à peine sorti et déjà très critiqué.
C’est un rapport qui fait 176 pages et l’on peut s’étonner que ceux qui le critiquent aient assimilé tout ce qui est écrit, il est mi figue-mi raisin. Ce rapport que l’on peut consulter ici, porte sur la «Libération de la croissance Française», et quand on consulte en annexe 6 les personnes qui ont été invitées en audition, comme experts, et ayant participé aux travaux de la commission page 156, il y a des membres du gouvernement, Luc Chatel, Christine Lagarde, le Directeur général du budget Philippe Josse, Marie-Christine Lepetit Direction de la législation fiscale, Ramon Fernandèz directeur général du Trésor, Jean-Claude Trichet président de la Banque centrale Européenne, ….et Jacques Delors. Que des gens qui votent à gauche, et la question est : en quoi sont-ils plus experts que d’autres ?.
Au Sénat, on trouve Gérard Larcher, Jean Arthuis, ….je ne connais pas les autres. Pour l’Assemblée nationale Bernard Accoyer UMP, Jérôme Cahuzac PS, Marie-Anne Montchamp UMP + république solidaire, les autres sont tous UMP, et Didier Migaud Cour des Comptes PS, on ne peut guère faire autrement.
Au gouvernement, ils sont tous présents de Fillon à Borloo en passant par Baroin, Benoît Apparu, Chatel, Nathalie Kosciusko-Morizet, notre chère Christine Lagarde, Brunot Lemaire, Chantal Jouano, Hervé Morin, Hervé Novelli, Laurent Vauquier, et Eric Woerth.
Quand à l’opposition, et bien, ils ne connaissent rien à la croissance, circulez il n’y a rien à voir comme disait Coluche.
Pour un ancien conseiller de François Mitterrand ce choix des personnalités marque une vraie obédience à droite de prime abord, mais quand on rentre dans le rapport, ce serait plutôt de la sociale démocratie de droite soulignant la politique actuelle et ses effets néfastes de l’injustice sociale. Une chose est évidente, c’est ignorer la gauche, en gros la moitié du pays. Cela qui signifie-t-il implicitement que la politique du parti socialiste, s’il venait aux affaires, ne serait pas dans une logique de croissance, en d’autres termes, ce rapport n’aurait que moins de deux années d’existence, il ne servirait à rien, mais pourrait s’appliquer quand même !
Il y a des syndicalistes, Chérèque, Jean-Christophe Le Duigou CGT, Jean-Claude Mailly, Laurence Parizot….et d’autres moins connus. Il y a aussi des dirigeants d’entreprise et des bons de la politique actuelle, Henri Proglio EDF, Patrik Kron Asthom, Michel Pebereau BNP Paribas, Bruno Lafond Lafarge, Benoît Potier Air Liquide……et puis d’autres. Si avec de telles têtes la France ne revient pas en croissance c’est la fin du monde.
Jacques Attali que j’ai toujours estimé pour sa culture et parce qu’il avait été choisi par François Mitterrand, a bien changé ou alors, je me suis fait des idées. Jacques Attali avait été pressenti en 2007 pour une étude remise en janvier 2008 sur la relance de la croissance Française, intitulé Commission Attali avec 316 propositions dont 20 décisions fondamentales et 8 ambitions. J’avais analysé le travail de cette commission, et déjà, j’avais noté le manque de réalisme de cette étude ou manquait le paramètre primordial de la croissance, c’est à dire les salaires donc le pouvoir d’achat. L’austérité n’est pas génératrice de croissance. Il semble donc ne pas avoir eu les résultats escomptés puisque un nouveau, celui-ci, sur la Libération de la croissance Française vient d’être publié. Remarquez, on trouve quasiment les mêmes personnes pour cette nouvelle étude, ce qui montre la valeur de leur compétence, mais en fait, ce n’est pas leur compétences, mais leurs intérêts, nuance. Le problème est donc non résolu puisque les salaires sont bloqués depuis trop longtemps et que les charges augmentent, la consommation des ménages n’est pas à la hauteur d’une relance de la croissance, on ne l’a pas encore comprit. Les grèves et manifestations sur la réforme des retraites offrent à Sarkozy, encore une fois, une brillante auréole puisqu’il en sortira vainqueur, mais avec une France encore plus déchirée, plus meurtrie qu’avant, cristallisant pour beaucoup un désaveu général de sa politique.
L’ambition de ce rapport est pour dix ans pour les générations futures, mais ce qui est écrit n’engage nullement les membres de cette commission. En fait, ils ne sont pas responsables bien que certainement rémunérés, ils se réunissent, ils parlent, ce n’est pas gratuit. Mais attention, bien que pas responsables, ce fait est à rapprocher de la fameuse phrase de Georgina Dufoix le 23 novembre 2006, responsables mais pas coupables ! Ce rapport est en fait un accessit à la politique actuelle quand il est écrit que c’est :
«la crise majeure a frappé la France alors même que le pays était loin d’avoir mis en œuvre l’ensemble des transformations nécessaires pour retrouver le chemin d’une croissance durable».
