Le Conseil supérieur de l’audiovisuel, (CSA), a adopté le 21 juillet 2009 un nouveau principe de pluralisme qui régira l’équilibre des temps de parole des personnalités politiques à la télévision et à la radio à partir du 1er septembre 2009.
Ce principe, qui remplace celui actuellement en vigueur, plus communément appelé « règle des trois tiers » oblige à un décompte qualitatif de ces temps de parole.
Depuis le 12 novembre 1969, il existe une règle dite des « trois tiers », concernant le temps de parole des personnalités politiques à la télévision et à la radio ; le principe était simple, le temps de parole était découpé en trois : 1/3 pour le gouvernement, 1/3 pour la majorité, et 1/3 pour l’opposition.Les interventions du chef de l’Etat n’étaient, elles, jamais comptabilisées.
Ce principe n’avait jamais posé réellement problème, les présidents de la République étant assez peu prolixes.L’arrivée au pouvoir du Président Monsieur Nicolas Sarkozy, grand utilisateur des médias, a alors suscité de nombreuses polémiques : pour la seule période du 20 juin au 20 juillet 2009, et seulement en ce qui concerne la télévision, il a été « invité » au Journal Télévisé de TF1 le mercredi 20 juin 2009, le personnage principal du documentaire « A visage découvert » de France 5 diffusé en prime time le 13 juillet 2009, invité à l’émission de Michel Drucker le 14 juillet 2009, présent sur France télévisions pour le Tour de France le 22 juillet 2009…
Face à l’engouement de notre président pour les médias, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel a été obligé de réagir.Le 21 juillet, il annonçait de nouvelles règles pour « renforcer » l’équilibre des temps de parole à la télévision et à la radio.Seront désormais décomptés les propos « non régaliens » du chef de l’Etat, c'est-à-dire ceux qui relèvent du débat politique national (notamment quand il lance la campagne des européennes en mars 2009).A partir du 1er septembre, l’opposition aura un temps de parole qui ne pourra être inférieur à la moitié des temps de parole cumulés du chef de l’Etat et de la majorité présidentielle.Ils seront automatiquement augmentés avec la prise en compte des interventions du Président de la République et de ses collaborateurs.
Néanmoins, toutes les fois où le chef de l’Etat s’exprimera en tant que président de la République, comme cela a été le cas jeudi 16 juillet au Havre avec les pêcheurs, le temps ne sera pas comptabilisé ; tout le futur problème est là : il ne sera jamais aisé de différencier quand Monsieur Sarkozy parle en tant que chef de la majorité, et lorsqu’il parle en tant que président, souvent dans le même discours.
Quoi qu’il en soit la revendication du Parti Socialiste a donc fini par être satisfaite par le CSA ; de son coté l’Union pour un Mouvement Populaire s’est félicité de ces nouvelles règles. Une décision qui semble mettre tout le monde d’accord, qu’en est il de l’avis du Président ? Attention ne répondez pas Monsieur Sarkozy, chaque intervention a maintenant un coût…
(CSA), a adopté le 21 juillet 2009 un nouveau principe de pluralisme qui régira l’équilibre des temps de parole des personnalités politiques
ouai ouai, L’CSA à chaque fois qu’ils feront un spitch,c’est possible avant de les brancher sur un detecteur de mensonges ?
on vas bien s’marrer