On a connu les scoubidou, les pins’s, les Pokémon,  les tamagotchi, les « power balance »  et maintenant c’est la folie des bracelets Bandz.

En primaire, au collège et même au lycée, ils  sont tous fous de ces nouveaux bracelets élastiques aux couleurs fluo et aux multiples formes,  même certains  adultes en raffolent !

Venu tout droit des Etats-Unis, ce bracelet en silicone fait fureur actuellement en France. Ils s’achètent par paquets de 12 à un prix de 2,50 €, aussi bien dans les librairies, les magasins de jouets et bientôt dans la plupart des centres de la grande distribution.

Ils s’échangent aussi très fréquemment dans les cours de récréation car beaucoup les collectionnent.

C’est un produit qui plait, parce qu’il est nouveau, amusant et pas très cher.  Ils se présentent sous les formes les plus diverses, telles des tortues, des chiens,   des vampires, des dinosaures, des princesses et bientôt sous forme de baskets, de guitares, de planches de surf et  de lettres qui permettent d’écrire des noms. Il y en a pour tous les âges. Ils retrouvent leur forme initiale dès qu’ils sont retirés du poignet.  

Robert Croack, américain, inventeur de ce concept fait fortune avec ces bracelets ; cela devrait lui rapporter cette année à peu près 73 M€ et pour faire durer cette mode il envisage de renouveler régulièrement ses gammes de produits.

 

Des bracelets et des bagues qui auront à la fois la forme et l’odeur de fruits sont déjà sortis aux Etats-Unis et vont très bientôt envahir le marché européen.

D’autres déclinaisons de ce bracelet sont aussi à l’étude, il pourra être phosphorescent ou tout blanc et lumineux dans le noir. 

Depuis le début de la rentrée scolaire de septembre, il s’en est vendu près de 15 millions en France et les ventes risquent d’augmenter dans les mois à venir et de perdurer jusqu’à l’été prochain.

  Les générations ont besoin de marquer leur époque avec un objet culte au travers duquel elles s’identifient ; c’est en quelque sorte pour elles, un signe de ralliement mais c’est aussi et surtout un bon « business » pour celui qui arrive à trouver le concept qui fait fureur.