C’est loin d’être l’avis de beaucoup qui mettent en avant aussi, et de façon non négligeable, la politique injuste des réformes. Mais plus loin, le rapport tacle pour raison d’équité la politique menée par sur ces réformes orientées qui ont affaiblies notre économie nous privant de ressources pour faire face à cette crise sous le prétexte de préserver les hauts revenus avec ceux du patrimoine sans pour autant réduire l’évasion fiscale thème fédérateur de cette politique, et qui, en fait, s’est accrue. L’article du Figaro.fr, est révélateur quand est écrit : de plus en plus de candidats à l’exil fiscal.
Dans la synthèse pour les générations futures, ce rapport s’appliquerait quelque soit l’orientation politique du pays indépendamment des réformes spécifiques à chaque majorité.
Trois exigences fondamentales sont précisées. Exigence de vérité, exigence d’équité, exigence de légitimité.
Pour la vérité, c’est notre dette, le chômage, la précarité, et nos difficultés à retenir des jeunes, des entreprises et des chercheurs. A cela est vanté nos atouts, notre démographie, le dynamisme de nos groupes industriels mondiaux, nos chercheurs, ingénieurs mathématiciens, artisans, ouvriers et notre croissance supérieure à l’Allemagne au cours des dix dernières années.
Pour la l’équité c’est en fait l’injustice des réformes, la répartition équitable des efforts, mais, il en atténue les effets par notre protection sociale unique au monde en dépit des circonstances de la crise que nous traversons.
Pour la légitimité, une gouvernance publique efficace des responsabilités claires des acteurs publics, un suivi en temps réel des réformes et une évaluation de leur mise en œuvre.
La première urgence serait la maîtrise de nos finances publiques, ramener en 2013 notre déficit public à 3 % sous le seuil PIB. Pour y parvenir, une économie de 50 milliards d’euros, et un élargissement des assiettes fiscales, c’est à dire une hausse des impôts pour 25 milliards d’euros. Ceci, si la croissance du PIB est de 2 % par an. Mais pour cela, il faut que nos finances publiques aient une évolution de 25 milliards d’euros par an, soit 75 milliards en trois ans. L’économie de 50 milliards d’euros serait donc possible sans dégrader le service rendu ? Le fonctionnement encore archaïque de nos établissements publics, mais aussi l’empilement des échelons administratifs seraient les paramètres du poids de la dépense publique.
Le rapport marque que la réduction des dépenses ne suffit pas à elle seule et qu’il faut un accroissement des prélèvements par la réduction de niches fiscales et sociales. Il enfonce le clou pour des raisons d’équité. Il revient sur des effets antiredistributifs ou favorisant les plus privilégiés, par exemple sur l’épargne et les plus values du capital bénéficiant d’un régime fiscal dérogatoire. Ce qui revient à suggérer d’augmenter les impôts. Par ailleurs, il convient, pour des raisons d’équité, de réexaminer la fiscalité sur les successions. L’ensemble de ces augmentations d’impôts seraient hors bouclier fiscal.
Le rapport marque également la montée sans précédent de la dette publique.
«Cette montée sans précédant de la dette publique est d’autant plus grave que le niveau des dépenses publiques et des prélèvements obligatoires en France est d’ores et déjà parmi les plus élevées de la zone euro. Elle risque donc d’asphyxier le pays et de limiter la liberté de choix collectif de nos enfants au remboursement de ce fardeau».
C’est la première fois que la dette publique augmente autant et simultanément dans un si grand nombre de pays en temps de paix. En France, le déficit public est passé de 3,3 % en 2008 à 7,5 % en 2009. La dette publique a progressé de plus de 10 points, passant à 78,1% du PIB en 2009, ce qui correspond à environ 54 000 euros par ménage Français. A ces niveaux, la dette pèse sur la confiance et la consommation.
Parmi les mesures visant à réduire les dépenses publiques le gel du point d’indice des salaires des fonctionnaires, qui permettrait de dégager plus de 4 milliards d’euros en trois ans. Cette mesure resterait compatible, compte tenu des mesures individuelles, avec une progression de la rémunération moyenne des agents de l’État en place de l’ordre de 2,9 % par an pour l’État, soit une hausse du pouvoir d’achat de 1,1 à 1,4%. La poursuite de la politique de non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite pour l’État et son extension à l’ensemble des administrations publiques, le gel de certaines prestations sociales, aides au logement, allocations familiales, prestations maladie indexées…, et la mise sous condition de ressources des allocations familiales. Cela rapporterait près de 4 milliards d’économies en trois ans.
Pour la sécurité sociale, le rapport préconise une économie de 11 milliards d’euros en trois ans en agissant sur les retraites publiques, le projet des réformes actuel est accrédité puisqu’il prévoit 4 milliards d’euros d’économie à l’horizon 2013. La mise sous condition de ressources certaines allocations familiales, et le déremboursement des médicaments dont l’efficacité serait trop faible. La prise en charge à 100 % des patients pour maladie de longue durée, serait aussi mise aussi sous condition de ressources. La maîtrise de la rémunération de certains actes de professions paramédicales. Mais pour réduire l’impact de la mise sous ressources des patients de longue durée, le rapport propose l’instauration d’un boulier sanitaire. Ce bouclier se déclencherait une prise en charge à 100 % lorsque la charge supportée par le patient atteindraient au cours de l’année civile, un certain seuil, fonction des revenus du patient.
