Un chercheur du Jet Propulsion Laboratory (JPL) de l'agence spatiale américaine, Hartmut Aumann étudie depuis 5 ans grâce à un instrument infrarouge les données de mesure des nuages tropicaux source de précipitations importantes sur certaines parties du globe.
Ces résultats sont inquiétants et en même temps prévisibles. Le réchauffement climatique provoque un accroissement du nombre de nuages très élevés dans les zones tropicales, et donc de tempêtes et de chutes de pluie très importantes.
"M. Aumann et son équipe ont trouvé un lien très net entre la fréquence de ces nuages et les variations saisonnières de la température de surface moyenne des zones tropicales des océans", selon le JPL, basé à Pasadena, dans la banlieue nord-est de Los Angeles.
"Pour chaque hausse d'un degré de la température de surface moyenne, l'équipe a observé un accroissement de 45% de la fréquence des nuages de haute altitude. Etant donné que le réchauffement climatique est actuellement de 0,13 degré par décennie, l'équipe en a conclu que la fréquence de ces tempêtes devrait augmenter de 6% par décennie", selon la même source.
Nous attendions les conséquences du réchauffement climatique, sensations, catastrophes, nous allons être servis. L’effet papillon dont parle Arnaud n’a jamais été aussi présent. Chacune de nos émissions de CO2 donne de la puissance au réchauffement climatique, mais où est le problème puisque les tempêtes tropicales ne nous sont pas destinées ? A défaut de maitriser nos émissions, nous ferons des dons aux sinistrés.
Joyeux noël à tous
La science-fiction d’hier nous proposait notre monde actuel.
La science-fiction d’aujourd’hui nous propose notre monde d’hier.
stratologie
ici une autre vue : http://hervepallone.unblog.fr/2008/12/02/dereglement-ou-rechauffement/