Le roman de la Bretagne

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Le Roman de la Bretagne est un livre de Gilles Martin Chauffier. 

Ce n’est pas dans ce livre que vous trouverez que Jean Louis Borloo et Jean Marie Le Pen ont le même ancêtre, le breton Louis Royant.

Non ce livre nous explique le parcours de la Bretagne, son ascension pour devenir indépendante, aussi forte et même plus que la France puis son déclin à cause d’un souverain trop mou. 

Intrigues à la cour, trahisons et alliances font de ce livre un roman passionnant qui nous explique le caractère bien trempé des Bretons, leur envie d’indépendance et leur résignation face aux malheurs, aux dangers et au climat.

 

Le roman de la Bretagne c’est avant tout une parcelle d’histoire vite éludée dans les manuels scolaires, qui débute avec les Gaulois et les vénètes et qui se termine avec Guy Môquet et ses camarades fusillés en octobre 1941.

 

Le premiers monuments mégalithiques du Finistère datent d’environ 4000 ans avant JC, puis la Bretagne s’affirme en refusant la gouvernance de Jules César. Puis Nominoé comte de Vannes devient roi des bretons en 831. Il combat Charles le Chauve alors roi des Francs et écrase son armée pendant la bataille de Ballon près de Redon en novembre 845.

en 1181, Geoffroy Plantagenêt devient duc de Bretagne ; car après bien des guerres, des périodes de paie la bretagne est devenue un duché. Arthur, si connu dans les légendes bretonnes est assassiné par son oncle Jean sans terre, alors roi d’Angleterre.

 

Nous continuons notre histoire de Bretagne pour arriver à la naissance de Anne de Bretagne, couronnée duchesse contre l’avis de la France, puis reine après son mariage avec Charles VIII puis Louis XII.

On est obligé aussi de lire les faits de la chouannerie avec les prêtres refusant de prêter serment à la Constitution civile du Clergé puis les faits d’armes de Cadoudal, général royaliste qui préparera l’enlèvement du Premier Consul en 1803 puis sera fusillé en Place de Grève en 1804.

 

Ce livre d’histoire ou ce roman se lit particulièrement bien et nous situe la Bretagne dans son contexte. Ce n’est pas une terre riche, ceux qui la cultivent sont pauvres, il faut l’aimer cette terre pour qu’elle vous rende ce que vous lui donnez. Le Peuple breton est un peuple fier, même à genou il se relève toujours. 

Lors de grandes invasions par la terre et par la mer, il trouve toujours la force de combattre.

Et que dire des femmes ? qui remplacent les hommes aux champs ou dans les usines quand ils sont à combattre ? ce sont des guerrières à leur façon.

 

J’ai toujours entendu ma famille me dire que nous les Bretons avions hérité du tempérament de nos lointains ancêtres : un breton ne meurt jamais, il se relève toujours !

 

Avec ce livre, j’en suis convaincue maintenant, la Bretagne a eu son lot de famines, de guerres, de périodes fastes ou néfastes et même lorsque les rois de France la croyait à genoux, elle se relevait et revenait encore plus forte qu’auparavant. 

Alors pour cela, je suis fière d’être bretonne, fière d’avoir de tels ancêtres !

 

Voici les références de ce livre : 

 

 

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2 réflexions sur « Le roman de la Bretagne »

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