Les hommes politiques sont vraiment incorrigibles !

De qui se moque-t-on ? On veut nous faire croire que les centaines de millions de litres qui se sont déversés dans l’océan ont disparu comme par magie. Plus exactement, 74 % ont été éliminés. Comment ? Soit évaporés, brûlés ou récupérés.

Et pour nous montrer qu’il y croit, le président Obama lui-même s’est baigné avec sa fille dans le Golfe du Mexique. Un champion de la com aussi, celui-là.

Heureusement, tout le monde ne partage pas cet optimiste béat. Cinq experts de l’université de Géorgie ont contredit ses déclarations fantaisistes bien qu’officielles.

«Ce pétrole est toujours dans l’océan, sous la surface, et il faudra probablement des années avant qu’il ne se dégrade complètement»

Un responsable fédéral a bien voulu concéder que seule la moitié de cette marée noire a été neutralisée.

Alors pourquoi nous mentir ? On se doute bien, quand on a un peu  de bon sens que le pétrole ne s’évanouit pas comme ça dans la nature comme par enchantement. On a connu par le passé des catastrophes équivalentes et on sait que l’impact sur l’écosystème est durable.

D’après un expert, «il faudrait au moins deux ans de recherche avec des équipements spécialisés pour effectuer une évaluation acceptable»

Il est certain que BP a tout intérêt à ce que ça se termine comme ça.

En plus, les produits déversés pour disperser le pétrole sont peut-être plus dangereux que le pétrole lui-même.

Le New York Times rapporte que les pêcheurs de Louisiane redoutent les effets des dispersants, « en particulier sur les larves de crevettes et de crabes dont dépend leur prochaine saison de pêche ».

Alors, arrêtons de nous faire avaler des couleuvres afin de relancer les exploitations offshores !