Le Français est-il devenu une langue étrangère ? Le langage "texto" est en train de tuer définitivement le bon usage de notre langue. Petit tour d’horizon des expressions délirantes qui ne nous choquent même plus. "Des fois, je vais au coiffeur" On comprend l’idée, certes, mais est-ce une raison pour ignorer superbement les bases pourtant initialement fort jolies de la langue dite "de Molière" ? Si la réponse est oui, autant y aller carrément : "Dé foi, moi alé coifeur". On comprend aussi, non ? Ce mauvais usage est tellement courant que même Monsieur Larousse ne se retourne plus dans sa tombe. Parce que le coiffeur, où est-il ? "Face la boucherie !"

 

"C’est qui Kiki ?" "C’est qui qui veut encore un peu de vin ?" Certainement ceux qui croivent qu’ils ont le temps avant de prendre le petit au train. Quand il sera là, ils lui feront montrer le nouveau copain à leur fille, enfin, sauf si ça pleut. Mais c’est quelle heure déjà ? Il faudrait arriver avant la Noël ! Bon, de toutes les façons, elle est au courante qu’on arrivera après manger. Un espèce de nouvelle langue Depuis que les zandicapés mangent des zaricots malgré qu’il y avait de la rillette pour le manger, c’est comme si qu’on avait ouvert la porte à toutes les fenêtres. Je m’excuse de vous demander pardon, mais elle devient toute pourrite, notre langue. Incessamment sous peu, on ne parlera plus un bon français qu’en Suisse ! Fermez la lumière et ouvrez la télé : même les politiciens disent n’importe quoi (sur la forme, sur le fond, restons circonspect…).

 

Si on aurait su, on n’aurait pas jeté son Bled ou son Bescherelle, juste pour voir. Un petit nain qui s’appelait pléonasme "C’est ce que je demande, s’écria-t-elle, en se levant debout." STENDHAL (Le Rouge et le Noir). Eh oui, même lui… D’abord pour commencer et tous les experts sont unanimes, il faut s’entraider mutuellement et être complémentaires l’un de l’autre pour éviter le mutisme le plus total et le black out le plus absolu.

 

Au jour d’aujourd’hui, il faut faire des projets d’avenir et on ne peut qu’applaudir des deux mains une telle initiative. C’est comme si qu’on était acculé au pied du mur, il faut redonner au français ses lettre de cachet. Mais quel est donc le but final ? En fait, c’est à vous à voir. Si vous faissiez des fautes, c’est votre propre problème à vous personnellement. Pas la peine de vous faire du mauvais sang d’encre. Si vous croyez parler en bon uniforme, ne changez rien, on ne vous accusera pas de ne pas avoir inventé la poudre aux yeux. En vous débrouillant bien, personne ne découvrira le pot-au-feu et vous aurez toujours l’air de parler correctement. Bonne fin d’appétit si vous êtes à table, à la revoyure et en vous remerciant ! NB : comme vous l’aurez compris, ce texte est truffé de fautes, des plus flagrantes aux plus discrètes. Il serait amusant de poster vos commentaires en nous disant quelles erreurs vous avez trouvé et ce que vous auriez dit à la place !