Le Paris Saint-Germain a remporté la finale de la Coupe de France après un but de Hoarau en prolongations (0-1).

 

 

 

 

Après les événements que le club parisien a vécu que ce soit sur le terrain ou en dehors, la victoire ce soir en finale de la Coupe de France contre l’AS Monaco ne peut pas tout effacer, certes. Elle a au moins le mérite de récompenser le match plein livré par les joueurs Parisiens. Beaucoup plus entreprenants que les hommes du Rocher, ils se sont créés les plus grosses occasions. Mais tout le monde a cru longtemps que le destin en déciderait autrement, notamment quand Erding touchait la barre transversale de Ruffier en début de prolongations. Auparavant, le PSG s’était montré plutôt convaincant avec un excellent Makélélé à la récupération. Présents dans les duels et dans la transmission du ballon, les Parisiens ont souvent mis en danger la défense monégasque qui tenait bon grâce à l’excellente performance de Puygrenier dans l’axe. C’est finalement Hoarau, à la 106ème minute, qui viendra catapulter le ballon dans le but vide de la tête suite à un ballon repoussé par Ruffier sur une frappe de Jallet superbement décalé par Makélélé.

 

En face, on a eu l’impression que les Monégasques sont restés timorés tout le match par l’enjeu. Très peu impliqués dans le domaine offensif, ils n’ont jamais réussi à faire renverser une défense parisienne qui semblait pourtant prenable, même après l’ouverture du score, avec des errements de Edel, le gardien parisien, parfois inexplicables. Mais ni Nenê ni la persévérence de Park sur le front de l’attaque n’ont permis à Monaco de prendre l’avantage. Pino, le redoutable dribbleur colombien, était tout proche d’un exploit quand, après avoir éliminé quatre défenseurs parisiens, il acheva sa percée d’un tir repoussé par Edel. Plus grand chose derrière.

 

Une victoire globalement méritée pour des Parisiens qui, grâce à cette victoire, se qualifient pour la prochaine Europa League. Il fallait au moins ça pour reverdir un peu l’image du club.