Le retour des Nordiques, une formalité ?

 Depuis plusieurs années, la ville de Québec se concentre sur le projet d’un nouvel amphithéâtre afin de ramener une équipe de la Ligue nationale de hockey. Le processus afin d’obtenir l’amphithéâtre fut très long, mais couronné de succès. Après la construction de celui-ci, la décision reviendra entièrement à Gary Bettman. Par contre ramener l’équipe de la ligue nationale aurait pu être obstrué par un autre obstacle hors de leur contrôle. Outre la décision de Gary Bettman , le prolongement du lock-out de la NBA aurait bien pu ralentir le processus de ramener une équipe à Québec. Dans mon texte, il sera question de la façon dont le lock-out dans la NBA aurait pu jouer un rôle important.

 

 Tout d’abord, le lock-out de la NBA aura duré en tout et pour tout 149 jours, privant les joueurs de 16 parties de saison régulière et quelques joutes préparatoires. Derek Fisher (Syndicat des joueurs) et David Stern (Dirigeant de la ligue) ont conclu une entente après plusieurs tentatives infructueuses le samedi 26 novembre 2011. Sans le savoir, ils ont aidé Québec. En effet,  comme les Américains sont de très bons consommateurs de sports et que le basketball passe avant le hockey les gens se seraient retrouvés à ne plus avoir d’équipe sportive à supporter. Prenons par exemple, la ville de Phœnix. Comme par hasard, cette ville serait sujette à perdre son équipe de hockey en raison du faible taux d’assistance au match de l’équipe (moyenne de 12 208). En l’absence du basketball, les gens se verraient dans l’impossibilité d’encourager leur équipe donc ils se pencheraient vers un autre sport, le hockey. Pourquoi le hockey, c’est fort simple, parmi les sports américains les plus regardés aux États-Unis, le hockey figure au quatrième rang derrière le football, le baseball et le basketball qui sont respectivement numéro 1,2 et 3. Par contre dans les trois sports mentionnés, seuls le basketball se joue en hiver, soit dit en passant la même saison que le hockey. Les gens aurait alors été porté à appuyer une équipe de hockey tel que les Coyotes à Phœnix puisque, se cherchant une équipe à encourager ils se seraient tournés vers un nouveau sport qui leur est peut-être méconnu. Donc Gary Bettman voyant la hausse d’assistance aux matches des Coyotes aurait alors repoussé de quelques années la date du retour d’une équipe à Québec. De plus, Bettman en fonction depuis 1993, est à l’origine de divers mouvements d’expansions.

1993 : ajout des Panthers de la Floride et des Mighty Ducks d’Anaheim. 1998 : ajout des Predators de Nashville. 1999 : ajout des Thrashers d’Atlanta. 2000 : ajout des Wild du Minnesota et des Blue Jackets de Columbus

Pourtant, ces équipes ont de la difficulté à attirer des spectateurs, mais Bettman s’entête à conserver les équipes dans le marché américain plutôt que de les emmener dans un marché canadien où le hockey est le sport numéro un. Il ne veut pas avouer qu’il s’est trompé en ajoutant des équipes seulement aux États-Unis. Alors que Bettman semblait de plus en plus avouer s’être trompé, par exemple avec le retour des Jets de Winnipeg, le prolongement du lock-out de la NBA aurait bien pu trouver quelques arguments convaincants à monsieur Bettman pour empêcher le retour de nos Nordiques.