En ce qui concerne la dépendance, l’espérance de vie augmentant, le rapport préconise de recentrer l’allocation de pertes d’autonomie vers les personnes les plus dépendantes qui est à bout de souffle et qui est financée par les Conseils généraux. Pour ceux qui en seraient exclus une prise en charge par la CNAV d’heures à domicile serait prévue.
L’autre volet concerne les niches qui, pour beaucoup d’entre-elles, bénéficient aux revenus les plus élevés trouvant ainsi un moyen d’échapper à la fiscalité. D’après l’Insee, 2010, le taux réel d’imposition du premier centile des revenus, plus de 84 500 euros de revenus annuels par unité de consommation, «voir 8 millions de pauvres presque…. » ne s’élevait, grâce aux niches fiscales, qu’à 20% du revenu, soit bien moins que le taux théorique résultant du barème de l’impôt sur le revenu. Éliminer les niches, c’est donc rétablir la «vérité des taux» et la justice fiscale. Le rapport donne cette précision, le taux des prélèvements obligatoires est passé de 44,9 % en 1999 à 41,6 % en 2009. Il ne faudrait pas que l’effort du redressement des comptes publics soit annulé par le bouclier fiscal, c’est ce que marque ce rapport.
L’autre volet important concerne l’universalité des retraites en allant vers le libre choix. Cette idée est soutenue par l’Union centriste et le groupe UMP pour une réforme systémique donnant une plus grande équité des régimes de retraites, sur «les conditions de mise en place d’une régime universel par points, et sur les moyens de faciliter le libre choix du moment et des conditions de leur cessation d’activité».
L’augmentation de l’âge légal d’ouverture des droits apparaît comme le solution la plus rapide pour réduire le déficit des régimes de retraite, ainsi que l’allongement de la durée de cotisation pour l’équilibre des finances publiques. Une critique est faite sur le fait que le financement des retraites n’est fait qu’à l’horizon 2020. Mais aussi pour les carrières longues pour ceux ayant commencé à travailler très tôt et qui travailleront nettement plus longtemps que la durée légale, alors même que leur espérance de vie à la retraite est inférieure à celle des salariés entrés plus tard sur le marché du travail. Le dispositif de carrières longues doit permettre à ceux qui ont commencé à travailler avant 18 ans de partir à la retraite à 60 ans. Il ne permet pas de tenir compte complètement de la pénibilité du travail. Cette proposition prend en compte également l’accompagnement de mesures spécifiques favorisant le recrutement et l’emploi des séniors. Des bonnes intentions mais aucune proposition concrète. Par contre, le rapport préconise la mise en place de comptes individuels de cotisation retraite en s’inspirant du système Suédois. C’est à dire tout euro versé ouvrirait des droits à tout âge quel que soit son statut, ainsi serait mise en place la liberté de gérer sa pension et le durée de la retraite.
Dans ce rapport Attali on remarque que le social est très chahuté, que ce soit sur les remboursements maladie, les allocations familiales, la dépendance, la retraite, tout ce qui touche finalement à nos conditions d’existences comme si elles seraient la cause de tous nos maux. En d’autres termes, ce sont les conditions sociales qui sont les paramètres les plus fauteurs de la crise. C’est finalement de l’austérité continue qui est préconisée ne pouvant que conduire à plus d’injustice. Rien n’est proposé sur la consommation, sur les salaires, comme si ces facteurs n’existaient pas. Dans ce contexte ce rapport ne vaut pas grand chose et comme le précédent il sera vite oublié.
Le dogme de la réduction des déficits publics est toujours réaffirmé sans jamais entrer dans les détails. Réduire des dépenses publiques non-génératrices d’activité, réelle, et j’insiste bien, réelle, oui. Cette activité est soutenue par un effort d’infrastructures, mais il faudrait se départir du clientélisme : rénover lourdement le « trou des hvoalles » rapporte quoi à qui ? Favoriser la création d’entreprises revient souvent à attirer des chasseurs de primes, en particulier étrangers, ou la création d’officines dont les services sont très dispensables. Ce qui changerait sans doute quelque chose, c’est de revoir les bases de certains indicateurs comme le produit intérieur brut : plus on gaspille, plus il croît. De même, l’emploi : multiplier la création de postes de télé-prospecteurs commercialisant des produits importés pour une consommation souvent superflue apporte quoi ? Tous les emplois ne se valent pas.
Le dogme de la réduction des déficits publics est toujours réaffirmé sans jamais entrer dans les détails. Réduire des dépenses publiques non-génératrices d’activité, réelle, et j’insiste bien, réelle, oui. Cette activité est soutenue par un effort d’infrastructures, mais il faudrait se départir du clientélisme : rénover lourdement le « trou des hvoalles » rapporte quoi à qui ? Favoriser la création d’entreprises revient souvent à attirer des chasseurs de primes, en particulier étrangers, ou la création d’officines dont les services sont très dispensables. Ce qui changerait sans doute quelque chose, c’est de revoir les bases de certains indicateurs comme le produit intérieur brut : plus on gaspille, plus il croît. De même, l’emploi : multiplier la création de postes de télé-prospecteurs commercialisant des produits importés pour une consommation souvent superflue apporte quoi ? Tous les emplois ne se valent pas.
