Afin de gagner du terrain (et de l’argent), le monde du porno fait aujourd’hui de grands efforts pour se donner une façade acceptable, à la mode, etc. en multipliant les interviews de ses "stars" (sic) qui régurgitent un vocabulaire et une attitude qui se veut "tendance". C’est de l’hypocrisie, car il y a une volonté mercantile et/ou destructrice derrière cela, que ladite "star" s’en rende compte ou non. En d’autres termes, c’est de la manipulation.

   Derrière l’image respectable et branchée que veut se donner le porno moderne, il y a une réalité bien sordide. Le porno a inventé des mots et expressions à l’apparence gentille pour se couvrir d’un joli verni. Il racole ostensiblement nos enfants sur nos trottoirs avec ses kiosques obéissant à la nouvelle pensée U-Nique. Dans les faits, le porno fait des efforts incessants pour nous manipuler mentalement et nous agiter comme des pantins. Si l’on cherche une secte, c’est déjà là qu’on devrait regarder. On n’hypnotise plus avec les yeux et les mains, mais avec le Q et les seins. Le porc-no progresse à mesure que décline notre capacité à prendre du plaisir avec notre conjoint. "Problème d’érection? Et si c’était physique?" On essaie de faire de l’Homme un "homo-copulus". A tel point qu’on veut lui faire croire que le plaisir est une question de taille ou de substance chimique! Archi-faux ! C’est juste une histoire de gros sous! La médecine ne sait pas et n’a pas intérêt à savoir guérir l’âme, car elle tire son argent des maladies et défauts. Ce commentaire fait tomber les masques et j’espère que des gens sensés y feront écho. Ne nous étonnons pas si derrière les peaux sensuelles apparaissent des mâchoires menaçantes reléguant celle du fameux "Alien" au rang de gencives édentées, car je pique là où ça fait mal. Si le porno était si merveilleux, alors expliquez-moi comment il se fait qu’une des 2 actrices principales de "Baise-moi" se soit suicidée, mettant fin à une vie de pornographe droguée ? Il est intéressant de savoir ce qu’elle disait de ce monde lugubre dans lequel, après qu’elle ait fait une scène de double pénétration par 5°C et qu’elle soit couverte de sperme, personne n’ait eu la délicatesse de lui tendre une serviette pour s’essuyer ? Cette pitoyable fille a eu le malheur de décider d’ouvrir la porte à ce monde en pensant peut-être en tirer surtout du plaisir et de l’argent. Une fois la porte ouverte, c’est tout ce monde de mépris et de brutalité qui s’est abattu sur elle. A partir du moment où l’on ouvre la porte, on ne peut filtrer. Il faut être capable d’assumer l’intégralité de ce qu’implique un milieu. On n’en prend pas qu’une partie, on fait face à tout. Cette fille a accepté de se laisser contrôler par son copain et rentrer dans le porno pour payer les factures et la drogue. La note a été salée.

   Voilà un exemple qui montre que le sexe ne remplace pas l’amour. Les gens ont avant tout besoin de personnes en qui ils peuvent avoir confiance, qui vont les aider dans leurs difficultés, qui vont prendre soin d’eux, aimer leurs qualités, leur pardonner de temps à autres leurs défauts et les transformer en positif, les encourager dans leurs ambitions, les entraîner à être meilleurs et faire face à leurs peurs, construire des choses avec eux, rigoler, vivre quoi ! C’est spirituel, ça demande un peu de finesse, d’intelligence, de persistance, de santé d’esprit, et c’est ça le bonheur ! Et avec cela, vous aurez du plaisir sexuel !

