Le recours à l’euthanasie étendu aux enfants aux Pays-Bas

Si un bébé a des problèmes de santé assez grave pour l’empêcher de survivre, le médecin en charge de l’affaire peut décider de mettre fin à sa vie afin de minimiser la souffrance du bébé et celle de ses parents, contraints d’attendre l’évolution de la maladie lente et mortelle.

La nouvelle frontière de l’euthanasie est décrite par KNMG, l’association des médecins néerlandais, qui a préparé un document qui contient les lignes directrices à suivre pour les enfants qui n’ont pas d’espoir de vie, comme dans le cas de la suppression de l’appareil pulmonaire. Les nouvelles a été rendu public par le journal populaire Volkskrant, et ne concerne qu’un nombre limité de cas, en moyenne 300 créatures par an.

En 2001, les Pays-Bas ont été le premier pays européen à légaliser l’euthanasie. Dix ans plus tard, le nombre de ces cas de décès a dépassé les 3500. En Belgique, deuxième pays européen en termes d’euthanasie, on envisage l’extension de cette possibilité même pour les mineurs.

 

L’adolescent "si il est jugé capable de juger équitablement de ses meilleurs intérêts», peut exiger l’euthanasie. Si il a moins de 16 ans, il devra avoir l’autorisation de ses parents. S’il a déjà atteint l’âge de 16 ans, il est obligatoire d’avoir un avis des parents, un avis qui reste cependant non contraignant. La proposition a été présentée en Décembre par le Parti social-démocrate qui est au pouvoir,  et elle est actuellement en discussion au parlement fédéral. C’est maintenant au Sénat de donner le feu vert définitif. La loi est soutenue par tous les partis, à l’exception des catholiques.

 Les médecins des Pays-Bas entendent intervenir pour réduire la souffrance des tout petits et leurs pères et mères. Dans le cas ou des personnes naissent avec un système pulmonaire supprimé, il sera possible d’administrer un médicament qui relaxe les muscles et accélère la mort.

 

Eduard Verhagen, un pédiatre affilié à KNMG, note que certains enfants s’engagent souvent dans un très long combat avec la mort avant de s’éteindre.

Et que les médecins et les parents mettent souvent en doute la nécessité de forcer la créature a souffrir si longtemps.

 

" Les enfants -souligne t-il- deviennent gris et froid, les lèvres changent de couleur au bleu, et ils gémissent à cause du manque d’oxygène. Cela peut durer des heures, parfois des jours. "

 

La loi oblige les médecins à signaler les décès accélérée à un organisme de contrôle centralisé, et les autorités sanitaires surveillent de très près chaque décision.