ATTALI EST LE SPECIMEN DU « SOCIAL »ISTE MONDIALISTE !!!!!!!!
[b]Jef Tombeur [/b]bonjour,
Qu’est-ce que le trou des hvoalles ?
Serait-ce le trou des halles ?
[b]Réduire des dépenses publiques non-génératrices d’activité, réelle, et j’insiste bien, réelle, oui. Cette activité est soutenue par un effort d’infrastructures, mais il faudrait se départir du clientélisme.
[/b]
Qu’entendez-vous par effort d’infrastructure ?
Se répartir du clientélisme oui.
La création d’entreprises, mêmes étrangères, sont génératrices d’emplois. Il vaut mieux des entreprises que pas d’entreprise.
De toutes façons, nous n’avons pas le choix.
[b]le produit intérieur brut : plus on gaspille, plus il croît
[/b]
Je n’ai pas remarqué, comme nous gaspillons sans arrêt.
[b]multiplier la création de postes de télé-prospecteurs
[/b]
Vous voulez parler de commerçants ?
Cela forme un tout avec notre industrie qui a perdu des pans entier d’activités industrielles par un non investissement, préférant jouer en bourse, et laissant ainsi aux Japonais et autres l’envahissement du marché mondial.
Bien à vous,
Anido
[b]MERCI Nidolga d’avoir abordé le problème avec un sérieux que je n’aurai pas eu, en le traitant, et pourtant il me brulait les doigts depuis quatre jours.
Je vais prendre le temps de lire l’analyse que vous en faîtes.
Amitiés
SOPHY[/b]
[i] »l’envahissement du marché mondial »…[/i]
les eaux montent et y’a plus de digues !!!!!!!
[i] »De toutes façons, nous n’avons pas le choix. » [/i]
CQFD
[b]ON EST PRIS DANS UNE NASSE , ON EST FAIT COMME DES RATS ![/b]
[i]Dingue[/i]
« De toutes façons nous n’avons pas le choix…. »
Pq n’aurait t-on pas le choix? Nous ne serions plus en démocratie?
Si cher Jacques , chiche on peut même choisir une certaine décroissance…..
De cette option je parie qu’il n’en parle pas…
[b]SOPHY[/b] bonsoir,
Vous vous sous estimez SOPHY, vous auriez fait avec votre humour que je n’ai pas.
C’est vrai que ce rapport est touffu, mal mis en pages, pour un ancien polytechnicien ce n’est pas brillant.
On voit qu’il a eu des difficultés de classer les sujets pour sa rédaction, à moins que ce ne soit pas Attali qui l’a rédigé.
Bien à vous,
Anido
[b]Veritas,
[/b]
On fait comme on peut pas comme des rats.
Bien à toi,
Anido
[b]libertin(u)s[/b] bonsoir,
Je n’ai rien à ajouter.
Bien à vous,
Anido
Si on veut qu’un pays ait une économie sensée, cela doit commencer par des dirigeants qui donnent l’exemple. Or, le gaspillage de l’argent du contribuable est patent ! Si ce dernier s’en doutait, par pure logique ou intuition, mais n’en avait pas les preuves, celle-ci sont disponibles depuis quelques années. J’en prend pour exemple le livre d’Yvan Stefanovitch, Le sénat, enquête sur les super privilégiés de la république, éd. Du Rocher. Parution: 11/09/2008
Je possède la bande son de l’interview sur RMC. Je la donnerai volontiers à toutes les personnes qui me la demanderont. Quelques exemples de ce que ça dit:
1260 fonctionnaires au sénat. Entre 2300 et 20 000 euros par mois, avec prime de nuit systématique même quand on ne travaille pas. 32h par semaines. Près de 4 mois de vacances par an. RATP, Air France, SNCF gratuits. 1000 euros par mois de prime informatique. Seuls 90 sénateurs sur 343 sont assidus. 120 ne sont là qu’à temps partiel et les autres ne mettent quasiment jamais les pieds au sénat. La loi dit qu’au bout de 3 ou 4 absences il doit supprimer les indemnités du sénateur. Cela n’est jamais appliqué. Des gens de droite comme de gauche.
La cour des comptes n’a pas droit de regard sur le sénat. 300 millions d’euros payés au sénat gérés dans la total opacité. Chaque sénateur gagne 11540 euros par mois (indemnité) auxquelles s’ajoutent les autres privilèges.
Et ça continue: cumuls de fonctions, etc..