    Ovidie, Catherine Breillat, la pornocratie devra échouer car elle mène au désastre ! Au sujet de cette dernière dame, elle tient des discours très complexes, essayant d’expliquer des raisons aux affres des aberrations sexuelles et des possibles moyens de s’en sortir. On en ressort confus, et les commentateurs de ses livres et films tombent dans le panneau des concepts et  vocabulaire sophistiqués qu’elle présente et qui donnent une impression de grand savoir. Mais ce n’est qu’une apparence, tout comme les grands mots de la psychiatrie, domaine d’une grande inefficacité, si ce n’est pour faire payer des traitements abrutissants . La chose à comprendre, c’est qu’il n’y a rien à comprendre dans ces tentatives d’explications psychologiques, si ce n’est qu’elle-même est confuse. Elle essaie néanmoins de faire quelque chose. Elle essaie de parler de spiritualité, mais c’est un horrible mélange. Quel gaspillage d’intelligence, de culture et de talent cinématographique!

   Il faut regarder derrière les illusions. Ce monde a terriblement besoin de compréhension et de décence, ce qui n’est pas l’apanage du domine de la pornographie. La civilisation s’en sortira sur le sujet du sexe et désenflera ses outrages impudiques quand elle donnera aux gens les moyens de parler librement entre eux des relations sexuelles, ses questions et ses pièges. Et c’est dans les familles que ça commence. Le porno ne fait que se nourrir de cette tare et empire le problème. Posez-vous cette question et observez la vie réelle: la perversion rend-elle l’Homme heureux ? Cela lui permet-il de mieux aimer une autre personne ? Les Dorcel et consorts ne devraient avoir qu’une seule place: sur une île, bien loin, à se débrouiller pour vivre avec ce qu’ils trouvent dans la nature.

   Le commerce du sexe est une branche de la mafia. L’objectif : nous ramollir l’esprit en nous durcissant le – bip – ! Ovidie la pornographe qui vomit ses insanités avec son « Osez les relations pendant la grossesse » aime peut-être qu’on lui éjacule à la figure, mais on devrait peut-être demander son avis au fœtus dans le ventre de sa mère à qui l’on fait subir un sort similaire. Oh oui, les gens tordus et hypocrites qui discutent de la forme et non du fond (ils en sont incapables) croient se donner raison en rétorquant avec une mauvaise foi stupéfiante que le fœtus est protégé par une membrane. Excusez-moi madame/monsieur, j’ai fait des études scientifiques aussi, pas seulement philosophiques, et je suis bien au courant. Seulement le fœtus est fragile, et ces assauts lui sont dommageables, et c’est de plus très irrespectueux de pénétrer une femme enceinte, à la fois pour la femme et l’enfant. Débrouillez-vous autrement pour votre plaisir.

   Le plaisir outrancier révèle aussi de graves maux : l’insatisfaction, l’absence de fierté personnelle, des inaptitudes sociales, et la grisaille d’un monde matérialiste égoïste et stressé. Or, on voudrait faire prendre une pilule-remède pour faire oublier ces maux ? Si on prend un anesthésiant puis qu’on se lacère le bras avec un cutter, on n’a peut-être pas mal, néanmoins la destruction est là, et si on ne la soigne pas, ça empire ! Et on va devoir continuer à prendre des anesthésiants jusqu’à la mort. Ledit faux remède n’a qu’une fonction: remplir les poches de celui qui l’administre et peut-être servir une idéologie qui, au préalable, a besoin de ramollir les esprits en les vautrant dans le stupre pour mieux les asservir. Sexe, drogue et jeux outranciers sont les calmants masquant le visage d’une société désespérée, souffrante et désorientée qui ne sait pas comment remédier à sa douleur.

   Le sexe n’est pas une mauvaise chose, mais le sujet autrefois tabou est passé à l’autre extrémité, récupéré par les mains malsaines des médias. Mais la communication entre les gens, notamment dans la famille, n’a pas évolué. Pourtant, cela permettrait de désamorcer les dangers du sujet.
 
  Nous sommes à l’ère d’un large effort pour rendre « tendance » le maquillage et de l’assèchement des âmes. J’adore démaquiller et remplir les cœurs d’amour et de vérité. Que certains crachent sur ce commentaire serait une preuve de sa justesse et un indice directe de la pauvreté de leur âme? Faîtes passer le mot !