Un rapport des Nations Unies, qui se réfère aux années de la guerre au Rwanda, met en état d’accusation les opposants de cet âge, en parlant de "génocide".
Personne n’a oublié ce qui s’est passé il y a quelques années au Rwanda, et aujourd’hui un rapport des Nations Unies attire à nouveau l’attention du monde sur les méfaits commis par les parties en lutte pendant ces années.
Les crimes commis par l’armée du Rwanda et les Congolais rebelles au Congo pendant les années 1990 pourraient être considérés comme un « génocide », affirme un rapport de Nations Unies (source Reuters), qui détaille les crimes commis dans l’ancienne colonie belge entre 1993 et 2003, une période qui a vu la chute du dictateur Albert et cinq ans de conflits impliquant six armées étrangères, y compris la force dirigée par les Tutsis du Rwanda.
Des milliers de personnes sont mortes et les deux forces ont été accusées d’une chaîne de violations des droits contre les civils et de soldats Hutus partout dans le pays. «Les attaques systématiques et généralisées contre les Hutus au Congo révèlent un certain nombre d’éléments qui, s’ils étaient prouvés devant un tribunal compétent, pourraient être classés comme des crimes de génocide avec l’utilisation intensive des armes tranchantes. et des massacres systématiques des survivants, montrant que nombreux décès ne peuvent être attribués aux dangers de la guerre ou considérés comme des « dommages collatéraux.».
Un porte-parole du haut commissaire de l’ONU pour les droits de l’homme (OHCHR), qui a rédigé un rapport de 545 pages, dénonce 600 crimes graves commis par les diverses forces d’un certain nombre de nations.
«La démonstration que l’armée rwandaise pourrait être coupable d’actes de génocide contre les Hutus dégradera la réputation d’un gouvernement qui est fier d’avoir mis fin au génocide contre les Tutsis au Rwanda».
Le rapport final sera présenté la semaine prochaine par l’OHCHR, mais Stearns a déclaré qu’il existait encore un débat sur l’inclusion de l’accusation de génocide au Congo.
Le rapport a été conçu comme un exercice de mise en correspondance des crimes plus graves commis au Congo, qui est toujours à chercher la stabilité politique, combattre les maux économiques et débattre du rôle futur de casques bleus des Nations Unies en prévision des élections de l’année prochaine. Il s’agit d’un document historique qui détaille les crimes les plus graves et fournit aux autorités congolaises des information qu’elles peuvent utiliser pour obtenir justice.
Et qui armait les tortionnaires rwandais à l’époque?
La SOFREMI dont le commissaire du gouvernement de l’époque est aujourd’hui au cabinet de MAM à la justice.