Sur un site de vente de livres, ça dit:
Résumé :
A quoi sert le Sénat, institution deux fois centenaire qui nous coûte chaque année plus de 300 millions d’euros ? D’abord à financer les privilèges (plus de 4 000 euros mensuels de retraite pour 15 ans de cotisation) et les rémunérations royales (11 540 euros net par mois) des derniers princes de la République, nos 331 sénateurs. Et aussi à entretenir les 1 260 fonctionnaires les mieux rémunérés de l’Hexagone (de 2 300 à 20 000 euros net mensuels), qui font la semaine de 32 heures et ont presque 4 mois de vacances. Luxe, calme et volupté… Et, dans l’esprit de beaucoup, de Jospin à Sarkozy, ces super-privilèges n’ont pas la moindre justification, car, selon eux, cette deuxième Chambre ne sert à rien. La réalité est édifiante : un petit tiers des sénateurs travaille, un gros tiers vient de temps en temps à Paris et les autres appartiennent à la famille des rois fainéants. Un royaume hors du monde et du temps ? Pas tout à fait. Car nos sénateurs, qu’ils soient de droite ou de gauche, sont assidûment courtisés par des lobbies de tout poil. Des marchands d’armes aux semenciers, chacun connaît la capacité de ces édiles à peser sur la diplomatie française ou à modifier un texte de loi. Cela justifie bien des « voyages d’études », tous frais payés, quelquefois au bord d’un lagon lointain… D’autres ténors politiques, en revanche, continuent à considérer la Chambre haute comme un précieux garde-fou contre les dérives des gouvernements et l’obéissance servile de l’Assemblée nationale. Robert Colonna d’Istria et Yvan Stefanovitch ont mené une enquête pointilleuse qui révèle les petits et grands secrets de l’institution Sénat. Ils racontent, avec beaucoup de brio, les splendeurs et les misères de notre Chambre « haute « . Et recensent les quinze réformes évidentes à mettre facilement en ¿uvre pour que les sénateurs ne soient plus des superprivilégiés.
A propos de l’auteur :
Historien, écrivain, journaliste. auteur d’une trentaine d’ouvrages, Robert Colonna d’Istria collabore régulièrement au Point et au Figaro. Ancien journaliste à l’AFP, Yvan Stefanovitch est l’auteur de L’Empire de l’eau (2005). Aux frais de la princesse: enquête sur les privilégiés de la République (2007) et de Bertrand le Magnifique (2008).
[url]http://www.decitre.fr/livres/Le-Senat.aspx/9782268066493[/url]
Un livre de chevet de plus, merci poesophie 😉
[b]poesophie[/b] bonsoir,
De Gaulle voulait réformer le Sénat, ici :
[url]http://anidom.blog.lemonde.fr/2008/06/23/le-senat-cette-institution-que-de-gaulle-voulait-reformer/[/url]
Bien à vous,
Anido
Je vous en prie Joker et Anidom !
Changer les choses, ça demande une sacrée pression d’équipe ! 😛
[b]poesophie[/b] bonjour,
Plus grande pression que pouvait le faire de Gaulle, je ne vois pas.
Il a été balayé sur cette réforme du Sénat.
Bien à vous,
Anido
My god ! Sacré panier de crabes ! Roumanoff, que je n’approuve pas sur tout, a raison au sujet de cette histoires de privilèges des Français et de leurs hypocrites jalousies.
Une exemple authentique récent:
– – – – – A DIFFUSER SANS MODERATION – – – – –
Interrogé par un journaliste qui s’étonne de cette grève
alors que les cheminots ne sont pas concernés puisqu’ils pourront toujours
partir à… 50 ans, le responsable de la CGT à la SNCF , Didier Le Reste,
répond que si les cheminots ne sont pas concernés aujourd’hui ils le
seront un jour et de préciser : » Peu m’importe qu’on soit flingué
en 2018 ou 2021 « . Eh oui,
cela ne s’invente pas. La grève préventive pour une réforme qui
ne concerne pas les cheminots. Les usagers apprécieront.
Le journaliste insiste en lui demandant si il n’a pas peur
que les gens prennent les cheminots pour des privilégiés.
Et voici ce que ce syndicaliste ose lui répondre :
> >
» Celui qui me dit ça je lui dis de sortir sa fiche de
paie. Moi après trente quatre ans de service je touche
une retraite de 2300 euros, il est où le privilège là « .
> >
Oui, vous avez bien lu, 2300 euros de retraite. Avec un
départ à 50 ans. Beaucoup de Français ne gagneront jamais cette somme
durant leur vie active. Didier Le Reste est, comme toutes les » élites »
françaises, complétement coupé des réalités.
Et ce type va dès ce soir emmerder tous les salariés, qui pour
une grande majorité ne gagneront jamais 2300 euros de retraite, afin que
lui et ses amis puissent continuer de quitter leur boulot » pénible » à 50
ans pour des retraites, vous l’avez compris, misérables. Nous devrions
peut-être nous cotiser pour lui acheter des mouchoirs.
En attendant, demain si vous êtes coincés dans une gare
vous aurez tout le temps de méditer sur le triste sort
des cheminots français.
[b]ENFIN, un homme qui a le courage de dire et d’écrire la vérité.
BRAVO, et Félicitations Poésophie !!!![/b]
Poesophie, tu as trouvé où ces propos :
[quote]– – – – – A DIFFUSER SANS MODERATION – – – – –
Interrogé par un journaliste qui s’étonne de cette grève
alors que les cheminots ne sont pas concernés puisqu’ils pourront toujours
partir à… 50 ans, le responsable de la CGT à la SNCF , Didier Le Reste,
répond que si les cheminots ne sont pas concernés aujourd’hui ils le
seront un jour et de préciser : » Peu m’importe qu’on soit flingué
en 2018 ou 2021 « . Eh oui,
cela ne s’invente pas. La grève préventive pour une réforme qui
ne concerne pas les cheminots. Les usagers apprécieront.
Le journaliste insiste en lui demandant si il n’a pas peur
que les gens prennent les cheminots pour des privilégiés.
