Depuis longtemps, le quotidien du soir "Le Monde" est critiqué par les défenseurs d'Israël pour proposer des articles à tendance "pro-palestinienne" ou simplement "injuste". S'il est vrai que l'impartialité en journalisme n'existe pas, il n'est pas faux de dire que s'en rapprocher n'est pas ce qu'il y a de plus compliqué.
Hier, un ami (Yoni C.), m'a fait parvenir un article de Mickael Bôle Richard, le correspondant permanent du journal Le Monde à Jérusalem. Au vu de l'article, il est vrai que je me suis demandé s'il ne vivait pas "très à l'est de Jérusalem". Ces propos incitent simplement à la négation et à la non reconnaissance d'Israël. Il mystifie l'histoire du peuple juif et par là même, donne autorité aux Palestiniens.
Dans un premier temps, je n'ai pas voulu répondre au mail de Yoni. Puis, je lui ai expliqué qu'en tant qu'ancien journaliste, j'ai eu par le passé une correspondance avec lui et qu'à plusieurs reprises, je lui ais fait parvenir des articles le contre-disant. Jamais il ne m'a répondu "Merci, la critique est utile". Par contre, j'ai toujours eu le droit à "Vous m'envoyez un article écrit par XXX, je refuse de le commenter ou de le lire".
Aujourd'hui, j'ai donc reçu l'article de M Bôle Richard qui revient sur la découverte d'un archéologue Israélien. Ce dernier, a mis au jour, une poterie Yerosolomitaine (et écrite en hébreu) datant d'il y à 3000 ans. Il a été trouvé sur le site d'une forteresse qui aurait appartenu à l'ancien royaume juif de Judée à l'époque du roi David.
Dans un article paru sur Primo, Pierre Lefèbvre décrit l'attitude du journaliste avec exactitude : "(…)Bôle-Richard, non content d'exprimer avec force conditionnel, ses doutes sur la validité d'une telle découverte, émet une opinion qui est une contre-vérité absolue, une manipulation de l'Histoire :
Comme, ici, l'archéologie n'est jamais loin de la politique, cette découverte renforcerait la légitimité de la création d'Israël sur ces terres, même s'il est établi que les Philistins, les ancêtres des Palestiniens, vivaient déjà dans cette région.
Ce qui pose problème et qui témoigne d'une ignorance crasse de l'histoire du Moyen-Orient, c'est cette petite phrase de Bôle-Richard : « même s'il est établi que les Philistins, les ancêtres des Palestiniens… ».
En effet, pas brillant tout cela… A présent, voici mon analyse personnelle.
Avec une apparente bonne foi, Bole-Richard va jusqu'à concéder que cette découverte renforcerait la légitimité de la création d'Israël, «même s'il est établi que les Philistins, les ancêtres des Palestiniens, vivaient déjà dans cette région».
Vous avez bien lu. Le royaume de David relève du mythe. L'État juif a encore besoin de prouver sa légitimité historique, les ruines de Meggido, celles du temple d'Hérode relevant sans doute, ainsi que le pensait feu le grand archéologue Yasser Arafat, du mensonge hollywoodien. En revanche, ce qui est «établi», ce qui ne saurait être érigé en doute, c'est que les Philistins sont les ancêtres des Palestiniens.
Et peu importe que les premiers, peuple de la mer, vivaient non pas au sud-ouest de Jérusalem mais sur la bande côtière du sud-est de Canaan, c'est-à-dire du côté Tel-Aviv, venaient probablement de Crète et n’ont, en toute hypothèse, aucun rapport avec ceux que les journalistes du Monde et d'ailleurs nomment aujourd'hui définitivement les Palestiniens et qui ne sont venus d'Arabie pas avant le IXe siècle de l'ère chrétienne, et sans doute dans leur majorité, au début du XXe siècle, attirés de Syrie par la colonisation juive d'une terre jusqu'alors bien ingrate.
Résumons encore : en 135, les Romains, pour sanctionner définitivement les Juifs rebelles et défaits, décident de débaptiser la Judée captive et la nomment Palestine, du nom des antiques philistins. Près de 2000 ans plus tard, et toujours pour punir le peuple à la nuque roide, seuls les habitants non juifs du territoire disputé ont droit au titre de « palestiniens ». Et aujourd'hui, par la grâce d'un historien histrion, voici ces palestiniens décrétés héritiers, en ligne directe, des droits dynastiques des philistins, tandis que les Juifs sont invités à fouiller encore plus profondément une terre qu’ils n'ont fait jusqu'alors que de cultiver en surface, aux fins de prouver un titre de propriété pour l'heure encore bien incertain.
