On nous dit que la crise économique, même si elle dure plus longtemps que prévu, est sur le point de se terminer. Cela peut paraître une bonne nouvelle, pourtant de nouveaux rapports font état de crises tout aussi graves qui peuvent nous toucher bientôt. Parmi elle, on retiendra celle du pétrole.

 

Alors que les côtes de Louisiane sont souillées par une marée noire énorme comme si on pouvait se permettre de gaspiller cette ressource, on apprend par l’Agence Internationale de l’Energie que la production de pétrole aurait atteint son maximum ("peak oil production": moment où la demande en pétrole devient supérieure à l’offre) en 2005-2006 et que, sans financement pour trouver de nouveaux puits, la production baisserait de 9,1 % par an, soit plus que prévu. Tout cela parce que les plus anciens et plus importants puits de pétrole seraient arrivés à maturité et commenceraient à décliner.

 

Tout cela semblait hypothétique, cependant un récent rapport de l’armée américaine très alarmiste a été publié récemment. Dans ce rapport, on apprend que la surproduction de pétrole pourrait s’arrêtait en 2012 et que, en 2015, le déficit de production de pétrole atteindrait 10 millions de barils par jour! Ce déficit aurait donc un impact énorme sur l’économie mondiale, plongeant le monde dans une nouvelle crise importante. Une crise pas seulement économique ou financière: de nombreuses matières utilisées couramment sont produites à partir du pétrole ou à l’aide de machines fonctionnant au pétrole. De même pour la nourriture, les transports, le bâtiment…

 

Pour limiter les impacts de cette crise, il faudrait accélérer le développement des énergies nouvelles et changer nos habitudes de vie et de consommation. Cependant, des changements si importants ne peuvent avoir lieu rapidement: il va donc falloir faire face très bientôt à l’une des crises les plus importantes que le monde ait connues!