notre agriculture, elle fait de bons produits, mais ne doit-elle pas évoluer pour s’adapter à la mondialisation qui nous mange nos parts de marché ? Ce n’est que par des produits de qualité qu’elle peut survivre à cette évolution.

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Mais comme Chirac Dominique de Villepin n’est pas en reste, il y est resté 9 heures serrant des mains, signant des autographes se laissant photographier avec plaisir, un vrai show dans le plus pur style Chiraquien.

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Il est donc en train de faire populaire ce qui n’est pas dans son éducation, mais pour des visées présidentielles il lui faut en passer par là, au moins, il aura fréquenté le monde agricole qui déjà voit en lui le successeur à Jacques Chirac.

Martine Aubry ne pouvait pas faire moins que d’être aussi présente au salon, ce n’est pas la première fois qu’elle va au salon mais les précédentes fois c’était plus discret de sorte qu’elle y passait plus de temps. Elle est loin d’avoir la cote de ses prédécesseurs et Dominique de Villepin présent le même jour lui a escamoté la vedette, qu’importe elle a succombé au rituel, mais de gauche dans ce milieu elle n’avait que peu de chance. «Le monde agricole est en souffrance », ce mercredi matin 03 mars, Martine Aubry affiche sa préoccupation pour un secteur éprouvé par la crise. Et, pour convaincre de la sincérité de son inquiétude, la première secrétaire du Parti socialiste n’hésite pas à invoquer l’histoire familiale. «Des deux côtés de ma famille, on était agriculteurs. Alors, je connais bien toutes les difficultés. Et je n’ai jamais senti de problèmes aussi lourds que cette année».

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En fait, elle a mal choisit son jour, non seulement Dominique de Villepin était présent mais aussi Jean-Marie Le Pen et Cécile Duflot d’Europe écologie. Un vrai rendez-vous post-élections régionales ou il convient de se monter. Pour Martine, c’est un peu au pas de charge dans les stands de bovins ou Dominique de Villepin s’est attardé. Mais, elle n’est pas seule de gauche d’autres aussi sont là, le président de la Bourgogne François Patriat, Alain Rousset d’Aquitaine, et Jean-Paul Huchon de l’Île de France.

Ainsi va la France avec son cinéma d’hypocrisie ou les courbettes et les poignées de mains sont l’apanage de nos politiques, mais là je rejoins Sarkozy, et ce n’est pas mon habitude et «ce n’est pas au nombre de paluches serrées qu’on va résoudre les problèmes des agriculteurs» auquel j’ajouterais les problèmes de l’industrie.

14 réflexions sur « Le salon de l’agriculture 2010, »

  1. Sarkosy aurait pu trouver un mécanisme pour « annuler » la dette des agriculteurs. L’ardoise serait beaucoup moins lourde que celle des banques…… Mais puisque les caisses sont vides……

    Quelles décisions Sarkosy a t-il prises? va t-il prendre?

  2. [b]libertinus[/b] bonjour,

    D’après les informations il aurait donné l’accord d’une somme de 800 millions de prêts aux agriculteurs, et il a également octroyé une aide de 50 millions pour ceux déjà endettés qui s’ajoutent aux 100 millions d’euros déjà accordés dans le cadre du Fonds d’aide d’allègement des charges.

    Et puis, il y a son plan de 650 millions d’euros de « soutien exceptionnel de l’État » et un milliard d’euros de prêts bonifiés.

    Promesses ou réalité si oui quand, il n’y a pas d’argent !

    Bien à vous,

    Anido

  3. [b][b][u]N’y connaissant strictement rien à la problématique du monde agricole, je me contenterai de donner un tour politique dans mon commentaire[/u] :[/b][/b] [i][i]j’ai la nette impression, et les premier et second tour de ces Régionales « 2010 », ne sont pas étrangers à mon opinion, que ce Salon de l’Agriculture est avant tout une vitrine « politique » destinée à améliorer l’image de marque des personnalités politiques,[/i][/i] qui veulent se montrer sous leurs bons jours[i], des »futurs » présidentiables…[/i]

  4. [b]Dominique[/b] Bonjour,

    Dans cette mascarade l’agriculture n’a rien à voir, ce salon essentiellement de droite n’est, comme tu le dis si bien, qu’une vitrine politique destinée à l’image des personnalités politiques surtout de droite.

    C’est un fait indéniable.

    Bien à toi,

    Anido

  5. [b]Eh oui, Anido…

    En tous les cas, le Président Nicolas Sarkozy n’a pas amélioré son image, puisqu’il ne s’est pas du tout rendu à l’ouverture de ce Salon de l’Agriculture… Je pense qu’il va payer très cher cette absence, comme on le constatera dimanche prochain !

