La littérature est à l’honneur cette semaine avec l’attribution de nombreux prix tel le prix Femina. 

Cette année, les cinq auteurs retenus pour l’obtention du prix Femina furent : 

– Patrick Deville pour "Peste et Choléra" aux éditions Le seuil

– Julia Deck pour "Viviane Elisabeth Fauville" aux éditions de Minuit

– Jérôme Ferrari pour "Le sermon sur la chute de Rome" aux éditions Actes Sud

– Bruno Le Maire pour "Musique Absolue, une répétition avec Carlos Kleiber" aux éditions Gallimard

– Anne Serre pour "Petite Table, soit mise!" aux éditions Verdier.

Le jury a décidé de récompenser Patrick Deville pour son oeuvre "Peste et Choléra".

Retour sur son parcours.

Patrick Deville est né le 14 décembre 1957. Il poursuivit des études de littératures comparées et de philosophie. Sa vie fut jalonnée de voyages, notamment en Moyen Orient, Algérie et Nigéria courant des années 80 et en Amérique centrale, Cuba et Uruguay dans les années 90. 

En 1996, il met sur pied le prix " de la jeune littérature latino américaine". Dans le même temps, il est l’instigateur de la revue Meet dont il est devenu le directeur littéraire. 

A ce jour, il est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages dont "Equatoria", "La femme parfaite" ou encore "La tentation des armes à feu". Ses romans sont traduits dans douze langues.

"Peste et Choléra".

Dans son ouvrage, Patrick Deville nous dresse le portrait de Yersin, un jeune chercheur qui a fait partie de la première équipe de l’institut Pasteur. Fort de sa documentation sur les correspondances de Yersin à l’Institut Pasteur, Patrick Deville retrace l’aventure scientifique et humaine de ce jeune homme autour du monde. Un touche à tout qui s’illustra dans bien des domaines mais qui figure parmi les grands oubliés de notre temps. Un très bel hommage rendu, qui séduit par un récit aéré et fluide.

"Peste et Choléra" fut donc l’unanimité auprès d’un jury féminin. Déjà récompensé par le prix du roman Fnac en août dernier, il fait figure de favori dans bien des autres prix, notamment le prix Goncourt, le prix Médicis, le prix Giono, le prix Renaudot,…

Agé de cinquante quatre ans, Patrick Deville obtient enfin la renommée attendue et elle est bien méritée ! Félicitations à notre écrivain. 

A noter, dans le même temps, le prix Femina du roman étranger a récompensé Julie Otsuka pour "Certaines n’avaient jamais vue la mer" et le prix Femina de l’Essai a récompensé Tobie Nathan pour "Ethno-roman".