Le Parti socialiste évolue à son rythme. En effet, la déclaration de principes, élaborée sous la présidence d’Alain Bergougnoux, montre une nette évolution du parti.

Les termes "révolution" et "lutte des classes" viennent seulement de disparaître, alors que dans les faits, cela fait bien longtemps que le PS ne se veut plus révolutionnaire, même chez ceux qui sont les plus à gauche.

Pour traduire cette évolution, le PS est désormais de nature dite « socialisme démocratique » et « réformiste », pour une « émancipation complète de la personne humaine ».

Surtout, les vraies évolutions sont de quatre formes :
– l’acceptation de l’économie sociale de marché : « les socialistes sont partisans d’une économie sociale et écologique de marché », et l’on insiste même sur la dynamique du secteur privé… « 
la réforme d’un l’Etat régulateur qui a pour responsabilités aussi la sécurité des biens et des personnes : La régulation (…) est un des rôles majeurs de l’Etat pour concilier l’économie de marché, la démocratie et la cohésion sociale ». Le texte établit l’obligation « de garantir pour tous la sécurité des personnes et des biens sans laquelle il n’y a pas de liberté réelle ».
– l’Europe assumée : « le Parti socialiste est un parti européen » qui « revendique le choix historique de l’Union européenne »
– ouverture dans les alliances : « le Parti socialiste entend rassembler toutes les cultures de gauche ». On ne parle plus des « forces de gauche ».

Ainsi, le PS évolue semble-t-il dans le sens d’une social-démocratie assumée. Mais, il se veut toujours « porteur d’un projet de transformation sociale radicale », avec des mots encore teintés d’idéologie.

Dès lors, il y a encore du chemin à parcourir pour que le PS français ressemble à ces voisins britannique, allemand ou espagnol.

Jérôme Charré

Le Parti socialiste évolue à son rythme. En effet, la déclaration de principes, élaborée sous la présidence d’Alain Bergougnoux, montre une nette évolution du parti.

Les termes "révolution" et "lutte des classes" viennent seulement de disparaître, alors que dans les faits, cela fait bien longtemps que le PS ne se veut plus révolutionnaire, même chez ceux qui sont les plus à gauche.

Pour traduire cette évolution, le PS est désormais de nature dite « socialisme démocratique » et « réformiste », pour une « émancipation complète de la personne humaine ».

Surtout, les vraies évolutions sont de quatre formes :
– l’acceptation de l’économie sociale de marché : « les socialistes sont partisans d’une économie sociale et écologique de marché », et l’on insiste même sur la dynamique du secteur privé… « 
la réforme d’un l’Etat régulateur qui a pour responsabilités aussi la sécurité des biens et des personnes : La régulation (…) est un des rôles majeurs de l’Etat pour concilier l’économie de marché, la démocratie et la cohésion sociale ». Le texte établit l’obligation « de garantir pour tous la sécurité des personnes et des biens sans laquelle il n’y a pas de liberté réelle ».
– l’Europe assumée : « le Parti socialiste est un parti européen » qui « revendique le choix historique de l’Union européenne »
– ouverture dans les alliances : « le Parti socialiste entend rassembler toutes les cultures de gauche ». On ne parle plus des « forces de gauche ».

Ainsi, le PS évolue semble-t-il dans le sens d’une social-démocratie assumée. Mais, il se veut toujours « porteur d’un projet de transformation sociale radicale », avec des mots encore teintés d’idéologie.

Dès lors, il y a encore du chemin à parcourir pour que le PS français ressemble à ces voisins britannique, allemand ou espagnol.

Jérôme Charré

Lire la suite : http://www.jerome-charre.fr/2008/04/le-ps-nest-plus.html.