Et voici ce que ce syndicaliste ose lui répondre :
> >
» Celui qui me dit ça je lui dis de sortir sa fiche de
paie. Moi après trente quatre ans de service je touche
une retraite de 2300 euros, il est où le privilège là « ….[/quote]
Avant de diffuser sans modération, j’aime connaître les sources 😉
Merci Sophy !
Joker, je m’occupe de te retrouver ça. Ta prudence peut se comprendre.
[b]poesophie[/b] bonjour,
Vous avez raison, ces gens là sont en dehors des réalités.
2.300 € par mois avec 34 années de service il n’a pas à se plaindre, moi j’ai 45 ans de service et j’ai travaillé 7,5 années sans qu’elles soient prises en compte.
Il faudra encore des années pour que ces privilèges soient estompés.
Mais, vous savez les Hauts fonctionnaires c’est beaucoup plus pire.
Tout dépend de la puissance que vous avez.
Bien à vous,
Anido
[b]Joker[/b],
Vous avez raison, mais comme il prétend l’avoir entendu, ce n’est probablement pas diffusé.
Bien à vous,
Anido
J’ai cherché sur le Net cet interview et je l’ai trouvé :
[url]http://www.jeunesump.fr/beta/2010/10/20/didier-le-reste-cgt-et-sa-retraite-a-2300e/[/url]
Didier le Reste affirme en effet percevoir 2300 € de retraite en tant que contrôleur SNCF avec 34 ans d’ancienneté.
Par contre aucune preuve dans cette vidéo de ces propos :
[quote]Didier Le Reste,répond que si les cheminots ne sont pas concernés aujourd’hui ils le seront un jour et de préciser : « Peu m’importe qu’on soit flingué en 2018 ou 2021 ». Eh oui, cela ne s’invente pas. La grève préventive pour une réforme qui ne concerne pas les cheminots. Les usagers apprécieront. [/quote]
Bien sûr cette retraite est supérieure à la moyenne nationale des salariés de base mais bon pas de quoi non plus en faire un « nanti ». Que l’on retrouve cette vidéo sur le site des jeunes UMPistes est d’ailleurs très … parlant !!!
Anidom [quote]Vous avez raison, [b]ces gens là sont en dehors des réalités[/b].
2.300 € par mois avec 34 années de service il n’a pas à se plaindre, moi j’ai 45 ans de service et j’ai travaillé 7,5 années sans qu’elles soient prises en compte.
[b]Il faudra encore des années pour que ces privilèges soient estompés.[/b][/quote]
Témoignage sur un Forum d’un « privilégié », Posté le 09-12-2009 à 04:50:57
[quote]les cheminots font 35h de travail effectif, Pas de 13ième mois mais une prime de fin d’année qui correspond au traitement de base.
Les conducteurs ne font pas 35h effectif.
[u]Voici mon salaire du mois de novembre [/u]
10 ans d ancienneté, je travaille en 2×8 avec comme amplitude horaire 5h45 le matin et 00h45.
Travail week-end, férié etc.
Je suis agent commercial en gare.
donc traitement de base : 1618,29
primes incluses (qui ne comptes donc pas pour la retraites) = 1956,46
Je ne me plains pas mais je suis loin d’être ce qu’on appelle un Nanti (un nanti ne se lève pas à 4h30 du matin je pense)
Bon sur ce, je part bosser.[/quote]
Le diviser pour mieux régner fonctionne toujours aussi bien.
[b]Joker[/b],
2.300 par mois c’est supérieur au salaire médian qui est de 1.560 € par mois et qui touche 7.836.000 personnes en 2008. Voir, ici :
[url]http://anidom.blog.lemonde.fr/2010/10/01/8-millions-de-pauvres-presque/[/url]
Pour une retraite c’est une retraite importante 2.300 € pour 34 années de service, mais combien de repos ?
[b]mais bon pas de quoi non plus en faire un « nanti »
[/b]
Un nanti, non, mais un privilégié.
Bien à vous,
Anido
Anidom Nidolga,
« moi j’ai 45 ans de service et j’ai travaillé 7,5 années sans qu’elles soient prises en compte. »
Dans ce cas, il est difficile de prendre votre cas pour exemple : les 7.5 années auraient dû être prises en compte.
Je suppose qu’il y a eu un problème quelconque (papiers perdus ou mal faits ? Statut spécial ?)…
Nous ne pouvons que baser notre raisonnement sur le principe que toutes les années de travail sont prises en compte à leur juste valeur.
[b]Joker[/b],
Avec vos primes vous avez moins que la retraite de Didier le Reste.
Les primes ne comptent pas pour la retraite de base, c’est vrai, ce qui montre que Didier le Reste devait gagner beaucoup pour avoir une [b]retraite[/b] de [b]2.300 €.
[/b]
Il est des considérations que vous oubliez de déclarer, c’est la sécurité de l’emploi, et les avantages sociaux que bénéficient les cheminots, un comité d’entreprise exemplaire que les salariés du privé n’ont pas.
A la SNCF on ne vire pas les titularisés à moins de tuer son chef.
Croyez en mon expérience, le privé, c’est terrible, et il faut la santé pour y travailler surtout dans les petites entreprises.
Il faut que chaque heure produite et payée rapporte au patron quasiment le double de ce qu’il a payé au salarié.
