C’est officiel : le président de la république n’accordera pas d’amnistie cette année, ni de grâce collective, mais il reconnaît l’utilité, pour des raisons humanitaires ou exceptionnelles, d’une grâce individuelle.Le président a également affirmé que : « Je reconnais l’utiliser, pour des raisons humanitaires ou exceptionnelles, d’une grâce individuelle prononcée de façon transparente », il a donné l’exemple suivant : « Un individu dans la Seine, sauve trois enfants en train de se noyer, il se trouve qu’il a un cassier judicaire, la grâce individuelle peut alors jouer ».
Pour ceux qui souhaiter faire sauter leurs contraventions, excès de vitesse ou stationnement gênant, il n’y aura pas d’exception, ils devront passer à la caisse !
Oui, mais, tout le monde semble oublier que, constitutionnellement et institutionnellement parlant, le Chef de l’Etat a parfaitement le droit de grâcier ou de ne pas grâcier…
Donc, il ne nous appartient pas de discuter de sa décision, qui, il faut bien le reconnaître, n’est pas dans la tradition établie depuis l’arrivée du Général de Gaulle à la tête de notre Pays en 1958.