Mickael Bôle-Richard, je vous en prie, retournez dans vos classes d'histoires des civilisations… Je n'ai aucune leçon à vous donner mais en tant qu'ancien journaliste, je peux affirmer une chose : Jamais mes patrons ne m'auraient permis de telles erreurs, alors pourquoi vous ? La fille (ou le fils) du patron est-elle (il) votre ami (e)? Si la chaleur israélienne (et non pas palestinienne) vous monte à la tête, prenez quelques vacances, vous en avez certainement vraiment besoin.
« Le quotidien Le Monde mystifie la réalité sur Israel », combien de fois les vrais entorses faites par Israel sont-elles éludées par de longues analyses sur l’impartialité envers Israel et combien de fois des ONG et des associations de droits humains ont ét pointées du doigt car elles « diabolisaient » Israel! Je n’irai pas dans la discussion de la légitimité démontrée par l’archéologie. Ce qu’il y avait il y a 2000 ans on peut en discuter dans les salons, c’est ce qui se passe en 2008 qui m’intéresse. N’oublions pas le vrai débat, n’oublions pas la réalité. La réalité c’est qu’aujourd’hui il y a un peuple qui vit une occupation, qui vit dans l’insécurité quotidienne, qui se voit refuser le droit à la vie en Cisjordanie et dans la bande de Gaza; et j’aimerais bien entendre quelqu’un refuser cette réalité car si démontrer ce qui s’est passé il y a 2000ans demandent des fouilles, ce qui se passe aujourd’hui crève les yeux. Si on n’est pas responsables de ce qui s’est passé il y a 2000ans, on est responsable de ce qui se passe aujourd’hui.
Je ne vois pas de qui tu parles quand tu parles d’occupation ? Des habitants de Gaza ?
C’est bien parce qu’il n’y à plus d’occupation à Gaza que c’est la merde. Et puis, Gaza, s’il n’a jamais été israélien… Il n’a jamais été palestiniens non plus. Gaza était partie intégrante de l’Egypte. Pourquoi Israel doit il être au petit soin pour des types qui bombarde tous les jours Israel ?
Tu parles de Judée Samarie peut-être ? Ou de Cisjordanie si tu vis en France et que ton esprit est désinformé. Il y a bien des localités juive en Judée Samarie. Il y a aussi des militaires qui contrôle l’accès aux routes vers Israel… Mais la situation est bien meilleure aujourd’hui et de cette manière! Tu penses vraiment que les « forces » d’Abas peuvent faire taire le Jihad Islamic à Nablus ? Non… C’est Israel qui s’en est chargé et les habitants de cette ville vivent bien mieux aujourd’hui qu’hier.
Quand Israel pourra parler avec une vraie force palestinienne… Une vraie force politique j’entend… Ce sera la fin de cette « occupation » sécuritaire des routes menant à Israel.
et les Cananéens …..et les Phéniciens??
[b]Le terme Cananéens désigne, dans la Bible, les peuples habitant le pays de Canaan, avant sa conquête par les Israélites sous la direction de Josué. Le terme provient du nom de Canaan, petit-fils noir de Noé.
Pour certains, Cananéen peut en fait être considéré comme un synonyme de Phénicien, car les deux peuples parlaient la même langue et avaient les mêmes dieux. Ils estiment que les Hébreux n’ont pas fait disparaître les Cananéens mais se seraient mélangés à eux et auraient adopté certaines de leurs coutumes. Certains passages bibliques et le fait que l’hébreu biblique soit linguistiquement très proche du phénicien le prouveraient. Le roi Hiram de Tyr, dont le sarcophage a été conservé, était ami avec Salomon, roi d’Israël.
Cependant, les récentes découvertes effectuées dans les années 1990 par l’archéologue Israël Finkelstein remettraient en cause le mythe d’une invasion massive des Hébreux sur le pays de Canaan mené par Josué. Selon sa thèse, retenue par la commauté scientifique, l’apparition des premières communautés israelites sur les hautes terres de Canaan dès -1200, tendrait à prouver que ces derniers seraient en fait eux-mêmes essentiellement de souche cananéenne (probablement des groupes dissidents, réfractaires à l’occupation égytienne de cette époque).[/b]