La vraie définition du racisme, celle que j’avais apprise à l’école, en Afrique, est celle qui consiste à traiter un peuple en tant que race inférieure. Faut-il faire un cours pour l’expliquer ? C’est pourtant élémentaire.
  

Notre époque mélange tout. Elle a fait un pot-pourri dans lequel on y trouve, pêle-mêle :
– les idées reçues et imposées,
– des milliers de lois qui se contredisent toutes ou détruisent les précédentes,
– une pensée malsaine et démagogique;
et chacun s’en accommode.
Je ne suis pas une nostalgique du passé mais ce dont je suis consciente, c’est que sans notre passé, notre présent n’a aucune valeur. Les socialistes, dès 1974, avaient commencé la destruction des valeurs fondamentales. La droite de Mr Sarkozy a achevé le travail jusqu’à détruire … certains périodes de l’histoire puisqu’il s’est cru plus intelligent que quiconque et s’est placé au-dessus des lois divines!
Dans un de mes précédents articles, j’avais dit, en parlant de Mr Sarkozy, qu’il émanait comme un relent de nationalisme, lui qui est d’origine hongroise et non polonaise (je rectifie, mais chacun avait bien compris, bien entendu). C’est pourtant lui qui a voulu rallier à sa cause le Front National, non ??? Et

en empruntant bien avant la période électorale des idées d’extrême-droite, non ??? Je ne l’ai pas inventé!
Il y a trois possibilités :
1) soit je dois m’exprimer de façon si maladroite que les gens ne me comprennent pas;
2) soit les gens ne jugent non sur les faits, mais sur une implication personnelle où les sentiments l’emportent  sur   une réflexion éclairée par le bon sens;
3) soit ils sont des adeptes fervents de Mr Sarkozy et dans ce cas bien précis, leur jugement ne m’intéresse pas.
Ceux qui me traitent de raciste ou de personne sans valeur doivent avoir un  rétrécissement du cerveau…
Comme je le reprécise, je suis mariée à un Guinéen, j’ai vécu longtemps en Afrique et la couleur et la nationalité d’une personne ne m’interpelle en aucun cas. Par contre, je suis profondément contre toute personne qui exploite son congénère, qui lui manque de respect (mais là, je suis une peste parce que moi aussi, je ne respecte pas celui qui ne respecte pas), celui qui écrase les autres par  complexe de supériorité en tout genre, le vantard, le menteur, le manipulateur, le sadique… Et qu’il soit noir, jaune, blanc ou rouge.
Alors, j’ai le droit de penser et d’écrire que Mr Sarkozy, que cela plaise ou non, a écrasé une partie du peuple français, celle des "petites gens", celle des pauvres comme moi. Nous aurons du mal à nous relever de ces 5 années où, entre tics nerveux, rolex, Fouquets, il nous a fait miroiter une France pure et dure, avec comme leitmotiv "la transparence".
Je pleure aussi bien sur la disparition des amérindiens que sur la souffrance du peuple palestinien. Jamais sur le sort d’un homme manipulateur et retord.
Par contre, je suis allée en Allemagne l’an dernier. Et je dis : je n’aime pas les allemands (bien que j’ai quelques amis allemands, mais peu). J’ai senti là-bas, dans le Nord du pays, comme un vent pangermanique et ultra nationaliste qui soufflait. Brrrr, ça m’a effrayée!!! L’accueil n’y a pas été des plus chaleureux.
Mais c’est vrai, il ne faut pas le dire au risque de se faire passer pour une raciste. Il ne faut plus dire noir, jaune.. (blanc, oui et c’est drôle, non?) mais gens de couleur. Il faut rayer du dictionnaire le mot "nègre". C’est pourtant Léopold Sédar Sanghor, ancien président du Sénégal, qui a remis à la mode le mot "négritude", "nègre". Il était bien plus intelligents que nous.
Nous devenons aseptisés, bien pensants, aimant tout, sans critique, sans animosité, sans regret, … sans joie et sans âme. Résultat d’un racisme à l’envers.