Le pouvoir des fleurs Colombiennes

En 1967, Cheever David, un étudiant diplômé en horticulture à la Colorado State University, a écrit une dissertation intitulée "Bogotá, en Colombie comme un exportateur de fleurs coupées pour les marchés du monde." 

Le document suggère que la savane près de la capitale de la Colombie était un endroit idéal pour cultiver les fleurs afin de les vendre aux États-Unis. La savane est une haute plaine à proximité de l’océan Pacifique et la mer des Caraïbes. 

Ces circonstances permettent un climat agréable avec des variations de température et de lumière cohérente, environ 12 heures par jour toute l’année-idéal pour une culture qui doit toujours être disponible. De plus, comme Cheever a noté, Bogotá est juste à  trois heures de vol de Miami où se trouve le centre de l’industrie des fleurs des États-Unis.


Cheever et trois partenaires ont investi 25.000 $ chacun pour démarrer une entreprise en Colombie. L’entreprise a commencé avec des oeillets. "Nous avons fait notre première plantation en Octobre 1969, pour la Fête des Mères 1970 », dit Cheever, 72 ans, qui est retraité et vit à Medellin, en Colombie, et le New Hampshire.

 Ce n’est pas souvent que les ressorts d’une industrie mondiale sortent d’un travail scolaire et mènent à une révolution économique en Colombie. Quelques producteurs ont exporté d’autres fleurs aux États-Unis.  Aujourd’hui, le pays est le deuxième exportateur mondial de fleurs coupées, après les Pays-Bas, l’expédition de plus de 1 milliard de dollars fleurs. La Colombie répond maintenant à environ 70% des commandes du marché américain, si vous achetez un bouquet dans un supermarché, une grande surface ou  dans un aéroport aux Etats-Unis, il est probablement venu de la savane de Bogota.  Au cours des 40 dernières années , les fleurs colombiennes sont devenues un produit industriel mondial, comme la nourriture ou l’électronique. Finalement, le pouvoir des fleurs pour les colombiens aura été de développer considérablement leur économie !

3 réflexions sur « Le pouvoir des fleurs Colombiennes »

  1. [b]Une information originale qui m’apprend quelque chose.
    merci Sohan, quand j’achèterai des fleurs sur le marché, ou chez un fleuriste, je penserai à cet article.
    [/b]

  2. Etonnant, La Savane de Bogota est située dans la cordillère des Andes (à environ 2 640 m), il y fait froid et pluvieux (actuellement la Savana est inondée à cause des intempéries) et elle ne profite nullement du climat océanique que ce soit du Pacifique ou de l’Atlantique (mer des Caraïbes).
    L’industrie de la fleur y est pourtant florissante (sans jeu de mot) mais ce sont les roses que l’on cultive près de Bogota. Les oeillets sont cultivés dans la zone du café (dont Medellin fait partie).
    [b]Il est dangereux de prendre une dissertation comme source unique pour un article ! [/b]

    Soahm, après votre article sur le cancer qui toucherait plus les Gays, cet article-ci ne plaide pas non plus en votre faveur. Un bon conseil : multipliez vos sources avant de rédiger.

  3. Petite information, pour les roses, il semblerait que l’Ethiopie ait soufflé la seconde place à la Colombie.

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