Les charges sont énormes, elles représentent en tout environ 75 % du salaire payé !
Si vous ne produisez pas assez on vous vire, de quoi faire réfléchir.
J’emploi une aide ménagère et je paie 63 % de charges dans le cas du chèque emploi service qui bénéficie d’avantages sur les charges, et ceci pour montrer que le privé ce n’est pas du gâteau, il faut être rentable à l’heure près.
Bien à vous,
Anido
poissonrouge,
Non, poissonrouge, et de plus, je n’ai jamais eu un jour de maladie.
J’ai commencé à travailler à 16 ans et la retraite était à 60 ans, je l’ai eu à 61 ans grâce à François Mitterrand.
Vous n’avez qu’à compter.
Bien à vous,
Anido
[quote]…Joker, Avec vos primes vous avez moins que la retraite de Didier le Reste.
Les primes ne comptent pas pour la retraite de base, c’est vrai, ce qui montre que Didier le Reste devait gagner beaucoup pour avoir une retraite de 2.300 €.
Il est des considérations que vous oubliez de déclarer, c’est la sécurité de l’emploi, et les avantages sociaux que bénéficient les cheminots, un comité d’entreprise exemplaire que les salariés du privé n’ont pas.
A la SNCF on ne vire pas les titularisés à moins de tuer son chef.
Croyez en mon expérience, le privé, c’est terrible, et il faut la santé pour y travailler surtout dans les petites entreprises.
Il faut que chaque heure produite et payée rapporte au patron quasiment le double de ce qu’il a payé au salarié. Les charges sont énormes, elles représentent en tout environ 75 % du salaire payé !
Si vous ne produisez pas assez on vous vire, de quoi faire réfléchir.
…. et ceci pour montrer que le privé ce n’est pas du gâteau, il faut être rentable à l’heure près.[/quote]
J’ai toujours travaillé dans le privé donc je sais très bien de quoi vous parlez.
Il n’empêche que je ne me sens nullement gênée qu’un mec gagnant 2300 € de retraite (retraite que je n’aurais jamais) puisse combattre pour cette réforme des retraites. Doit-on toucher 500 € de retraites pour pouvoir s’exprimer, manifester ?
Cette réforme est terrible pour les salariés, certains petits agriculteurs qui survivent avec quelques centaines d’€ par mois (vu à la TV). Trimé toute sa vie pour nourrir le peuple et finir par crever la dalle, magique non ?
Avant d’engager cette réforme il aurait fallu commencer par taxer les transactions financières et revoir entièrement notre fiscalité. L’État ruiné à cause de la grande finance sauvage n’a trouvé comme solution que de s’en prendre au peuple, les vraies victimes de la crise alors que leur fric a servi à sauver les banques. D’ailleurs ce fric emprunté pour sauver les banques il vient d’où ? de quelles banques ? LES MÊMES QUI ONT FOUTU LE (LES) PAYS EN L’AIR ?
La guerre que l’on veut nous voir mener à savoir opposer le privé au public, très peu pour moi. Je sais qui sont les ennemis et ce ne sont pas ces nantis de salariés qui touchent 2300 € de retraite par mois. Vous me parlez des avantages sociaux des cheminots soit, parlons AUSSI des avantages sociaux de nos élus de droite et de gauche.
[b]Joker
[/b]
Ce n’est pas moi qui à évoqué Didier le Reste, le problème n’est pas lui. Voyez-vous on dérape facilement dans ce genre de dialogue, par ce qu’il y de toutes les sensibilités qui s’expriment.
Didier le reste n’aurait même du être évoqué.
Vous évoquez les petits agriculteurs, vous avez raison, il y a aussi les petits commerçants, mais ce monde vote en majorité à droite comme la France populiste d’en bas.
Je ne m’attache pas à ces considérations qui ont toujours existées et que quelques seraient les gouvernements, elles existeraient.
On ne pourra pas modifier ces abus, mais ce que l’on peut faire c’est changer de politique en espérant une répartition une meilleure de la richesse nationale.
Nicolas Sarkozy à tout faux, il fait le bouclier fiscal, injuste, il fait les heures supplémentaires défiscalisées ce qui augmente de chômage et réduit les financement de la sécu, il modifie la loi sur les successions, il réduit les charges sur les plus values, il réduit l’impôt ISF, il supprime la taxe professionnelles ce qui exsangue les communes, il fait la TVA réduite sur la restauration, il met la nomination des PDG des chaines publiques sous son autorité, et j’en passe tellement il y a des fautes et là dessus il s’assoie sur le référendum des Français sur l’Europe. Et je ne parle pas de la fusion de la police et de la gendarmerie ainsi que des effectifs policiers. Quand à la délinquance c’est un fiasco.
Comment voulez-vous que ça marche ?
Le salaire de Didier le reste, je m’en fout.
Bien à vous,
Anido
[quote]Pour une retraite c’est une retraite importante 2.300 € pour 34 années de service, mais combien de repos ?
mais bon pas de quoi non plus en faire un « nanti »
Un nanti, non, mais un privilégié.[/quote]
Ok ce sont des privilégiés. Alors compte tenu du fait que les mots sont importants, si ce contrôleur touche 2300 € de retraites pour 34 années de service est un « privilégié », comment appeler ces élus qui vont se faire des retraites de plusieurs milliers d’euros voire pour certaines plusieurs dizaines de milliers d’€ ? Si on tient compte des élus multi-casquettes donc multi-retraites, ils sont quoi eux ? juste des nantis ? ou des bandits ?
