Le 1er avril est mondialement synonyme de farce. Les professeurs sont souvent victimes d’élèves ingénieux, les médias diffusent allégrement des canulars et tout le monde y va de son piége.

       A l’origine de cette tradition une simple question de calendrier.

En 1564, le roi Charles IX décidé que l’année ne commencerait plus le 1er avril mais le 1er janvier. Ce changement a eu pour effet de déclarer les échanges de cadeaux et d’étrennes qui marquaient le passage à la nouvelle année.

Si les farces sont désormais

connues sous le nom de « poisson d’avril », c’est parce que les cadeaux que l’on s’offrait en avril étaient souvent alimentaires. Cette date étant à la fin du carême, période durant laquelle la consommation de viande est interdite chez les chrétiens, le poisson était le présent le plus fréquent.

Certains ont persisté à offrir des présents en avril, mais avec le temps, les petits cadeaux d’avril se sont transformés en cadeaux pour rire, en blagues, puis en stratagèmes pour piéger les autres, logiquement, lorsque les blagues se développèrent, l’un des piéges les plus courants étaient l’offrande de faux poissons.

 Au départ occidental, cette tradition s’est peu à peu diffusée partout dans le monde. Elle s’exprime de différentes manières en fonction des pays. En Angleterre, par exemple, le 1er avril est l’april fool day. Les farces ne se font que le matin et si vous êtes piégé, vous étes « une nouille ». En Ecosse, la vigilance est de mise car les farceurs peuvent également sévir le 2 avril. Au Mexique, l’unique tour consiste à subtiliser le bien d’un ami. La victime aura en échange des bonbons et un petit mot lui indiquant qu’il s’est fait avoir …