Morro est séparée de Salvador, capitale de l’Etat de Bahia, par 400 km, et de Feira de Santana, autre grande ville de cet Etat,  par 300 km.

 

La route étant refaite sur l’essentiel du parcours, c’est aujourd’hui un plaisir de rouler sur un macadam absolument parfait, et notamment durant ces 80 derniers kilomètres menant à Morro qui, autrefois, étaient jalonnés de trous très peu agréables aux pneus, aux suspensions des véhicules, et enfin – last but not least – aux voyageurs installés à l’intérieur des véhicules.

 

A telle enseigne que la plupart des véhicules gagnent une heure environ, au moment de se transporter, sur la route refaite, de Morro à Salvador, ou inversement, par rapport à l’ancienne qualité de la route.

 

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Et pour ce qui ne peuvent se rendre à Morro en voiture, il existe un service de bus géré par la compagnie d’autobus Aguia Branca (en français : l’aiguille blanche) qui permet aux gens de se transporter depuis Salvador, la capitale de l’Etat de Bahia, jusqu’à Morro do Chapeu, et, au-delà jusqu’à Irecê, cité plus grande que Morro et éloignée d’elle de 80 km en direction de l’occident.

 

C’est ainsi que chaque jour, tous les quatre heures environ, un bus fait le trajet indiqué dans un sens ou dans l’autre, lui qui met 6 heures pour le faire et qui s’arrête une vingtaine de minutes au milieu de trajet, lequel se situe à Ipira, petite localité installée à 80 km de Feira de Santana en direction de Morro.

 

J’ajoute que le service des bus interlocalités est, au Brésil, très performant, chaque compagnie mettant à la disposition des voyages des véhicules spacieux et confortables, et, qui plus est, doté de cabines de toilettes semblables à celles des avions.

 

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Quant à la route elle-même menant à Morro do Chapéu (en français : le mont du chapeau), elle traverse des paysages magnifiques, faits d’espaces verts pour certains, et d’espaces granitiques pour d’autres.

 

Ces derniers s’expliquent par le fait que la route, durant son chemin qui la voit descendre et monter sans cesse, durant sa progression, par paliers, en direction de Morro, traverse, à arrivant près de cette cité, une chaîne de montagnes qui, tout ayant une forme circulaire,  semble avoir été volcanique par le passé, cette chaîne qui semble même avoir entouré une mer intérieure, si l’on en juge par les mollusques retrouvés dans le sol.

 

Ou alors, si cette chaîne est née après la mer en question, cela signifie qu’un bouleversement d’ordre planétaire mit fin à l’existence de cette mer intérieure, elle-même cédant la place, en raison de la pression des forces telluriques, à la chaîne qui existe encore aujourd’hui, cette chaîne faite de granit et surplombant un plateau aussi granitique qu’elle; toutes choses qui, pour donner à la région une allure très sauvage, rend son sol, en maints endrois, impropre à la culture.

 

Et c’est probablement le même bouleversement qui explique l’existence, tout près de Morro, de canyons qui, pour ne pas avoir la taille de ceux de l’Arizona ou du Colorado, n’en sont pas moins très impressionnants.

 

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A part cela, on a également retrouvé, dans telle caverne située près de Morro do Chapéu, des figurines, peintes sur la pierre, d’époque préhistoire, ce qui prouve que la région était habitée par des humains dès la plus haute antiquité.
 

 

 

PS. On trouvera quelques photos de Morro do Chapéu (durant le carnaval de la cité et d’autres manifestations) sur les pages suivantes d’internet :

http://saanenlandqueijofino.net63.net/eventos.html

http://saanenlandqueijofino.net63.net/eventos03/index03.php

D’autres photos concernant la région de Morro, se situent sur cette page :

http://saanenlandqueijofino.net63.net/googlemap.html

Toutes ces pages se réfèrent à un site que j’ai conçu, sous le label suivant :

http://saanenlandqueijofino.net63.net

 avec l’autre Suisse de Morro, et qui est paysan fromager de son métier , en vue de faire connaître  ses activités ansi que la cité où nous demeurons tous les deux