    Bien à toi

    Dominique[/b]

  6. [b]Dominique[/b],

    Je pense que la claque qu’il va recevoir sera un coup de bâton à mon avis. Il ne sera pas dû qu’au salon de l’agriculture mais aussi à beaucoup d’autres choses bien plus sérieuses et importantes.

    On se demande même s’il y a une majorité de droite encore en France Dominique.

    Mon prochain article pose la question !

    Bien à toi,

    Anido

  7. [b][b]Anido,

    il y a bel et bien une majorité de Droite dans ce Pays… Cependant, dans cette majorité de Droite, il y en a qui, se réclamant du Gaullisme véritable, prônent le retour d’une Droite Sociale !

    Malheureusement, [u][u][i][i]et c’est pour ces raisons qu’il va perdre[/i][/i][/u][/u], Nicolas Sarkozy a trahi les valeurs du Gaullisme et les valeurs de la Droite Sociale !

    La Gauche, quant à elle, on peut considérer qu’elle est quelque part majoritaire, ce, du fait de cette très mauvaise politique menée par la Majorité UMP/Nouveau Centre/Avenir de la Gauche !

    Alors, la claque sera phénoménale pour Nicolas Sarkozy et sa Majorité !

    Avec toute mon amitié,

    Dominique[/b][/b]

  8. [b]Dominique[/b],

    La droite en général n’est pas sociale, si elle l’est c’est par contraintes.

    Le Gaullisme de gauche à toujours été combattu par le gaullisme de droite Dominique.

    Je me souviens bien de cette période ou pour satisfaire ces gaullistes de gauche, le général de Gaulle préconisait la participation qui était une tromperie monumentale, je n’ai jamais rien touché de mes employeurs.

    Alors, il faut arrêter avec ce gaullisme de gauche et être pragmatique, il n’a jamais existé Dominique.

    J’ai plus de 80 ans et bientôt 81 alors je connais bien cette période Dominique.

    S’il y a des hommes politiques qui seraient plus sociaux et se réclamant du Gaullisme, j’en suis heureux, mais ils n’ont aucune chance Dominique avec la droite actuelle, il faut t’en persuader.

    On ne peut être gaulliste et être avec cette UMP, c’est le cas de Dupont-Aignan qui à été élu par ce que Sarkozy l’a voulu, donc avec les voix de l’UMP.

    Tu dois le savoir.

    Bien à toi,

    Anido

  9. [b][b]Anido,

    je n’ai jamais parlé de Gaullisme de Gauche… Cependant, si tu te souviens, il y avait bien les Gaullistes de Gauche, qui se déclaraient de Gauche ; il me semble que c’était à l’époque de François Mitterrand et qu’ils s’étaient ralliés au Programme Commun…

    Le Général de Gaulle n’était pas de Droite… Tout au moins, je ne le pense pas ! A mon avis, il avait une certaine idée du Centre Gauche…
    Donc, et tu as sans doute raison, ceux qui parlent de Droite sociale, ne font qu’utiliser un terme qui ne veut rien dire…

    Donc, à mon avis, il faudrait que notre Pays se dirige vers la Social Démocratie, car
    [i]- le Capitalisme est entrain de s’effondrer,
    – la Gauche en tant que telle est également entrain de s’enfoncer ![/i]

    Au fait, c’était quoi la Participation ? [i]J’étais trop jeune à l’époque pour comprendre vraiment ce que ce terme signifiait…
    [/i]
    Avec toute mon amitié,

    Dominique[/b][/b]

  10. [b]Dominique[/b] bonjour,

    Les gaullistes de gauche dont faisaient parti Philippe Seguin et d’autres dont j’ai oublié le nom, ne se sont jamais ralliés au programme commun. Cela ne signifie pas que certains ont refusé de faire parti des gouvernement Mauroy, Rocard et d’autres, mais sans ralliement au programme commun.

    La sociale démocratie qui me paraît aussi une possibilité associant l’ensemble des désirs de droite et de gauche en faisant la part des choses de façon réaliste, n’a aucune chance actuellement par suite de la bi-politisation de notre constitution.

    La droite est tellement vile qu’elle conduit à une gauche réactionnaire, c’est l’affrontement de deux blocs, on ne peut l’éviter.

    Pour le moment ce qui s’enfonce est la droite et non la gauche Dominique, alors explique-toi ?