Ces gens privilégiés comme vous dites participent à s’opposer à notre gouvernement et là c’est le sort de tous les salariés des secteurs privé comme public qui en récolteront les bénéfices. La lutte sert à tout le monde même si en effet ce sont plus les salariés du public qui font grève peut-être justement parce qu’ils ne peuvent être virés. Et que font certains salariés du privé, ils s’en plaignent. Avoir le nez dans le guidon c’est un choix mais excusez-moi si je préfère voir la bulle d’en haut plutôt que les salariés d’en bas.
[url]http://www.politique.net/2009070301-le-salaire-de-martine-aubry.htm[/url]
Nicolas Sarkozy est-il l’homme politique qui gagne le plus en France ? La réponse est non. C’est Jacques Chirac qui est en tête du « classement » établi par le magazine Capital. [b]En brut par mois, l’ancien président gagne 31 000 euros[/b]. Il est membre du Conseil Constitutionnel et touche une indemnité en tant qu’ancien Président de la République. Une retraire agréable.
[b]Pour l’actuel président de la République, son salaire brut mensuel est fixé par la loi : 22 249 euros pour être précis[/b]. Le premier Ministre [b]François Fillon est juste derrière avec 21 026 euros par mois.[/b] La hiérarchie est respectée. [b]Un ministre gagne lui 14 017 euros brut par mois. [/b]
Et Ségolène Royal, la présidente du Poitou-Charente ? Selon Capital, son salaire s’affiche à [b]5 441 euros brut par mois[/b]. Au sein du PS, Ségolène Royal est devancée par Martine Aubry qui est maire de Lille, présidente de la communauté urbaine de Lille et depuis peu, 1ère secrétaire du PS. Elle gagne [b]8 165 euros par mois[/b]. François Bayrou, qui espère un jour gagner le salaire d’un président de la République, gagne pour le moment 7 008 euros par mois.
Enfin Rachida Dati gagnait par mois [b]19 458 euros[/b] en tant que Ministre de la Justice, maire du VIIième arrondissement de Paris et conseillère de Paris. Un revenu qui va baisser. Rachida Dati, si elle est élue député européen, elle touchera [b]7 008 euros brut par mois[/b].
[img]http://www.politique.net/img/salaire-aubry.jpg[/img]
Il est là le scandale Anidom, ils sont là ces privilégiés. Ce que réclament tous ces gens au-delà de la réforme des retraites, c’est LA JUSTICE SOCIALE.
anidom nidolga,
[i] »Les primes ne comptent pas pour la retraite de base, c’est vrai, ce qui montre que Didier le Reste devait gagner beaucoup pour avoir une retraite de 2.300 €. »[/i]
Je sais bien que vous vous en foutez, mais je ne peux pas vous laisser croire ça.
Avec ces « régimes spéciaux », on gagne presque autant à la retraite qu’en activité. Parfois même plus, par je ne sais quel miracle des calculs de l’administration…
Rien à voir avec le système que vous avez connu.
[quote][i] »Vous évoquez les petits agriculteurs, vous avez raison, il y a aussi les petits commerçants, mais ce monde vote en majorité à droite comme la France populiste d’en bas. « [/i][/quote]
Et c’est bien pour ça que je ne les plains pas !
[b]Du moins ceux qui votent Sarkozy[/b], car ce serait faire insulte à ceux qui ne sont pas idiots de mettre tout le monde dans le même panier.
Quand on est agriculteur sur un petit lopin de terre, étranglé de dettes, travaillant à perte et contraint de faire un boulot de m… parce que les distributeurs tirent toujours les prix vers le bas et qu’on l’on défend quand-même corps et âme le système ultra-libéral, eh bien… on n’a pas d’issue.
Face à ses gens-là, je suis démuni. Ils seraient capables de bloquer les rues avec leur tracteur si l’état tenter de règlementer le prix d’achat de leurs produits !
Je ne peux que les laisser crever la bouche ouverte.
Je suis désolé, mais je n’ai pas d’idée pour eux.
J’ai trouvé le salaire mensuel de Bernard Thibault. En 2007 il avouait percevoir 5000 € net mensuels.
[url]http://jeff123.typepad.fr/royalmensonge/2007/10/le-roi-soleil-b.html[/url]
Pas mal ! 😉
[b]la « Commission pour la Libération de la croissance » n’a pas été faite pour enrichir ni le débat, ni la croissance: elle est dirigée pour dresser des couronnes de lauriers au profit exclusif d’Attali qui capte les propositions sans merci et ne permet aucunes communications entre citoyens. C’est lui qui décide, choisit, élimine, rabote, transforme, phagocyte les idées des autres ou les tripote à son gré. Observez attentivement le site et concluez comme moi: il est verrouillé au dialogue de tous côtés. Le rapport est émaillé de propositions irréalistes (yaka), de souhaits verbeux (yfokon), d’incantations (yzavaika), le coût de ces élucubrations dépasse l’entendement ….[/b]