    Je suis étonné de ta question : [b]c’était quoi la Participation ? [/b]

    Le fait de ne pas voir vécu cette période de l’après guerre, ne t’absous pas de ne pas connaître ce qu’était la participation.

    C’était une idée du général de Gaulle et du gouvernement de l’époque pour satisfaire les demandes d’augmentation des salariés. Elle devait consister à distribuer une part des bénéfices des sociétés à leurs salariés. Mais comme elles ne faisaient, d’après les directions, aucun bénéfice à distribuer c’était donc une vaste tromperie.

    C’est tout simple Dominique.

    Bien à toi,

    Anido

    Je viens de publier un autre article.

  11. [b][u]Mille excuses, Anido, pour ne pas avoir su ce qu’était la Participation prônée par le Général de Gaulle… Mais, à l’époque, je vivais au Sénégal, bien éloigné des problèmes franco-français ; de plus, je ne m’intéressais que très peu à la politique française[/u] :[/b] [i]alors, ne sois pas du tout étonné par la question, que je t’ai posée ![/i]

    Les [b]Gaullistes de Gauche [ [url]http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaullisme_de_gauche[/url] ][/b], étaient, si je me souviens très bien, représentés par [b][b]Philippe Séguin[/b][/b], [b]Michel Jobert[/b], [b]Jean Charbonnel[/b], [b]Louis Vallon[/b], [b]René Capitant[/b], [b]Michel Cazenave[/b], [b]Philippe Dechartre[/b], [b]Robert Grossmann[/b], [b]Olivier Marleix[/b], [b][b]André Malraux[/b][/b], [b]Léo Hamon[/b], [b]Yves Deniaud[/b], [b]Jacques Dauer[/b], [b][b]Raymond Offroy[/b][/b],[b]Jean-Michel Royer[/b]… Mais, ont-ils actuellement des [b][i] »héritiers »[/i][/b], qui se réclament de ce[b] Gaullisme de Gauche[/b] ?

    Puis, j’ai la nette impression qu’une page politique se tourne dans notre Pays !

    Bien à toi

    [b]Dominique[/b]

  12. [b]Dominique[/b],

    Tu n’a pas à t’excuser j’étais étonné de ta question c’est tout.

    Mais je comprends puisque tu étais au Sénégal ces affaires de participation devaient être bien loin de tes soucis.

    Puisque tu as donné les noms de gaullistes de gauche, celui de Michel Jobert me rappelle qu’il a en effet participé aux gouvernements sous François Mitterrand.

    Dominique vois-tu tout cela est un cycle, une évolution aujourd’hui c’est la droite qui capote puis ensuite ce sera la gauche bien qu’elle n’a pas encore gagné de présidentielles depuis 15 années, alors l’euphorie de gauche actuelle ferait bien de réfléchir.

    Les lendemains risquent d’être moins bons pour elle, la droite dans notre pays est puissante.

    Il ne faut pas oublier que si la gauche fait un bon score, ce n’est pas grâce à elle mais à l’effondrement de la droite, c’est toujours comme cela Dominique, la faiblesse de l’un fait la force de l’autre.

    Bien à toi,

    Anido

  13. [b]Anido,

    [i]- si, aujourd’hui, la Droite capote,
    – si, demain, la Gauche capote,
    -si, hier, la Droite a capoté,
    – si, hier, la Gauche a capoté[/i],
    c’est certainement une évolution de notre vie politique !

    Mais, pour revenir au sujet de ton papier, ne penses-tu pas que le monde rural a son rôle à jouer dans l’évolution politique de notre Pays ?

    Par ailleurs, je pense que la Constitution de la Vè République, qui a été trop « toilettée », est à bout de souffle… Ne penses-tu pas, comme moi, qu’il faudrait que la Constitution de la VIè République voit enfin le jour, à condition que cela se fasse par la voie référendaire ?

    Puis, pour terminer, penses-tu que toute référence au Gaullisme, [i]et peu importe qu’il soit de Gauche, qu’il soit de Droite[/i], fait partie d’un passé, qu’il convient de conserver dans les reliques de notre Histoire ?

    Avec toute mon amitié,

    Dominique[/b]

  14. [b]Dominique[/b],

    Le monde rural est conservateur Dominique, il ne joue que son propre rôle.

    C’est bien vrai que la constitution de la 5ème est à bout de souffle, mais nous n’avons rien d’autre qui assure une stabilité, mais nous pouvons changer tous les cinq ans ce n’est pas si mal.

    Je répète Dominique le gaullisme n’a jamais été de gauche, il est de droite et il l’a toujours été, rappelles toi le RPF.

    Bien à toi,

    Anido

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